Barrage sur le Nil : des « progrès » mais l'accord est repoussé à fin janvier

  • AFP
  • parue le

L'Égypte, l'Éthiopie et le Soudan ont fait état mercredi de "progrès" au sujet d'un immense barrage sur le Nil qui suscite des tensions régionales, mais devront encore se retrouver fin janvier à Washington pour surmonter les dernières divergences et parvenir à un accord.

Les ministres des Affaires étrangères et de l'Eau des trois pays ont eu des réunions ces trois derniers jours dans la capitale des États-Unis avec le secrétaire américain au Trésor et le président de la Banque mondiale.

Lors d'une précédente rencontre début novembre, ils s'étaient donné jusqu'à ce mercredi pour "aboutir à un accord" sur le grand barrage éthiopien de la Renaissance voulu par Addis Abeba mais redouté par Le Caire qui craint qu'il n'entraîne une réduction du débit du Nil Bleu, fleuve dont l'Egypte dépend à 90% pour son approvisionnement en eau.

"Les ministres ont constaté les progrès réalisés" depuis lors, écrivent les trois pays, ainsi que le gouvernement américain et la Banque mondiale, observateurs du processus, dans un communiqué commun. Ils ont notamment esquissé un compromis sur l'une des dernières pierres d'achoppement, le remplissage du réservoir du barrage.

Selon le communiqué, et si ces points sont confirmés lors de l'accord définitif, le remplissage aura lieu "par étapes" de manière "coopérative", essentiellement pendant la saison des pluies de juillet-août. La première phase de ce remplissage permettra de débuter la production d'électricité.

Plusieurs points techniques et juridiques restent toutefois à finaliser, et les ministres se sont donné rendez-vous les 28 et 29 janvier à Washington pour parvenir à un "accord global sur le remplissage et la gestion" du barrage.

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