Éolien : le gouvernement veut accélérer et va demander des cartographies aux préfets

  • AFP
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Les préfets de région seront chargés de cartographier les zones propices à l'accueil de futurs parcs éoliens terrestres, a dit jeudi aux députés la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, affirmant la volonté gouvernementale d'accélérer le déploiement de cette énergie, sur terre comme en mer.

En mer, la localisation du premier parc flottant sera annoncé prochainement, a-t-elle indiqué. "Au sud de la Bretagne, le débat public sur le projet d'éoliennes flottantes s'est terminé fin décembre. Je choisirai la zone d'implantation après la remise du rapport de la Commission du débat public prévue fin février, et il s'agira du premier parc commercial d'éoliennes flottantes en Europe", a-t-elle précisé lors d'un débat à l'Assemblée nationale.

"En Méditerranée, le débat public devrait commencer au premier semestre et la localisation de deux futurs parcs d'éoliennes flottantes pourrait avoir lieu d'ici la fin 2021", a-t-elle ajouté.

L'éolien flottant, objet à ce stade de sites pilotes, permet de s'implanter quelles que soit la profondeur, en particulier loin des côtes. En offshore "posé" (sur le plancher marin), sept projets ont déjà été attribués, certains depuis 2012, mais aucun encore réalisé, face à de multiples difficultés réglementaires ou recours juridiques. Le premier devrait démarrer en 2022, au large de Saint-Nazaire.

Un processus de mise en concurrence est en cours pour un 8e projet, au large du Cotentin. Il sera attribué en 2022, a précisé Mme Pompili, assurant : "on met tout en oeuvre pour accélérer le développement de l'éolien en mer" et "le gouvernement a l'intention de respecter la PPE", la Programmation pluriannuelle de l'énergie. La France prévoit 40% d'électricité d'origine renouvelable d'ici 2030. Mais le rythme d'installation reste insuffisant.

Pour tenir l'objectif côté éolien terrestre, et "que chaque territoire prenne sa part", "il faut améliorer la planification", a dit la ministre : "Je vais demander aux préfets de région d'engager la rédaction de cartographies des zones propices au développement de l'éolien, en concertation avec les acteurs locaux".

"Cette cartographie ne sera pas juridiquement opposable, mais pourra servir de guide lors de la mise à jour des documents d'urbanisme", selon elle.

Dans le projet de loi climat, il y aura en outre "une déclinaison par région des objectifs d'énergies renouvelables de la PPE, en concertation avec les collectivités, pour répartir les objectifs en fonction des potentiels et spécificités des régions", a-t-elle ajouté, relevant que les schémas d'aménagement régionaux devront à leur tour contenir des objectifs.

Commentaires

gautier

J'aime bien votre humour, cette façon d'utiliser le second degré. Pas la peine de vous fatiguer comme cela. Vous avez perdu une occasion de vous taire.

Rochain

Vous devriez sérieusement songer à votre instruction élémentaire en électricité Cochelin vous avez tout à y gagner au lieu de passez votre temps à vouloir paraître instruit de ces choses.
Aller on commence R = U / I... Ça vous parle ?

gautier

A quoi jouez-vous et pour qui vous prenez-vous ? Je ne suis pas né de la dernière pluie et j'ai œuvré pendant plusieurs années à la mise en route d'ordinateurs chez Honeywell Bull. Vous n'avez pas supporté que je justifiais l'utilisation de réseaux THT pour réduire les pertes du transport d'électricité de flux importants, ce qui induit moins d'intensité (et donc moins de pertes) lorsque les tensions sont plus élevées. C'est là la base des connaissances en électricité que vous prétendez m'apprendre. Comme vous êtes comique quand vous voulez ! Cela peut peut-être vous être utile; https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_%C3%A0_haute_tension ou peut-être pas. C'est comme vous voulez. Mais vous perdez votre temps avec vos commentaires dérisoires.

Serge Rochain

La mise en route d'ordinateurs chez des clients d'Honeywell-Bull .... la belle affaire. Vous êtes rentré chez Bull à quel niveau, gamma3, Gamma-ET, Gamma-60, Gamma-115-130-140, GE 115-125-135, GE-400, Ge-600, GE série 6000, H série 200 ? Je sais très bien ce que vous faisiez, c'est loin de faire de vous une personne qui connait et comprends les phénomènes en jeu en électricité. De mon côté dans ce domaine j'ai conçu et réalisé des processeurs d'ordinateurs, et je ne me vante pas de ça pour faire croire que j'ai les connaissances en électricité qui me permettent d'affirmer que les lignes de transport de forte puissance induisent le besoin de recourir à la très haute tension.
Mais puisque vous dites que cela a été votre métier, je vous suggère de lire un de mes ouvrages qui couvre son évolution depuis sa naissance jusqu'à l'entrée dans le XXIe siècle :
"De la mécanographie à l'informatique, 50 ans d'évolutions" chez ISTE-édition. Vous êtes touchant de naïveté.

gautier

Qui est là à se vanter ? pas moi certainement et je connais ce domaine sans avoir besoin de lire vos ouvrages. J'ai une formation en électricité et électronique (et informatique) qui me permet de comprendre beaucoup de choses dans ce domaine. Tout simplement et sans me vanter comme vous le faites.

Serge Rochain

Bon je vais alors reposer la question dont j'attends enfin une réponse de la part d'un nucléophile qui dit bien comprendre l'électrotechnique :

Comment régule-t-on la puissance de sortie sur le réseau d'un réacteur nucléaire ? Quel différence un réacteur dispatchable présente-t-il avec un qui ne l'est pas ?
A vous Cochelin

Serge Rochain

Ah bon ? Vous ne vous vantez pas de votre passé en informatique pour prétendre avoir les connaissance requise en électricité pour intervenir dans ce débat ? Alors qui a écrit ça :
"Je ne suis pas né de la dernière pluie et j'ai œuvré pendant plusieurs années à la mise en route d'ordinateurs chez Honeywell Bull." ?

Et plus bas vous prétendez que je ne supporte pas que vous ayez dit :
"Vous n'avez pas supporté que je justifiais l'utilisation de réseaux THT pour réduire les pertes du transport d'électricité de flux importants, ce qui induit moins d'intensité (et donc moins de pertes) lorsque les tensions sont plus élevées"
Alors que je le dis depuis le début de la controverse : plus la puissance est élevée, plus il faut élever la tension pour diminuer l'intensité, et pas que les pertes par effet joules, mais aussi et surtout la section des conducteurs ! Donc plus on concentre la production d'énergie comme avec les centrales nucléaires, plus il faut élever la tension jusqu'à aboutir à une impossibilité économique d'enterrer les lignes. Alors que des productions diffuses comme le sont les lieux de consommation peuvent rester à des puissances faibles et donc des tension peu élevée tout en restant à des intensités également faible et pouvant êtres souterraines de façon économique.
Gautier/Cochelin même combat ----------> Tout faux

gautier

Votre modèle de productions diffuses sans lignes THT est un modèle du passé puisque toue les pays avancés au plan économique multiplient ces lignes pour sécuriser l'approvisionnement et la sécurisation électrique des pays, quelques soient les sources, y compris les "renouvelables" que je ne refuse pas à priori, mais incapables actuellement de mettre fin aux grosses consommations d' énergies fossiles. L'Allemagne et les Pays-Bas nous en apportent la preuve en Décembre 2020 et mi-Janvier 2021 en ayant plus sollicité ces sources de thermique fossile pour suppléer la moindre production des renouvelables. Vous n'acceptez pas ces preuves car vous ne voulez pas voir la vérité.
Sur mon passé professionnel, j'ai précisé quelques éléments pour vous dispenser de vos leçons d'électricité. Cela vous fait du bien d'étaler votre savoir, et je le comprends actuellement.

Serge Rochain

Parce que vous trouvez que le nucléaire a réussi à mettre fin aux grosses consommations de fossiles ?
Ca fait 60 ans qu'il sévit sur la planète et n'en n'est pas venu à bout, ne demandez pas aux renouvelables de réaliser le miracle en moins de 20 ans.
Un peu de logique au moins !!
Contrairement à vous, je n'ai jamais mis en avant mes compétences informatique pour crédibiliser me dires en électricité, lesquelles sont à puiser dans celle de l'astrophysicien.
Aider des clients à démarrer l'usage de l'ordinateur qu'il louait ou avait acheté (plus tard car ce n'était pas le cas au début) ne supposait pas des connaissances particulières en électricité. Au mieux les techniciens de maintenance qui assuraient les visites préventives et les dépannages occasionnels avaient-ils quelques connaissances en électricité bien que cela comptait moins que les outils essentiellement de diagnostics logiciel pour déterminer l'origine d'un défaut de fonctionnement. Vous savez, 50 ans dans ce métier ça en fait voir de toutes les couleurs. Si je vous racontais tout.... Mais vous savez, vous m'êtes plutôt sympathique, peut-être est-ce du à cette petite partie commune de notre vie professionnelle. Aussi, si vous le voulez bien, comme j'imagine que vous ne voulez pas mettre votre mail sur ce forum, ce que je comprends tres bien, envoyez moi un message et comme cela je pourrai vous envoyer le PDF de "De la mécanographie à l'informatique, 50 ans d'évolution" ce la vous rappellera certainement votre jeunesse. Moi je me fiche pas mal que mon mail soit connu il est tellement facile à trouver : [email protected]
A bientôt ?

gautier

Je comprends que vous trouviez moyen sur ce ou ces forum d'occuper votre temps libre mais nous tournons en rond et vous faites souvent diversion.
Sur le premier pont, la France, avec son programme nucléaire, a réussi quand-même a réduire très fortement sa sollicitation du thermique fossile pour sa production d'électricité contrairement à beaucoup de pays, et je pense que ce point est incontestable. https://bilan-electrique-2019.rte-france.com/synthese-les-faits-marquan… Et sur le deuxième point, ce que vous pensez est inexact. Mon passage par l'informatique s'est opéré après le passage en fabrication, mise en route, dépannage d'ordinateurs sur les lignes 58 et 61 de Bull à Angers et Paris. Donc je connais bien les bases de l'électricité et électronique. Puis élaboration d'interfaces d'aides à la mise au point sortie usine et contrôle qualité. S'en suivirent formation au langage machine, G.ESAL; Mincobol. COBOL et FORTRAN. J'ai connu dans les débuts les cartes perforées jusqu'aux microordinateurs. cela ne m'empêche pas d'avoir un avis sur notre mix électrique national et son devenir.

Serge Rochain

Détrompez-vous, je ne trouve pas ici moyen d’occuper mes temps libre, je n’ai pas de temps de libre, et je n’en n’ai jamais eu. J’y suis pour deux raisons. Un certain nombre de personnes (très peu mais néanmoins, il y en a) qui n’ont pas les idées très claires sur ce qui me parait important, le choix de la solution pour la fourniture d’électricité de la France pour une échéance longue qui nous mènera jusqu’au début du siècle prochain, ne peuvent pas se laisser influencer par une seule tendance idéologique dominante, celle qui nous a servi durant les 60 ans dernières années et qu’insupporte l’idée d’être éventuellement remplacé par autre chose. Comme toute novation, les ENR sont fortement handicapées par défaut de soutien de ceux qui ont fait carrière dans le nucléaire et qui ont dans les instances officielles technique et scientifiques obtenu les postes de prestige et dont la voix fait autorité dans les débats et le plus souvent relayée par de multiples petits soldats convaincus qu’ils ne peuvent pas se tromper car ils « représentent » ces sachants dont personne, et surtout eux, ne sauraient remettre la parole et l’autorité en doute, allant même jusqu’à s’identifier à eux bien que ne comprenant pas le premier mot de leur discours. Par exemple, le nucléaire est réputé pilotable (ce qui est faux à 90%) mais puisque c’est même écrit dans les sites EDF c’est forcément vrai. Pilotable oui, mais ce mot correspond à une fonction qui n’est pas celle qui se trouve dans la tête du commun des mortels et qui correspond à la fonction de suivi de charge, c’est-à-dire faire varier la production pour la maintenir en adéquation avec la consommation instantané des utilisateurs d’électricité connectés sur le réseau, ce qui en terme technique EDF n’est pas pilotable mais dispatchable.
Le terme de pilotage correspond à l’opération qui consiste à maintenir la réaction en chaine avec un coefficient appelé K au niveau 1 où des nombreux neutrons libérés par la désintégration d’un noyau d’uranium 235, un seul d’entre eux est « autorisé » à désintégrer un autre noyau afin que la réaction en chaine, ni ne s’étouffe, ni ne s’amplifie (le contraire de ce que l’on fait dans une bombe), c’est-à-dire garder en permanence K le plus voisin de 1. Cela est réaliser non pas en surveillant chaque désintégration bien sûr, mais par la mesure de la température et de son homogénéité dans la cuve et en fonction des variations par la manœuvre de barres (généralement de bore) dites neutrophages qui absorbent les neutrons surnuméraires. Ce n’est donc pas le pilotage permettant le suivi de charge qui est la fonction de dispatching. Or puisque vous avez des connaissances à priori suffisantes en électricité vous savez sans doute que la tension d’un générateur, quel qu’il soit n’est pas constante mais dépend bien sûr des caractéristiques du générateur (Batterie, pile, dynamo, alternateur), mais aussi de la charge qui lui est appliquée. Aussi cette charge étant variable dans le temps, il est nécessaire que le générateur, l’alternateur en l’occurrence puisse faire varier sa tension pour soit la rehausser quand la charge augmente soit la diminuer quand la charge diminue afin de garder le niveau constant. Cela ne peut se faire qu’en faisant varier le courant d’excitation de l’inducteur de l’alternateur, donc exclu du dispatching les réacteurs équipés d’aimants permanents, c’est-à-dire les ¾ des réacteurs du parc, notamment les 32 plus anciens d’une puissance constante de 900 MW.
Pour les autres l’opération n’est possible que dans une fourchette du cycle de vie du combustible.
La chute de tension résultant d’une charge supplémentaire appliquée sur le réseau entraine un ralentissement de la rotation de l’arbre Turbine-rotor-de-l’alternateur pour conservation du moment cinétique (équilibre mécanique) et une chute de la fréquence de l’onde que le pilote de tranche compense aussitôt par une ouverture plus grande de la vanne de vapeur alimentant la turbine, ce qui va la ré-accélérer pour récupérer la bonne fréquence mais aussi ce qui va faire à son tour chuter la température de la cuve par échappement thermique. Il doit donc simultanément reculer les barres neutrophages de commande pour augmenter légèrement le coefficient K qui va devenir K>1 et remonter la température. Mais tout ceci ne peut être fait que par petites touches afin de ne pas entrer dans un cycle incontrôlable ou K devenu tellement grand que l’emballement devient irrécupérable et c’est la catastrophe. Voilà ce qui explique le manque de réactivité du nucléaire pour réagir aux variations de charge. Car entre ces « petites touches », le pilote doit attendre que le rééquilibrage de la chaine allant de la position des barres de commandes neutrophages à la fréquence du courant de sortie de l’alternateur soit à nouveau parfait avant de recommencer l’opération d’une nouvelle petite touche, alors que dans une centrale à gaz ou l’ouverture du robinet de la chute d’eau, il n’y a aucune précaution particulière à prendre et le pilote de la centrale allume tous les bruleurs à gaz dont il a besoin pour atteindre la température nécessaire à la pression de vapeur dont il a besoin sans crainte de déclencher un séisme nucléaire, comme le pilote du barrage qui ouvre aussi grand qu’il veut les vannes du barrage directement à la hauteur du besoin quelle que soit la chute de tension imposée par la nouvelle charge.
Indépendamment de la lenteur à laquelle peut se faire cette série de manœuvre sur le réacteur nucléaire, une autre restriction s’impose, liée au cycle de vie du combustible. Juste après le rechargement du combustible et des barres de contrôle, les barres neutrophages sont neuves mais elles se saturent dans le temps par les opérations de pilotages et de dispatching et n’offrent plus assez de ressources pour permettre cette dernière opération dans le dernier quart de la durée de vie du combustible avant qu’il y ait un nouveau rechargement, et bien que le réacteur soit équipé de tous les dispositifs nécessaire aux opérations de dispatching il en est exclu durant ce dernier quart de vie les ressources restantes étant mobilisées pour la sécurité du coefficient K. Voilà vous savez tout, ou presque sur ce qu’il en est de la soit disant pilotabilité du nucléaire. D’ailleurs la plupart des réacteurs dans le monde, plus de 400, fonctionnent en mode de base, à production constante. La plupart des dispatchers sont en France et en Allemagne (ce sont ceux qui leur restent), et en France ce sont les derniers construits mais on se sert rarement de leurs possibilités car bien moins réactifs que notre hydraulique et les centrales gaz, ce qui explique ce que vous voyez tous les matins sur les courbes de RTE au démarrage de l’activité économique.
Comment voulez-vous détromper le quidam moyen à qui on répète que si on met de l’éolien ou du solaire à la place du nucléaire on met du non-pilotable à la place du pilotable ?
La réalité est que l’on met du pilotable sous condition de foisonnement à la place d’un socle de production constante nucléaire. Ce qui fait que la seule vrai question en l’occurrence est « Est-ce qu’un foisonnement du mix éolien solaire est capable de remplacer le socle de la production nucléaire constante avec l’aide, dans les périodes défavorables que l’on connait statistiquement, d’un complément par des renouvelables permanents comme l’hydraulique, le biogaz… » ?
Les études réalisés sur la base des archives de météo-France démontre que OUI à travers plusieurs études. Ces études ne peuvent être que théorique tant qu’un parc éolien homogène n’est pas déployé, qu’un parc solaire n’est pas non plus déployé dans les mêmes conditions et que la production de biogaz n’est pas suffisante. Mais cela de la même manière que tant que l’on n’avait pas construit un nombre suffisant de réacteurs nucléaires, et le réseau de distribution hiérarchisé qui va avec n’était pas non plus construit. Mais il était aussi démontré théoriquement qu’il était impossible d’avoir une production nucléaire 100% tout simplement par ce qu’il ne pouvait pas avoir la réactivité nécessaire pour garantir l’équilibre du réseau quel que soit la charge et que l’hydraulique lui restait nécessaire et bien que nous disposions d’une formidable réserve en barrage, le gaz aussi restait nécessaire.

Mais alors il faut expliquer ce que tout cela veut dire à quelqu’un qui n’a aucune connaissance technique car pour le foisonnement il y en a au moins trois fois plus à dire que sur la différence entre pilotage et dispatching. Je ne peux souvent simplement que dire « c’est faux vous croyez des sornettes qui arrangent bien les nucléophiles et n’arrangent que lui » à mes interlocuteurs, le plus souvent eux-mêmes ignorants de ces choses….. Alors quand vous venez me dire que je suis de mauvaise foi……..
La deuxième raison qui me fait venir, c’est la mesure du niveau des « échanges » notamment des fans de Jancovici qui en sont encore à « Quand il n’y a pas de vent le train s’arrête » ou encore, « Vous ne savez pas qu’il n’y a pas de Soleil la nuit ? » et tout ça à des gens à qui l’idée n’est même jamais venue de relever sur leur compteur ce qu’ils consommaient le jour et la nuit lorsqu’ils dorment. Des gens qui n’essaient même pas de vérifier ce qui est facilement vérifiable et que chacun peut faire même sans grandes connaissances mais qui n’hésitent pas à balancer des chiffres sans se soucier de savoir d’où ils viennent mais avec l’aplomb de celui qui sait…… parce qu’on lui a dit et que ça confortait sa position. .Et mon constat est que la quasi-totalité des arguments ne sont que des rabâchages de perroquets
Je ne vois pas ce qui vous permet de dire que je fais diversion, en revanche dès que je pose une question précise dont la seule réponse avouable n’est pas favorable au nucléaire on me réponds sur un sujet qui n’a rien à voir, où on minimise (réponse générale sur des déchets millénaires), où on se lance dans la science-fiction (réponse sur la finitude comparée du Soleil et de la disponibilité de l’uranium, dont on essaie de me faire croire que le métal le plus rare de la planète et plus abondant que le néodyme qui est utilisé dans certaines éoliennes) Et tout ça par des gens qui n’ont jamais consulté un site de géophysique et qui se donnent l’aire de vouloir vous apprendre quelque chose en vous débitant ce qui est déjà donné dans un post 3 messages plus haut, lui-même perroquetage d’un post lu sur un autre site….sans jamais mettre en doute ne serait-ce que sa vraisemblance, ……..c’est consternant de bêtise.
Quant à se vanter comme vous le faites au nom de la France « qu’avec son programme nucléaire, a réussi quand-même a réduire très fortement sa sollicitation du thermique fossile pour sa production d'électricité contrairement à beaucoup de pays, et je pense que ce point est incontestable » : La France n’a rien réussi, c’est le hasard ou plutôt notre instinct guerrier qui nous a poussé vers le nucléaire mais d’une part, sans vision à long terme ni volonté délibéré de ne pas émettre du CO2, alors baissons d’un ton et ne prétendons pas que c’est LA solution car si le monde devait suivre cette voie ce n’est pas 60 ou 80 ou 100 ans de disponibilité d’uranium que nous aurions mais entre 5 et 10 ans seulement, le temps pour les autres de construire leurs centrales, en revanche les petits tas de déchets nucléaires seraient bien partout inondant la planète avec pour certains états une tendance historique à prendre l’océan pour leur poubelle.

Pour ce qui est de votre activité chez Bull je vois très bien de qui il s’agit, la lignée des petits systèmes de gestion qui a fait suite au GE-55, 58 et level 61 puis ensuite level 62 qui venait de chez Olivetti. Je ne sais pas votre formation mais je vois très bien votre activité. J’ai embauché d’excellent techniciens de maintenance qui venait de votre activité lorsque j’ai créé une société de maintenance pour une multinationale fiduciaire avec laquelle 20 ans plus tard j’ai toujours d’excellentes relation, et la filiale informatique s’étant maintenant sur tous les continents. Vous me parlez de programmation G.SAL, mais je me souviens que (archives de mon bouquin sur l’histoire informatique) la programmation sur les plus petits modèle se faisait à travers les PROSPER et que GESA/EOS-C (GEneral Symbolic Assembly Language) ne pouvait fonctionner que sur les modèles disposant d’au moins 5000 octets, ce qui ferait rire aujourd’hui. Quant à Fortran et Cobol ce n’est pas sur cette ligne de matériel que vous les avez utilisés, ils n’auraient même jamais pu supporter le compilateur de ces langages. Quant aux débuts de la carte perforée, ils sont bien antérieurs à tout cela et remontent aux années trentes que ni vous ni mois n’avons connus. Pour moi, le début c’est la fin des années 50.
Ma proposition reste ouverte en tous cas.

Gautier

Vous ne connaissez pas Amsterdam entouré de nombreuses lignes THT pour alimenter les habitants. C'est quand-même lié aux grandes concentrations urbaines et on trouve cela dans tous les pays; Même Oslo en est entourée, et sans centrales nucléaires dans ce pays.

Serge Rochain

Si je connais bien au contraire, et le Ring de Rotterdam également Gautier ainsi que Kinder dish van Alblaserdamm où je suis reté plusieurs semaines, jolis paysages avec tous ces moulins sans aucun pylône en arrière plan j'ai de belles photos de tout cela Vous tombez très mal dans votre coup de bluff Gautier

Rochain

Cessez de bétonner sur cette idée stupide deligne THT de dépliant publicitaire d'un électricien nationale qui ne rêve que d'avoir sa centrale nucléaire pour paraître moderne,. Car chez les frustrés ça fait moderne

Serge Rochain

Si ça ne tient pas debout faite donc passer nos 105000 Km de lignes THT 400 000 V en souterrain, mais surtout, payez la facture.

sirius

Siéger en CDNPS (ex commission de sites ) permet de constater qu'il est impossible de défendre les paysages . les conclusions de cette instance ne sont que consultatives et le préfet n'hésite pas à ne pas les retenir si elles contrarient les promoteurs .
Par ailleurs les ex ZDE devaient permettre de définir les zones à protéger des machines , dans notre département ce sont 95 % des communes qui s'étaient vues classées Favorables aux éoliennes !
On peut donc craindre le pire .

Serge Rochain

Pas d'éolienne chez vous du moment qu'ailleurs une centrale nucléaire produit votre courant.

sirius

A M. R.
Il n'est pas question de proximité personnelle mais de protection des sites patrimoniaux , par exemple la Montagne Sainte-Victoire ou le paysage de Marcel Proust ou encore du Mont St Michel sauvé en dernier recours par la protection UNESCO .

FLUCHERE

Comment avoir confiance en Macron ?
A Pau, il déclare quand il va voir Bayrou que les Français sont hostiles à l'implantation d'éoliennes et qu'on ne pourra pas les forcer.
Et qu'est ce qu'il fait après le décret Lecornu ? Encore pire. Faudra-t-il que les ruraux tant méprisés par les citadins se mettent à les dynamiter pour qu'on les écoute en haut lieu. Il y en a assez de ces moulins à vent qui défigurent nos beaux paysages et dévalorisent tout l'habitat proche.
N'en déplaise à Monsieur Rochain, les éoliennes produisaient 0,9 GW la semaine dernière quand la France consommait 88,5 GW. On voit ainsi qu'elles ne servent à rien au moment où l'on en aurait le plus besoin. Au fait le nucléaire produisait 51,2 GW au même moment.
J'attends toujours les projets sur Fourvière et l'Ouest Lyonnais.

BertrandP

C'est épouvantable cette course horrible aux moulins à vent... Autant de nuisances et d'énergie mobilisées à ériger ces bidules pour un aussi piètre rendement... le résultat de 30 ans de désinformation sur le nucléaire, et nous voilà à tuer ce qui aurait pu continuer à nous rendre parmi les moins pollueurs en CO2... et on fait pousser ces choses même en mer, à grand coups de centaines de tonnes de béton et d'acier... c'est affligeant...

marjolaine

j'ai lu (en diagonale le combat de coqs Gautier- Rochain-
Votre bonne question en l’occurrence est « Est-ce qu’un foisonnement du mix éolien solaire est capable de remplacer le socle de la production nucléaire constante avec l’aide, dans les périodes défavorables que l’on connait statistiquement, d’un complément par des renouvelables permanents comme l’hydraulique, le biogaz… » ?
j'y réponds, en toute simplicité
1- le foisonnement n'existe pas et c'est prouvé par des études. = il y a des anticyclones sur toute l'Europe, parfois, eh oui...
2- Donc il ya aura toujours des moments où il n'y aura pas de vent PARTOUT et il faudra donc avoir la même puissance d'"Energie en réserve (pilotable ET réglable) , autant que celle des éoliennes installées , qu'on en mette 16 000 ou plus ce sont les 16 000 qui ne produiront pas
3- l'hydraulique ça ne suffit pas, si vs êtes ingénieur, vous pouvez le prouver, et on ne reconstruira pas des grands barrages
4- autant ne pas mettre d'éoliennes , donc j'ai répondu à votre question cruciale : les éoliennes ne servent à rien
Maintenant quand vous les comparez avec du nucléaire, vous êtes comme les français binaires et pas très malins, parce que ça ne se compare pas
- rien à voir en terme d'échelle (voir la production de nos 8000 éoliennes!!! des peanuts % à nos besoins)
- rien à voir entre une énergie fatale et une énergie pilotable et réglable
je suis sidérée de lire des propos d'un ingénieur qui n'a même pas de bon sens, et qui l'étale sur ses connaissances du nucléaire... ça détourne bien le sujet qui est = les éoliennes ça n'a pas d'utilité pour la planète = c'est du CO2 (même peu) en plus
on peut remplacer le nucléaire par autre chose : les centrales à flamme ou les centrales thermiques à charbon, mais pas les éoliennes!!!!!!!!
il faut choisir ... je suis pour continuer le nucléaire en attendant la fusion , et surtout avec la 4è génération on aura de quoi utiliser les déchets pour > de 100 ans. Et peu d'émission de cO2

delort

La chance qu'a le nucléaire existant aujourd'hui c'est que la demande d’électricité pourrait augmenter a moyen terme et que l'on est simultanément dans une situation financière peu favorable, et la contrainte C02 - repoussée vers l’électricité pour éviter de regarder vers les gros secteurs agricole, transport et bâtiment. Maintenant, il n'y a aucun pays démocratique ou la désinformation publique et le dessaisissement du sujet nucléaire n'arrive au niveau de la France et de loin ! On nous prend pour des enfants, point ! Ce que je vois venir : aucune avancée C02 en France sur les dix ans, car les EnR sont bridées que la seule voie discutable de l’électrification "sans rien changer" telle qu'elle est proposée ne pourra pas être déployée faute d’électricité supplémentaire bon marché et décarbonée. Le seul objectif pour le secteur nucléaire (et EDF) c'est d'être comme il est aujourd’hui dans 10 ans (ca sera dur je crois) ce n'est pas de favoriser l'activité locale et aider à diviser par 6 l'impact C02 par habitant des français en moins de trente ans.

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