Climat: appels à mieux prendre en compte les enjeux de santé

  • AFP
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La communauté internationale doit se préparer aux conséquences, potentiellement lourdes, du changement climatique sur la santé humaine, ont souligné jeudi des responsables politiques et des scientifiques lors d'une conférence à Paris. Certains impacts se font d'ailleurs déjà sentir, ont-ils souligné à l'ouverture de cette réunion à l'initiative de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la France.

"Santé et climat sont inextricablement liés, la santé des hommes est directement liée à celle de la nature et à celle de la planète", a déclaré la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, ajoutant que cette question devait être davantage prise en compte dans les négociations climatiques. La présidente de la COP21 a assuré qu'elle ferait en sorte que "désormais, dans les conférences climat, le sujet santé soit intégré à toutes les politiques". Un forum spécial se tiendra à la 22e conférence de l'ONU sur le climat (COP22), en novembre à Marrakech, a-t-elle indiqué à l'AFP.

Les études scientifiques brossent un tableau alarmant des impacts attendus de la hausse des gaz à effet de serre: sécheresses plus fréquentes, montée du niveau de la mer, événements extrêmes plus intenses... Déplacement d'insectes vecteurs de maladies, vagues de chaleur, mais aussi tension sur les ressources hydriques et alimentaires auront un impact sur la santé.

"Pourrons-nous nourrir autant de gens" - neuf milliards de personnes d'ici au milieu du siècle, selon l'ONU - "alors que le climat change de manière si négative ?", s'est interrogée jeudi la reine d'Espagne, Letizia, ambassadrice spéciale de la FAO. De nombreuses cultures de base, en particulier dans les pays en voie de développement, ne pourront pas s'adapter assez rapidement au changement climatique, tandis que dans les océans, les poissons migrent avec le réchauffement et les récifs coralliens meurent.

En décembre à Paris, la communauté internationale s'est engagée à limiter le réchauffement "bien en-deçà de 2°C" par rapport à la période pré-industrielle, et à aider les pays pauvres à faire face à ses impacts. Mais l'application concrète reste à trouver, et à ce stade les promesses nationales, si elles sont tenues, entraînent encore le monde vers un réchauffement de +3°C, prometteur de désastre.

Commentaires

jipebe29

Problème climatique ? Ne rêvons, pas, c’est un leurre ! Il y a eu un petit réchauffement de +0 ,7°C depuis 150 ans, faisant suite à la fin du Petit Âge Glaciaire, non linéaire et jamais en phase avec le taux de CO2, sauf sur la période 1978-1997. Mais, malgré une inflation de nos émissions, il n'y a plus de réchauffement du climat depuis près de 20 ans. Plus précisément, la droite de régression linéaire des mesures de températures par des satellites est en légère pente négative : -0, 3°C/siècle selon UAH, et -0,5°C/siècle selon RSS (ou encore -0,1°C/100 ppm – UAH et – 0,2°C/100 ppm – RSS). En outre, les projections des modèles numériques divergent de plus en plus des observations (http://imagesia.com/plantage-lamentable-des-modeles-numeriques_10hj7 ), ce qui confirme que leur crédibilité est nulle, tout comme les thèses du GIEC/IPCC qui en sont le socle, notamment l’action présumée du CO2 sur la température. Sans compter les 1350 publications scientifiques qui réfutent les thèses hypothétiques du GIEC/IPCC. Bref, parler de réchauffement climatique généré par nos émissions de CO2, vouloir lui imputer tout et n’importe quoi, en faire le bouc émissaire de nos craintes et de nos peurs irrationnelles, et s’en servir pour imposer une transition énergétique centrée sur des EnR intermittentes et aux faibles facteurs de charge, cela n’a aucun sens.

jipebe29

Le CO2 est gaz de la vie, et ceux qui le traient de polluant sont des ignares. Sans lui, pas de photosynthèse, pas d'oxygène. Avec le taux actuel de 400 ppm, la planète reverdit et les récoltes sont meilleures, ce qui permet de réduire la faim dans le monde. Le taxer est sûrement la pire ânerie de ce siècle et vouloir réduire drastiquement nos émissions est le meilleur moyen de torpiller notre économie. En effet, les surcoûts de la loi sur la transition énergétique se montent à 23 Md€/an en 2016, et, si cette loi perdure en l'état, ils se monteront à 70 Md€/an en 2030. http://www.ifrap.org/agriculture-et-energie/transition-energetique-dite…
Même si le CO2 avait une action mesurable sur Tglobale, quelles seraient les conséquences de réductions drastiques de nos émissions de CO2 ? Supposons donc très hardiment que les thèses du GIEC soient exactes. L'UE prévoit de réduire de 20% nos émissions de CO2 pour 2020, afin de « Sauver la Planète ».
Prenons les chiffres du GIEC :
Sensibilité climatique (échauffement en cas de doublement du taux de CO2) : 1-2,5°C
Part de CO2 anthropique dans l'atmosphère : 25%
Fraction d'origine européenne : 11%

Echauffement évité : 20% x 11% x 25% x 1-2,5°C=0,005°C à 0,014°C

Dépenser des centaines, voire de milliers de milliards d'euros pour un si piètre résultat est complètement absurde, et tout ce délire mènera l'UE à sa ruine...

jipebe29

L’incompétence de nos politiques en matière de science et de technologie est ahurissante. Ils ont perdu tout sens critique et gobent moutonnièrement la propagande de l’ONU, du GIEC/IPCC (résumé pour les décideurs, document sans aucune valeur scientifique), et des ONG radicales, ainsi que celle des promoteurs des EnR, qui ont des rentes de situations pharaoniques sur le dos des contribuables pris en otages...

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