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Le géant de l'énergie Engie a indiqué mardi à l'issue d'un conseil d'administration avoir l'intention de conserver "son niveau actuel de participation" dans Suez, spécialiste de la gestion de l'eau et des déchets.
Engie, qui détient 32% de Suez, "confirme son intention de rester l'actionnaire de référence de Suez et est prêt à renforcer les coopérations industrielles et commerciales entre les deux groupes", a encore affirmé le groupe dans un bref communiqué.
Cette information, dévoilée plus tôt par le quotidien Les Echos, a fait fortement baisser mardi l'action Suez, qui reculait encore de près de 3% en fin d'après-midi. "Pas vraiment surpris par ce statut quo", les analystes de Bryan Garnier avaient estimé mardi matin dans une note qu'une acquisition de Suez "aurait été en opposition avec la transformation du groupe initiée par (la directrice générale d'Engie) Isabelle Kocher il y a quelques années" et qu'elle aurait conduit à "des synergies assez limitées entre leurs activités différentes".
Les relations actionnariales entre Suez et Engie font l'objet de spéculations récurrentes, souvent pour prêter à Engie la volonté de reprendre le contrôle de son ancienne filiale, ou alors de s'en désengager totalement. Engie n'a plus le contrôle du spécialiste de la gestion de l'eau et des déchets depuis juillet 2013 avec la rupture du pacte d'actionnaires de l'entreprise.
Les activités, aujourd'hui sous le giron de Suez, avaient été séparées d'Engie lors de la fusion de GDF et de Suez en 2008.
Cette prise de position d'Engie intervient alors qu'une double succession s'annonce chez Suez l'an prochain, son président du conseil d'administration, Gérard Mestrallet (ancien PDG d'Engie), et son directeur général Jean-Louis Chaussade, devant laisser leurs postes.
