Conférence climat: "le succès pas encore acquis mais à notre portée" selon Fabius

  • AFP
  • parue le

Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français, a estimé que le succès n'était "pas encore acquis" mais qu'il était "à notre portée", à l'ouverture à Paris de la conférence historique sur le climat qu'il préside pendant deux semaines.

"Nous avons une obligation de succès" car "l'enjeu est beaucoup trop important et la menace climatique beaucoup trop grande pour que nous puissions nous contenter d'un accord minimal", a-t-il déclaré au début de la conférence à laquelle assistent plus de 150 chefs d'Etat et de gouvernement.

Le ministre français a reçu de son prédécesseur, le Péruvien Manuel Pulgar-Vidal, un maillet en bois avec lequel il déclarera adopté l'accord espéré le 11 décembre.

Les 195 pays ont jusqu'au 11 décembre pour sceller un accord historique pour limiter le réchauffement de la planète dont la vitesse est inédite et les impacts (fonte des glaciers, montée des eaux, évènements climatiques extrêmes, etc.) de plus en plus graves.

"Face à l'adversité, face aux menaces de toutes sortes, Paris doit être là où le monde s'unit", a déclaré Christina Figueres, la secrétaire générale de la Convention climat de l'Onu, deux semaines après les attentats qui ont fait 130 morts et 350 blessés dans la capitale française.

"Jamais une responsabilité aussi grande n'avait été dans les mains de si peu de gens, le monde vous regarde, le monde compte sur vous", a-t-elle lancé aux représentants des 195 pays participant aux négociations.

Le Prince Charles a ensuite pris la parole en français pour rendre hommage aux victimes des attentats de Paris puis en anglais pour souligner que le changement climatique "menace notre capacité à nous nourrir, à demeurer en bonne santé (...) et à éviter le désastre des migrations de masse et des conflits de plus en plus nombreux". "En modifiant le climat, nous devenons les architectes de notre propre destruction", a-t-il dit.

Ajouter un commentaire