General Electric à Villeurbanne: la CGT craint « une centaine » de suppressions de postes

  • AFP
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Le syndicat CGT dénonce le projet de transfert de l'activité montage du site de General Electric à Villeurbanne (Rhône) vers le site d'Aix-les-Bains (Savoie), craignant la suppression d'une "centaine" de postes.

"On estime que 100 à 120 personnes seront concernées et que l'impact pour les ouvriers sera important, de même que chez les techniciens et les cadres car il y aura quelques reclassements mais pas à 100%", a déclaré à l'AFP le délégué syndical central pour l'activité Grid Solutions, Serge Paolozzi.

Une première réunion avec la direction est prévue vendredi. Le site de Villeurbanne regroupe actuellement environ 500 personnes, dont environ la moitié sur l'activité montage.

Selon M. Paolozzi, ce transfert de l'activité de montage de disjoncteurs haute tension visant à "massifier la production à Aix-les-Bains", tandis que serait conservée à Villeurbanne notamment l'entité de recherche et développement, ainsi que des bureaux d'études, devrait intervenir en août 2020.

Les services après-vente et une entité d'ingénierie basés dans des locaux en location à Saint-Priest, en banlieue lyonnaise, réintègreraient quant à eux le site de Villeurbanne pour "faire une économie financière", a précisé le délégué CGT.

"Beaucoup à Villeurbanne craignent un plan à étapes avec par la suite un deuxième transfert des bureaux d'études", qui comptent "environ 80 personnes", a ajouté M. Paolozzi.

Contactée par l'AFP, l'entreprise s'est contentée de rappeler qu'"une réunion avec le Comité Central d'Entreprise France a été fixée au 21 juin". "Aujourd'hui, nous ne sommes pas en mesure de partager les informations qui seront discutées en priorité avec nos représentants du personnel", a-t-elle ajouté.

General Electric a récemment annoncé un vaste plan social, qui doit conduire à la suppression de 1 050 emplois en France, dont 800 sur le site de Belfort produisant des turbines à gaz. L'acquisition du pôle énergie d'Alstom s'était accompagnée de la promesse de GE, non tenue, de créer 1 000 emplois nets en France d'ici à la fin de 2018.

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