GE Belfort : levée du blocage d'un composant de turbine destiné à l'Angleterre

  • AFP
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Les salariés de General Electric (GE) à Belfort qui se relayaient depuis huit jours pour bloquer le départ d'un composant de turbine destiné à une centrale nucléaire anglaise, afin de protester contre un plan social, ont levé leur barrage jeudi, selon des sources concordantes.

Ils ont accepté de mettre fin au blocage après avoir notamment obtenu de la direction qu'il n'y ait pas de licenciements imposés dans le cadre du plan social qui touche l'entité Steam Power Systems, la filière nucléaire et charbon de GE. "Nous avons l'assurance qu'il y ait zéro départ contraint", a précisé à l'AFP Laurent Humbert, élu CFE-CGC au comité social et économique.

Le plan social qui vise cette filière prévoyait initialement 238 suppressions d'emplois, mais les négociations entre les syndicats et la direction ont permis de réduire ce nombre à 144. "La direction de GE Steam Power Systems a conclu un accord avec les organisations syndicales à la suite d'un dialogue constructif. L'accord soutient notre engagement commun envers l'industrie nucléaire française et les compétences nécessaires pour assurer son avenir", a estimé la direction du groupe américain.

Depuis huit jours, les salariés de l'entité Steam Power empêchaient le départ d'un rotor de turbine à vapeur, une pièce de haute technologie de 250 tonnes, vers la centrale anglaise en construction de Hinkley Point C, un projet d'EDF.

Mercredi, environ 300 personnes avaient manifesté aux côtés des salariés devant l'entrée du site, pour leur exprimer leur soutien.

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