Le groupe Ineos annonce un investissement de 3 milliards d'euros dans un nouveau site à Anvers

  • AFP
  • parue le

Le géant de la pétrochimie Ineos a annoncé un investissement de 3 milliards d'euros pour construire un nouveau site à Anvers en Belgique, où il emploie déjà 2 500 personnes sur neuf sites.

Le groupe présent notamment en Europe et en Amérique va bâtir une usine de déshydrogénation du propane (PDH) et une unité de craquage, qui transformeront respectivement le propane et l’éthane en propylène et éthylène.

Le PDG du groupe, le milliardaire britannique Jim Ratcliffe, a assuré que l'investissement dans cette usine constituait "le plus important de ce type en Europe depuis une génération" et "un développement majeur pour l'industrie pétrochimique en Europe", dans un communiqué publié sur le site d'Ineos.

Le nouveau complexe prévu sera connecté à d'autres sites du groupe en Europe via des pipelines. La Belgique constitue déjà un pays important pour Ineos qui y dispose de neuf sites industriels, dont six à Anvers même. "La décision de construire ici souligne notre relation de longue date avec le port d'Anvers, la ville d'Anvers, le gouvernement de Flandre et celui de la Belgique", s'est félicité le directeur général du projet chez Ineos, John McNally.

Créée en 1998 par Jim Ratcliffe, Ineos réalise un chiffre d'affaires annuel de 60 milliards de dollars et emploie plus de 19 000 personnes sur ses 171 sites dans 24 pays. Ce groupe parti de peu a grandi à coup d'acquisitions, dont celle en 2005 du groupe de pétrochimie Innovene, filiale de BP, pour 9 milliards de dollars, qui lui a permis de changer de dimension et de prendre sous son égide la raffinerie géante de Grangemouth en Ecosse.

Hormis ses activités dans les hydrocarbures, Ineos est présent dans toute une gamme de produits chimiques qui finissent dans de nombreux produits du quotidien, du gel douche aux médicaments.

Agé de 66 ans, M. Ratcliffe est devenu la première fortune britannique en 2018 avec un patrimoine estimé à 21 milliards de livres (24 milliards d'euros), selon un classement établi par le Sunday Times. Il possède 62% d'Ineos, qui n'est pas cotée en Bourse.

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