L'Agence France nucléaire international disparaît après près de 10 ans d'existence

  • AFP
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L'Agence France nucléaire international, créée en 2008 pour fournir une assistance technique aux pays désireux de développer l'énergie nucléaire civile, a été dissoute, selon un arrêté publié samedi au Journal officiel.

"Cette agence est en effet supprimée afin de simplifier la structure et la lisibilité de l'accompagnement institutionnel français dans l'énergie nucléaire auprès des partenaires internationaux", est-indiqué dans le décret.

L'organisme avait été fondé sous l'impulsion du président de la République Nicolas Sarkozy, qui avait durant son mandat multiplié les accords bilatéraux de coopération nucléaire civile, ambitionnant de faire de la France un champion mondial du secteur.

Dépendant du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), l'établissement visait à "apporter l'expertise française aux États étrangers" désireux de "préparer leur environnement institutionnel, humain et technique à la mise en place d'une filière nucléaire civile", expliquait alors le gouvernement de François Fillon.

Commentaires

rochain

Un service commercial devenu inutile devant le repli des clients face à une solution dangereuse à travers les accidents de laquelle on peut voir que tout ce qui arrive se produit dans un domaine où l'on a rien prévu car a n'est jamais arrivé dans le passé. Une Leçon toujours incomprise : le futur ne reproduit jamais le passé et ne passe jamais par le même chemin.
Serge Rochain

Pierre-Ernest

Face à l’urgence climatique, l’augmentation des besoins et la nécessité pour certains États de réduire leur dépendance aux énergies fossiles, le nucléaire apparaît être une réponse crédible. Toutefois, beaucoup de pays n’ont pas accès à l’énergie nucléaire, qui suppose une maîtrise de la technologie et un cadre institutionnel adapté. Avec le support de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), plusieurs pays sont en voie d’y accéder comme les Émirats Arabes Unis, la Pologne, la Turquie et l’Arabie Saoudite. La Chine et l'Inde (40 % de la population mondiale) se débrouillent toutes seules dans ce domaine, et explorent des procédés nouveaux (génération 4).
D'autres pays en développement (Afrique) se lancent dans l'utilisation en grand des énergies fossiles pour l'électrification de leur territoire avec l'aide financière et technique de la Chine, puisque la banque mondiale refuse de financer ce type de projet.
Quelle est la meilleure solution ?

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