La production électrique d'origine fossile a bondi en France au mois de février

  • AFP
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La production d'électricité d'origine thermique (gaz, charbon, etc.) a bondi en février en raison d'une moindre disponibilité des centrales nucléaires, malgré une consommation en baisse sous l'effet de températures plus douces, a indiqué RTE mardi. "Malgré la douceur du mois de février 2017, le thermique à combustible fossile est en hausse par rapport à février 2016", de 65% à 6 131 gigawattheures (GWh), a précisé le gestionnaire du réseau électrique à haute tension dans son aperçu mensuel sur l'énergie électrique.

Ce phénomène s'explique par l'indisponibilité de plusieurs réacteurs nucléaires sur les 58 que compte le parc français, du fait de contrôles de sûreté supplémentaires ou d'arrêts de maintenance. "Pour le 10e mois consécutif, la production nucléaire reste en deçà du niveau observé à la même période l'année passée", a expliqué RTE: le mois dernier, elle a reculé de 10% à 33 696 GWh. L'hydraulique (-35% à 4 562 GWh) et l'éolien (-12% à 2 519 GWh) sont également en baisse, tandis que le solaire progresse (+10% à 437 GWh) grâce à l'augmentation des capacités installées.

Pourtant, le 27 février à 13h00, "la puissance instantanée de production des filières éolienne et solaire a dépassé, pour la première fois, les 11,3 GW en France", a souligné RTE. Au total, la production de courant s'est élevée à 48 059 GWh en France en février, face à une demande en repli de 5,5% à 43 896 GWh, en raison de températures plus douces (+0,8°C) par rapport à la même période en 2016. Corrigée de l'aléa climatique, la consommation d'électricité est restée stable. Après deux mois consécutifs où la France a importé plus d'électricité qu'elle n'en a exporté vers ses voisins, le solde des échanges transfrontaliers du pays est repassé exportateur en février, à hauteur de 3 418 GWh.

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