Climat : pendant la COP26, un groupement de syndicats appelle dans une tribune à « plus de nucléaire »

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"Nous avons besoin de plus de nucléaire" : 12 syndicats de plusieurs pays expliquent vendredi dans une tribune que cette énergie est "propre, fiable et abordable" et qu'elle préserve l'emploi alors que la crise climatique est actuellement au cœur de la COP26 à Glasgow.

"Notre monde a besoin d'une énergie beaucoup plus propre, fiable et abordable, et nos membres ont besoin d'emplois sûrs et de qualité. Le nucléaire offre les deux, et c'est pourquoi nous avons besoin de plus de nucléaire", écrivent les douze signataires.

Ceux-ci représentent les organisations suivantes: GMB, Prospect et Unite the Union (Royaume-Uni), CFE-CGC Energies et CFE-CGC Métallurgie (France), IBEW (États-Unis et Canada), CNWC (Canada), Fédération Energie (Belgique), Odborovy svaz ECHO (République tchèque), EVDNZ (Hongrie), SCNE (Roumanie), ZOES (Slovaquie).

"La sortie du nucléaire ne fonctionne pas", est-il encore écrit dans la tribune. "Cela augmente les émissions et coûte des emplois". "Le nucléaire a déjà permis d'économiser 70 milliards de tonnes d'émissions de CO2 dans le monde et fournit une énergie propre à des centaines de millions de personnes. Surtout, c'est notre seule source d'électricité propre qui est disponible 24h/24 et 7j/7, quelle que soit la météo", assurent au contraire les syndicats.

"Sans nouvel investissement, plus de 100 gigawatts de capacité nucléaire, qui permettent d'alimenter 200 millions de foyers, seront perdues d'ici 2040. Cela nous coûterait probablement un demi-million d'emplois et représenterait la plus grande perte d'énergie propre de l'histoire du monde", expliquent-ils encore. "La COP26 est une chance pour les décideurs politiques de choisir une énergie sans émissions, de bonnes opportunités professionnelles et une prospérité durable. Cela revient à choisir le nucléaire dans le cadre d'un système énergétique équilibré", estiment-ils.

Commentaires

Zamur

Si les prix d'énergie augmentent encore, même le gaz deviendra moins "polluant".

Serge Rochain

Message fallacieux et on ne peut plus menteur, comme à l’accoutumé, du lobby nucléaire international.
1) Propre ? En oubliant, et les dommages liés à l’extraction du minerai et son traitement de concassage, réduction en poudre, puis chimique aux acides, pour en extraire le yellow cake par lequel il devient combustible dans le pays d’origine avant de l’expédier vers le pays utilisateur où il est à nouveau traité avec une moindre émission de GES, et à l’autre bout en oubliant aussi les déchets radioactifs millénaires dans le pays d’utilisation.
2) Fiable ? sauf dans toutes les circonstances où il ne s’est pas montré si fiable que cela comme en 1957 avec la centrale de Windscale, renommée Sellafield aujourd’hui en Angleterre, et la même année celle du complexe nucléaire Maïak près de Kychtym dans la région de Tcheliabinsk en Russie, et la toute première en 1952 à Chalk River en Ontario au Canada car bien sûr, à l’esprit, il ne vous vient que Tchernobyl et Fukushima car à ces époques récentes on commençait à pouvoir ébruiter sans être trop frappé par la censure. Et combien passés sous silence, et où il n’y a pas eu de fuites le faisant parvenir au monde ?
3) Abordable ? Oui, seulement un peu plus cher comme mode de production que la plupart des autres comme on peut le voir sur le prix de la fourniture telle que donnée figure 3 page 9 sur le rapport de la commission européenne comparant le prix de l’électricité entre les 27 membres de l’Union, en fourniture, fourniture plus transport jusqu’au compteur, et TTC sur la facture. C’est édifiant, on y voit que dans les trois cas la France est dans la moitié des pays les plus chers :
https://www.connaissancedesenergies.org/sites/default/files/pdf-pt-vue/…
Quant à laisser entendre que le nucléaire offre plus d’emplois que les autres modes de production d’électricité, c’est essayé de faire croire que les productions, installations, exploitation et maintenance des autres modes de production se font tout seuls, sans que les hommes aient à intervenir…. La baguette magique !
Plus loin on lit que la sortie du nucléaire ne fonctionne pas…. Ben voyons il faut moins de temps pour en sortir à 100% qu’il n’en faut pour y entrer en atteignant seulement 75% du besoin avec lui. L’Allemagne a pris le taureau par les cornes il y a à peine 10 ans en 2011 et poursuit sa sortie du nucléaire ET du charbon avec succès, comme en témoignent les statistiques officielles dont certains graphiques édifiants sont émis par le BMWI (Le ministère de l’économie et de l’énergie) c’est ici :
https://www.cleanenergywire.org/factsheets/germanys-energy-consumption-…
La France, le pays proportionnellement le plus nucléarisé du monde n’a pas réussi à aller plus loin que 77% de nucléaire en 60 ans tout en ne pouvant pas se passer des fossiles dont la proportion ne diminue que depuis que nous commençons à installer quelques renouvelables. Tout le monde peut voir que lorsque qu’il n’y a pas de vent dans les Hauts de France et le Grand Est, là où sont installées 61% des éoliennes du pays, l’hydraulique étant insuffisant c’est le Gaz qui est mis à contribution, comme aujourd’hui par exemple où les centrales à Gaz fournissent l’équivalent de 7 tranches nucléaires depuis le démarrage de l’activité économique dès le matin comme chaque jour de la semaine. C’est ici :
https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filie…
Si le nucléaire était pilotable, on pourrait allumer chaque matin de la semaine 7 réacteurs parmi les 17 qui sont à l’arrêt sur les 56, et qui attendent les grands froids pour ceux qui ne sont pas simplement en panne ou indisponibles pour d’autres raisons encore moins avouables, à propos de fiabilité. Regardez c’est ici :
https://nuclear-monitor.fr/index.html#
Il suffirait donc d’en allumer 7 ou 8 le matin selon le besoin, de les éteindre le soir et de les rallumer le lendemain matin au lieu de bruler des GW de ce couteux et polluant gaz …. Mais voilà le nucléaire n’est pas vraiment pilotable et ça ne peut donc pas marcher. Si vous éteignez un réacteur le soir, il lui faudra deux jours pour se rallumer, et faire ça tous les jours c’est un très gros problème, convenez en. Pourtant on vous pilonne qu’en remplaçant du nucléaire par du renouvelable vous remplacez du pilotable par du non pilotable….. à vous de juger de la valeur de l’argument.
Et plus loin vous lisez une intox de plus : « Surtout, c’est notre seule source d’électricité propre qui est disponible 24h/24 et 7j/7, quelle que soit la météo », assurent au contraire les syndicats. »
En fait les renouvelables permanents et pilotables ne manquent pas de ressources qui, elles, sont effectivement propres, à commencer par l’hydraulique qui est indispensable au nucléaire (sinon pas de suivi de charge comme vu plus haut), la géothermie, les énergies marines en devenir, mais surtout la bioénergie qui est l’énergie renouvelable la plus utilisée dans le monde, bien avant l’hydraulique !
Cet article n’est finalement qu’un message de propagande en faveur du nucléaire qui accumule les mensonges comme chacun peut le vérifier sur les sites que j’ai communiqué et qui ne sont pas des sites d’opinion.

Serge Rochain

Vous pouvez le savoir comme moi ou comme tout le monde, c'est facile c'est là : https://www.meteorama.fr/vent/
Donc oui nous avons eu du vent mais malheureusement comme 61% des éoliennes de France sont dans les Hauts de France et dans le Grand Est où il n'y avait pas de vent, la production est restée légèrement en dessous de 2GW toute la journée.
A comparer à lundi dernier par exemple où la production éolienne voisinait 9 GW alors que les deux régions bien équipées dans le Nord Est étaient toutes deux sous des vents entre 18 et 25 Km/h

Denis Margot

Ce n’est pas comme le lobby éolien et photovoltaïque du professeur Rochain qui dit toujours la vérité.
1) Propre : l’ADEME, qui n’en est pourtant pas un chaud partisan, classe le nucléaire comme la source la moins émettrice de GES (6 g de CO2/kWh), à égalité avec l’hydro, devant l’éolien (15g), loin devant le solaire (55 g), et évidemment très loin du gaz, pétrole et charbon (de 400 à +1000 g). Si le nucléaire est sale, l’éolien est très sale (2,5 fois plus), le solaire est archisale (10 x plus), et les fossiles sont au fond du fossé.
2) Fiable : aux tout premiers temps du nucléaire, les normes de sécurité étaient à la mesure de ce qu’on connaissait de cette nouvelle discipline. La radioprotection est une science empirique. Depuis, les normes se sont singulièrement renforcées, la preuve, il vous faut puiser dans des incidents inscrits dans la genèse du nucléaire pour agiter le spectre de l’accident. Combien d’accidents, combien de décès ? Beaucoup, beaucoup moins que l’hydraulique, qui est pourtant largement acceptée.
3) Abordable : l’exemple français le démontre, tant que le nucléaire ne fut pas envahi par des ENRi qui renchérissent le coût de l’électricité et par le génial ARENH qui ne semble comporter que des défauts, la France électrique se rangeait dans les très bons élèves.
4) Balance : d’abord un principe. Une filière industrielle présentant une balance commerciale déficitaire est moins créatrice d’emplois qu’une filière bénéficiaire et présentera des emplois moins qualifiés. La filière ENRi est TRÈS déficitaire. Voir le rapport de la Cour des comptes sur les ENRi (Le soutien aux énergies renouvelables - mars 2018) p36 et suivantes qui montre que le taux de couverture des ENRi ne dépasse pas 50% sur 8 années, ce qui veut dire que la France importe 2 fois plus qu’elle exporte.
5) Emplois : dans la même veine, un rapport de l’ADEME (Etude sur la filière éolienne française : bilan, prospective et stratégie – Partie 2.B.) montre une décroissance des emplois de la filière électrique entre 2015 et 2050 dans un scénario peu ou pas nucléarisé (les emplois É ne compensent pas la perte dans le N). Il n’est pas question de nier que les ENRi créent des emplois, mais elles en créent moins qu’elles en détruisent, et il est juste alors de dire que les ENRi détruisent des emplois.
6) Sortir du N : vous faites semblant de ne pas comprendre. « La sortie du nucléaire ne fonctionne pas » signifie que du point de vue des GES, ça ne marche pas, ça ne réduit pas les GES. Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas le faire, même si c’est une ânerie !
7) La France n’a pas réussi à dépasser 77% de N et utilisait du fossile. Que voulez-vous prouver ? Il aurait fallu rajouter quelques réacteurs pour pouvoir se passer complètement du fossile, choix qui n’a pas été fait, allez demander à Mitterand ce qu’il en pense. Et vous avez l’esprit assez retors et assez tordu pour affirmer que le recours au fossile en l’absence de vent est la preuve que le N ne peut se passer du fossile ! Continuez sur cette piste, vous allez prouver que la fermeture de Fessenheim a permis de libérer de l’espace pour installer des É et ainsi faire baisser les GES.
8) Les cornes du taureau allemand : il est hallucinant que devant le résultat catastrophique du mix allemand en termes de GES devant le mix français (de 500 à 1000 % plus de GES en Allemagne), vous vous extasiez continuellement sur le succès allemand tout en pilonnant sans relâche l’excellente performance française. Seriez-vous un agent étranger ?
9) Pilotable : les centrales hydrauliques sont les centrales les plus pilotables, suivies par le gaz. Le nucléaire l’est moins que le gaz, mais beaucoup plus que les É qui ne le sont pas du tout.

Vos arguments sont tendancieux, erronés et partiaux, même si vous utilisez des sources neutres. Vous êtes un marchand de PPV, vous cherchez à vendre votre camelote, on peut le comprendre, mais vous n’êtes qu’un marchand de sable, sans objectivité et avec une montagne de mauvaise foi.

Serge Rochain

Impressionnante liste de blabla qui ne réfère qu'une seule fois pour appuyer ses fantasmes à un organisme officiel, l'ADEME et pour détourner sa réalité car si pour l'éolien et le solaire il s'agit de l'émission CVI, c'est-à-dire la durée de vie du moyen de production, le 6 g référencé à l'ADEME ne concerne que les émissions de GES produit lors du traitement du combustible une fois rendu en France comme il le précise sur le site :
https://www.bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?c…
On peut y voir que l'ADEME mentionne clairement POUR LES MOYENS DE PRODUCTION EN FRANCE:
Hors d'après l'analyse de 19 études différentes réalisée par B. Sovacool à laquelle l'ADEME referre en indiquand 66 g/KWh avant de se faire tancer par le ministre de l'écologie nucléophile de l'époque, De Rugy, rapporte que la moyenne mondiale est de 66,08g par KWh et que rien que le traitement mine/mile dans le pays d'extraction, préalable à l'obtention du yellow cake pour exportation est générateur de 25,09g par KWh auxquels s'ajouteront les traitements de préparation fait dans le pays d'utilisation avant exploitation (en l'occurrence les 6g "français"). Le résultat de l'analyse de l'équipe Sovacool des différentes techniques et sources de production d'électricité est le suivant :
Technology Capacity/configuration/fuel Estimate (gCO2e/kWh)
Wind 2.5MW, offshore 9
Hydroelectric 3.1MW, reservoir 10
Wind 1.5MW, onshore 10
Biogas Anaerobic digestion 11
Hydroelectric 300 kW, run-of-river 13
Solar thermal 80MW, parabolic trough 13
Biomass Forest wood Co-combustion with hard coal 14
Biomass Forest wood steam turbine 22
Biomass Short rotation forestry Co-combustion with hard coal23
Biomass FOREST WOOD reciprocating engine 27
Biomass Waste wood steam turbine 31
Solar PV Polycrystalline silicone 32
Biomass Short rotation forestry steam turbine 35
Geothermal 80MW, hot dry rock 38
Biomass Short rotation forestry reciprocating engine 41
Nuclear Various reactor types 66
Natural gas Various combined cycle turbines 443
Fuel cell Hydrogen from gas reforming 664
Diesel Various generator and turbine types 778
Heavy oil Various generator and turbine types 778
Coal Various generator types with scrubbing 960
Coal Various generator types without scrubbing 1050

Les blabla sortis de vos petites têtes ou de la mienne ne pèsent rien face à ces données officielles.

Denis Margot

À propos de Sovacool, s’agit-il bien de Benjamin Sovacool, de l’université Aarhus au Danemark ? Si c’est lui, les quelques articles sur Wikipedia le dépeignent comme un activiste antinucléaire, à l’image de son livre «Contesting the future of nuclear power ». Pas un modèle d’objectivité, avec des calculs fort différents des officines reconnues comme le GIEC (qui annonce 12 g), ou l’ADEME qui en est à 6 g en France. À l’inverse, ses calculs sont bien plus favorables à l’É (9 g) et aux PPV (13 g) que l’ADEME. Est-ce que, par hasard, vous ne seriez pas associé avec cet expert dans votre entreprise de PPV ?

Serge Rochain

Non, Sovacool est également de l’Université du Sussex UK, et de l’Université de Singapour ! Autrement dit un ignorant qui écrit n’importe quoi ! Après avoir bien cherché je n’ai trouvé aucun article sur Wikipédia le décrivant comme un activiste anti-nucléaire, mais ce mot d’activiste ne le doit certainement dans votre cerveau étriqué qu’au fait qu’il ne cache pas les conclusions de ses différentes études qui comme pour moi conduisent à écarter le nucléaire des solutions d’avenir, cela s’appelle agir en conformité avec ses conclusions. Une notion qui vous échappe puisque pour vous, il faut décider de la conclusion et écartez ensuite tout ce qui n’y est pas conforme dans le raisonnement qui doit y conduire.
Vous êtes en effet, très éloigné de la démarche scientifique, comme en atteste même l’absence de votre nom dans l’index du répertoire des ingénieurs et scientifiques de France. La science valide les études des uns par la critique des referees qui en refusent la publication si elles sont fallacieuses. L’analyse de B. Sovacool, dont je possède une copie, est avalisée par les pairs mandatés par la maison d’édition scientifiques Elsevier qui en a publié le texte.
Vous devriez donc comprendre que ce que vous croyez devoir penser de l’analyse de Sovacool fait de vous la risée du monde scientifique.
Par ailleurs, le GIEC n’est d’une part pas une officine mais un organisme des plus sérieux, bien que je comprenne que dans votre méconnaissance de ce monde vous puissiez faire la confusion, et d’autre part le n’annonce pas 12 mais une fourchette allant de 3,7 à 110 avec une médiane (pour autant que vous sachiez ce qu’est une médiane) de 12, ce qui, faute d’avoir un échantillon plus riche nous fait une moyenne comprise entre 41,9 et 56,85.
Quant à l’ADEME, pour les émissions sur le cycle de vie, qui a repris le résultat de l’analyse de Sovacool il est de 66g :
https://www.bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?r…
Les 6 g dont vous parlez ne sont que les émissions liées au traitement fait en France comme l’indique bien l’ADEME dans :
https://www.bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?r…
en termes on ne peut plus clairs :
FE de l'électricité pour les moyens de production en France exprimés en gCO2e/kWh

L’ADEME, administration étatique sous la direction du ministère de l’écologie s’est vue imposée d’inscrire dans la base de données les 6g des émissions produits sur le territoire français à la place des 66 g sur le cycle de vie de l’uranium par le ministre de l’écologie pro-nucléaire François de Rugy après son accord avec le sénateur Gérard Longuet (Question écrite n° 09117 de M. Gérard Longuet (Meuse - Les Républicains) publiée dans le JO Sénat du 21/02/2019 - page 947

Ainsi en France, les politiques se substituent aux études scientifiques pour décider ce que l’on veut bien admettre comme émission de GES par KWh en fonction de l’outil de production que l’on utilise et qui doit donc être montré comme étant le meilleur choix.

Enfin je ne possède aucune entreprise de PPV. En revanche puisque je fais confiance à l’avenir du PPV j’ai mis une part des économies d’une vie de travail dans quelques parts (1/5 000 em) d’une exploitation d’un parc photovoltaïque qui couvre une ancienne mine de charbon inconstructible et impropre à la culture, à Carmaux dans le Tarn. En cela mes actes sont en accord avec mes conclusions sur l’intérêt du renouvelable, notamment solaire. De la même façon que Sovacool est opposé au nucléaire non pas parce qu’il a écrit «Contesting the future of nuclear power », mais il a écrit cet ouvrage parce qu’il est opposé au développement du nucléaire.

Mais le propre des ignorants est de toujours confondre les effets et les causes, ainsi que même en étant analphabetes ils jugent les conclusions des scientifiques selon qu’elles sont conforment à leur souhait ou qu’elles y sont contraires. Enfin, ils n’hésitent pas à contester les chiffres des études scientifiques s’ils ne leur conviennent pas. Inutile de vous cacher Margot, je vous ai bien reconnu.

Schricke

Denis Margot:
Merci pour cette brillante démonstration, bien documentée, et qui s'appuie sur des faits vérifiables, et vérifiés !...
Mais l'expérience montre qu'il est impossible de démontrer à un "terre-platiste" que la terre est ronde (Il ira jusqu'à nier l'existence de Mr Pasquier !...)
Et Notre pauvre Rochain fait manifestement partie de ces "illuminés", qui prennent tous ceux qui ne pensent pas comme eux pour des demeurés mentaux, des incultes... (J'en passe, et des meilleures !...), les outrances et les invectives de Mr Rochain n'étant plus un secret pour personne, et elles lui tiennent lieu d'arguments !... Alors, laissons-le à ses délires !
Il n'y a pas que la covid qui soit inguérissable !...

Mandron

Fatigant. La mauvaise foi ne mérite pas de réponse

Serge Rochain

Vous avez raison de signaler la mauvaise foi de RTE, du Ministère allemand de l'économie, et de la commission européenne qui publient tous des résultats truqués rien que pour faire des misère au nucléaire.

Lebas

Lire Fabien Bouglé::
quelle est la légitimité de RTE en matière de production électrique ? RTE n’est en aucun cas compétant dans le domaine de la production électrique à grande échelle. En tant que filiale d’EDF, cette structure est seulement chargée du transport de l’électricité c’est-à-dire des lignes à haute tension et n’a pas d’expertise dans le domaine de la production d’électricité qui relève d’EDF qui est le seul véritable producteur d’électricité avec ces centrales nucléaires et ses barrages.

En outre, il faut rappeler que depuis 2015, RTE est devenu une entreprise publique dirigée par des militants acharnés de la filière éolienne et du rejet de l’électricité nucléaire. François Brottes - député qui après avoir fait voter toutes les lois libéralisant les éoliennes en France et avoir dénigré le nucléaire dans une commission d’enquête parlementaire - a été nommé à la tête de RTE dans le cadre d’une opération de pantouflage de haut vol.

Après avoir contribué à l’invasion éolienne en France, il devenait le patron de la société justement chargée de raccorder ces dernières au réseau électrique. Cette nomination ne fut pas passée inaperçue à l’époque. François Bayrou devait dénoncer cette situation :

« Cette décision est profondément malsaine. Un député, qui plus est un député président d’une commission [celle des Affaires économiques, N.D.L.R.], un député qui a porté un très grand nombre de textes, d’amendements concernant l’électricité, concernant EDF, va se retrouver à la tête d’une filiale d’EDF. […] Ceci est insupportable . »

Arrivé à la limite d’âge, François Brottes, est alors nommé à la cour des comptes puis remplacé, le 1er septembre 2020, par Xavier Piechaczyk, le véritable maître d’œuvre de la politique énergétique antinucléaire et pro-éolien en tant que conseiller à Matignon et à l’Élysée sous le mandat de François Hollande. Celui-ci est d’ailleurs rejoint au sein de RTE le 4 janvier 2021 par Pauline Le Bertre, l’ancienne déléguée générale de France Énergie Éolienne, le syndicat professionnel de lobbying de promotion de l’éolien. Elle devient en quelques jours sa directrice de cabinet adjointe.

Ses nominations successives dans une entreprise publique stratégique montrent bien la pénétration au sein de nos entreprises publiques énergétiques de personnalités antinucléaires et militantes des énergies renouvelables.

Serge Rochain

Monsieur Lebas se décrète habilité pour désigner l'organisme compétent pour dire ce que produit chaque source d'énergie que RTE a la charge de transporter.!
On aura vraiment tout vu et tout lu sur ces forums où le derniers des analphabètes qui ne comprend manifestement rien à ce domaine prétend avoir la connaissance pour tout regler..... et savez vous pourquoi ? Parce que RTE montre quelque chose qui ne plait pas à sa religion, alors RTE devient aussitôt incompétent ! ! ! ! ! ! ! !
Dire qu'on parle de terrorisme à propos des islamistes !

Th.Bretin

Je ne comprends pas les arguments des quelques intervenants.
Prenons des exemples factuels:
- L'EPR de Flamanville 15 ans de construction (et il n'est pas encore terminé)…
- 19 milliards (19 X 1000 millions), 3,5 Md prévus à l’origine pour sa construction.
- La Hague à proximité qui stocke des déchets en attendant de les enfouir et qui pollue régulièrement les ruisseaux qui se trouvent à proximité.
https://www.lamanchelibre.fr/actualite-173312-nucleaire-des-rejets-radi…
- Dans les piscines d’entreposage de l’usine de retraitement de combustible usé d’Orano (ex-Areva) de la Hague, environ 10 000 tonnes de combustibles irradiés refroidissent dans l’attente d’être éventuellement retraités, soit l’équivalent de plus de 110 cœurs de réacteurs !
- Deux réacteurs (copie de l’EPR de Flamanville sous maitrise d’oeuvre française avec beaucoup de transfert de technologies) ont été construits en Chine et mis en service en 2018 et 2019, déjà l’un d’eux est mis à l’arrêt depuis quelques jours…
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environn…
J’arrêterai là les exemples qui sont nombreux et tous sont consommateurs d’énergie essentiellement fossile comme le transport des déchets, les conflits pour se procurer de l’uranium à un prix abordable. 
Et puis EDF a vendu son âme au diable en acceptant des transferts de technologie possédés par Framatome qui vont rendre illusoire la signature de contrat pour la construction d’EPR face à la concurrence chinoise.
Quand on sait par ailleurs de la part de Thomas Pikmal un salarié particulièrement impliqué dans les arcanes d'EDF qui expliquait sans filtre en dressant le constat :
« Fin 2015, EDF avait déjà investi 58 % de son patrimoine dans la technologie EPR. Avec Hinkley Point, cette part allait monter à 70 % ». Et il lâche alors cette phrase terrible : « Mais qui investirait 70 % de son patrimoine sur une technologie dont nous ne savons toujours pas si elle fonctionne ? ».
Ce témoignage d'un haut cadre d'EDF montre l'égoïsme de certains responsables de syndicats qui font passer l'intérêt particulier avant celui du collectif, je plains les salariés défendus par ces derniers.

Schricke

Fabien Bouglé:
Et Mr Brottes dispose de nombreux "complices" en matière "d'antinucléarisme" primaire: Greenpeace, Négawatt, Madame Corinne Lepage, ci-devant Ministre de l'environnement... etc...etc...
Oublions Mr Rochain !... qui commence à radoter sérieusement !
Si ce dernier était un peu "curieux", je lui recommanderais de voir (ou de revoir ?) l'excellente émission ""C à vous", diffusée hier soir sur la "5" (jeudi 05) vers 19h, avec la participation de Mr J.C. Jancovici (polytechnicien, ennemi juré de Mr Rochain !).
Il a beaucoup encore à nous apprendre avec beaucoup de simplicité et même d'humour ! Qu'on se le dise !

Pierre B

Messieurs (et aussi les dames), nous avons tous des idées bien arrêtées qui hélas s'opposent. Mais il faudra à un moment ,et sans doute rapidement, decider de quelle electricité on veut disposer. Et si la decision sera de choisir la moins mauvaise plutôt que la meilleure ?. Dans tous les cas elle sera prise par des politiques que nous aurons elus. Alors .....

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