Engie : la CFE Énergie s'élève contre le risque d'une vente des activités gazières du groupe

  • AFP
  • parue le

La CFE Énergie du groupe Engie (ex GDF-Suez) s'élève contre le risque d'une "vente à la découpe" des activités gazières du groupe "dans le seul but de doper le cours de bourse de l'action", dans un communiqué publié mercredi.

Des informations révélées mardi par BFM Business et "non démenties", souligne le syndicat, font état d'une volonté du conseil d'administration d'Engie de céder les infrastructures gazières de l'ancien Gaz de France et d'écarter la patronne d'Engie Isabelle Kocher, opposée à ce projet.

Selon ces informations, la loi Pacte autoriserait le groupe à vendre le réseau de transport de gaz (GRTgaz) et sa filiale de GNL (Elengy), ainsi que la distribution (GRDF) et le stockage (Storengy). L'État est actionnaire d'Engie à hauteur de 24%.

Selon BFM Business, qui ne cite pas ses sources, "ce démantèlement rapporterait plusieurs milliards d'euros à Engie et relancerait son cours de Bourse". La direction d'Engie n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP.

La CFE Énergie souligne dans son communiqué qu'"on ne construit pas une stratégie industrielle en faveur de la transition énergétique en ayant les yeux rivés sur le cours de Bourse". "ll semblerait que nombre d'administrateurs du groupe, dont ceux de l'État, considèrent que le gaz naturel est has been et qu'il est donc urgent de vendre tous les actifs industriels tant qu'ils valent encore quelques dollars", s'insurge le syndicat.

Pour la CFE Énergie, "une fois de plus, l'État fait preuve de sa totale absence de stratégie industrielle et d'une vision financière court-termiste dénuée de toute considération sociale".

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