Centrale EDF de Cordemais: mobilisation de la CGT pour « la défense de l'industrie »

  • AFP
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Entre 400 et 500 militants CGT, selon la préfecture et le syndicat, étaient rassemblés jeudi midi devant la centrale thermique EDF de Cordemais (Loire-Atlantique) pour la "défense de l'industrie" et "consolider l'avenir du site", a-t-on appris de sources concordantes.

Ce rassemblement, à l'appel de l'union départementale (UD) des syndicats CGT de Loire-Atlantique, se tenait en présence du numéro un du syndicat, Philippe Martinez, dans la continuité de la journée d'action organisée mardi par la CGT pour la défense de l'industrie et des services publics, selon l'UD. Environ 500 représentants CGT des entreprises du département, dont des chantiers navals STX de Saint-Nazaire, d'Airbus ou de la raffinerie Total de Donges, en congrès depuis mercredi à l'hippodrome de Cordemais, sont venus en soutien aux agents EDF "en grève depuis trois semaines", a indiqué à l'AFP Gwenaël Plagne, délégué CGT de la centrale de Cordemais.

Ce mouvement de grève, entamé le 6 mars, vise à "consolider l'avenir industriel du site", en pesant notamment sur les négociations en cours avec la direction pour "donner plus de moyens au projet industriel de conversion de la centrale à la biomasse", a expliqué le syndicaliste.

Mise en service en 1970, la centrale thermique de Cordemais dispose de deux unités de production au charbon et deux unités au fioul et fait travailler 426 agents EDF et 250 salariés d'entreprises prestataires. EDF avait annoncé en septembre l'arrêt définitif des deux tranches fioul de Cordemais d'ici 2018. L'une des deux tranches pourrait fermer dès 2017, selon la CGT.

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