GE Belfort : la direction envisage de réduire le plan social de « seulement » 30 postes selon l'intersyndicale

  • AFP
  • parue le

La direction de General Electric (GE) veut réduire de 30 postes "seulement" le nombre de suppressions initialement prévues dans son plan social concernant le site de Belfort, passant de 792 à 762 postes supprimés, a affirmé mercredi l'intersyndicale. 

Sollicitée par l'AFP, le direction de GE s'est refusée à tout commentaire sur le nombre de suppression de postes désormais envisagé. Elle s'est bornée à indiquer qu'elle "acceptait une réunion demain jeudi pour écouter les propositions de l'intersyndicale", sans plus de précisions.

En juin, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait exhorté GE à revoir à la baisse le nombre de suppressions d'emplois prévues.

Il avait demandé au groupe "d'améliorer très significativement" son plan de restructuration, en septembre, lors du comité de suivi des engagements pris par GE en 2014 dans le cadre du rachat des activités d'Alstom dans l'énergie. La direction de GE avait assuré travailler à une amélioration de son projet.

Mais celle-ci "a déclaré au comité de groupe européen (des) 24 et 25 septembre qu'elle envisageait de réduire seulement de 30 postes le nombre initial de 792 postes supprimés dans l'entité turbine à gaz" du site belfortain, a indiqué mercredi Philippe Petitcolin, délégué CFE-CGC, dans le communiqué de l'intersyndicale .

GE emploie quelque 4.300 salariés à Belfort, dont 1.900 dans l'entité qui fabrique des turbines à gaz, la plus durement touchée.

Dans son communiqué, l'intersyndicale se dit "prête à discuter de la mise en place dès début 2020, d'un plan senior et d'un plan de départs volontaires", "tout en garantissant un effectif assurant la pérennité de l'entreprise", mais "dans le cadre du projet d'entreprise alternatif" qu'elle a élaboré et proposé à la direction.

"Ce projet écarte toute délocalisation d'activité compte-tenu des risques importants pour le business gaz au regard du retour d'expérience des précédentes délocalisations d'activités hors de Belfort", estime l'intersyndicale.

Elle "propose donc (à la direction) d'ouvrir une négociation sur un véritable projet d'entreprise +Belfort centre mondial 50 Hz+, conformément à l'accord du 4 novembre 2014 signé entre GE et l'Etat français".

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