La Grande Europe en sommet à Prague pour se rassembler face à Moscou

  • AFP
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Le dirigeants de l'Union européenne et leurs homologues du continent vont se réunir jeudi et vendredi à Prague pour discuter des réponses aux conséquences dramatiques de la guerre russe en Ukraine, selon le président du Conseil européen Charles Michel.

"Dans quelques jours, nous nous réunirons à Prague pour deux événements importants: la première réunion de la Communauté politique européenne le 6 octobre, et une réunion informelle du Conseil européen le lendemain", a-t-il annoncé dimanche dans la lettre d'invitation aux dirigeants de l'UE.

"Nous avons convenu de lancer la Communauté politique européenne dans le but de rassembler les pays du continent", a-t-il souligné. Les dirigeants de 17 pays européens (Royaume-Uni, Turquie, les 6 pays des Balkans occidentaux, la Suisse, la Norvège, l'Islande, le Liechtenstein, l'Ukraine, la Géorgie, la Moldavie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan) ont été invités.

"L'ambition est de réunir les dirigeants sur un pied d'égalité et de favoriser le dialogue politique et la coopération sur les questions d'intérêt commun afin qu'ensemble, nous oeuvrions au renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la prospérité de l'Europe dans son ensemble", a insisté Charles Michel.

La réunion commencera jeudi à 13H00 (11H00 GMT) au château de Prague par une session plénière. Elle sera suivie par des "tables rondes et des rencontres bilatérales", a-t-il indiqué. Un dîner de travail clôturera cette première réunion de la Communauté politique européenne, mais "aucun résultat formel écrit n'est envisagé", a-t-il précisé.

Les dirigeants des 27 pays de l'UE se retrouveront vendredi pour un sommet informel au cours duquel ils aborderont "trois questions urgentes liées entre elles: la guerre de la Russie en Ukraine, l'énergie et la situation économique", selon M. Michel.

"Nous discuterons de la manière de continuer à apporter un solide soutien économique, militaire, politique et financier à l'Ukraine, aussi longtemps qu'il le faudra et nous examinerons la meilleure façon de protéger nos infrastructures critiques", a expliqué Charles Michel.

Les consultations doivent également permettre de "remédier aux prix élevés pour les ménages et les entreprises, de soutenir la croissance et l'emploi et de protéger les personnes vulnérables qui souffrent le plus des factures énergétiques élevées", a-t-il insisté.

"La clé sera notre capacité à rester unis et à coordonner notre réponse politique, dans un esprit de solidarité et de défense de nos intérêts communs", a-t-il soutenu.

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