BP dégage un bénéfice net de 3,1 mds USD au 2T grâce à la remontée des cours

  • AFP
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Le géant pétrolier britannique BP a annoncé mardi un bénéfice net de 3,1 milliards de dollars au deuxième trimestre, dopé comme l'ensemble du secteur par la reprise des cours du brut depuis l'an dernier.

BP avait essuyé une gigantesque perte nette de 16,8 milliards de dollars un an plus tôt, au plus fort de la crise sanitaire qui avait laminé la demande, rappelle-t-il dans un communiqué.

Le groupe est le dernier en date à publier des résultats en forte amélioration, avec les milliards de dollars de bénéfices annoncés ces derniers jours par son concurrent Shell, le français TotalEnergies, ou encore les majors américaines ExxonMobil et Chevron.

Les cours du brut sont nettement repartis de l'avant depuis un an, évoluant désormais autour de 70 dollars, contre entre 30 et 40 au printemps 2020.

Ils bénéficient de la reprise mondiale à la faveur du redémarrage des grandes économies, ce qui soutient la demande. Dans le même temps, l'offre reste limitée par les efforts des pays de l'Opep et de ses partenaires de contrôler leur production.

BP a quasiment doublé son chiffre d'affaires au deuxième trimestre à 37,6 milliards de dollars. Sa production a quant à elle reculé de 11,3% à 3,2 millions de barils équivalent pétrole par jour (chiffres pour le premier semestre).

Le groupe, qui avait engrangé 4,7 milliards de profits au premier trimestre, va profiter de ses résultats pour récompenser ses actionnaires.

Bernard Looney, directeur général, évoque dans un communiqué "la performance de notre activité, l'amélioration des perspectives et la confiance dans notre bilan financier".

BP a décidé augmenter son dividende, après l'avoir réduit pendant la crise sanitaire l'an dernier pour la première fois depuis la marée noire de 2010 consécutive à l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique.

Il lance en outre un programme de rachat d'actions de 1,4 milliard de dollars.

"Nous créons de la valeur pour nos actionnaires tout en faisant évoluer l'entreprise pour l'avenir", assure M. Looney.

Le géant pétrolier entend réduire sa dépendance aux hydrocarbures, afin d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.

Il va pour cela multiplier par 10 ses investissements dans l'énergie à faible émission carbone d'ici 2030, notamment dans l'éolien en mer, l'hydrogène ou les réseaux de bornes de recharge pour les véhicules électriques.

jbo/abx

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