L'ASN n'a pas été saisie pour donner son avis sur des fermetures de réacteurs nucléaires

  • AFP
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L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) n'a pas été saisie pour donner son avis sur les réacteurs qui pourraient fermer en priorité dans le cadre de la feuille de route énergétique du gouvernement (PPE), a indiqué lundi son président.

"La question d'un arrêt pour des raisons de politique énergétique appartient à ceux qui l'ont en charge", c'est à dire le gouvernement et non l'ASN, a rappelé Pierre-Franck Chevet devant l'Association des journalistes de l'environnement et celle des journalistes de l'énergie (AJE et AJDE).

Mais "ce que j'ai dit au gouvernement, et je peux le répéter publiquement, c'est: demandez à EDF (...), suivant des critères qui vous appartiennent et qui lui appartiennent, de fournir une telle liste" de réacteurs, a-t-il ajouté. Il a évoqué par exemple des critères sociaux, économiques ou encore d'état technique des installations.

"J'ai dit au gouvernement que sur cette base-là, j'étais prêt à donner mon avis sur la cohérence entre ce dossier d'EDF et ce que je savais en termes de sûreté", a poursuivi Pierre-Franck Chevet. Mais "je n'ai pas vu de tel dossier" et "donc je ne me suis pas prononcé", a conclu le responsable, qui doit quitter ses fonctions en novembre pour être remplacé par Bernard Doroszczuk.

Le gouvernement doit présenter à la fin du mois sa Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour les années 2019-2023 et 2023-2028. L'un des gros enjeux sera de déterminer la trajectoire de baisse de la place du nucléaire dans la production d'électricité.

La France, qui a produit près de 72% de son électricité grâce au nucléaire l'an dernier, veut ramener cette part à 50% pour réduire sa dépendance à cette énergie, à un horizon désormais repoussé à 2030 ou 2035.

Commentaires

Atomicboy44

"La France, qui a produit 72% de son électricité grâce au nucléaire l'an dernier, veut ramener cette part à 50% pour réduire sa dépendance à cette énergie, à un horizon désormais repoussé à 2030 ou 2035."

Et augmenter sa dépendance aux combustibles fossiles étranger ainsi que l'électricité bien plus carbonée de ses voisins allemands, danois, espagnols, italiens, anglais, belges, Néerlandais ...

Et ce que je dis en écrivant bien plus carbone est vérifiable ici : electricitymap.org. Tous les pays équipés, même d'un peu de nucléaire sont bien moins émetteur pour leur secteur électrique. Étant donné que toutes les industries métallurgiques et charbonnières sont parties ou ont été fermé en France, nos émissions de COet de polluants se situe dans deux secteurs majeurs comme les transports et le chauffage domestique.

Même avant de partir, PFC émet des hypothèses tout a fait farfelues en disant "ou encore d'état technique des installations."
Ce qui a mon avis est un enfumage du pigiste qui a écrit cette dernière phrase et personne ne peut dire ce qui a vraiment été dit et a propos de quoi quand je lis cette phrase.

"Il a évoqué par exemple des critères sociaux, économiques ou encore d'état technique des installations."

Évoqué ? c'est a dire ? QU'a t-l vraiment dit ? Évoquer signifie un flou. Or il est clair que ce flou est recherché dans la phrase...Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup ! Et qui c'est le loulou qu'est loup dans l'historie ? PFC ou le pigiste en stage découverte de 3eme ?

Et les "+" qui trainent a deux endroits de ce 3eme paragraphe m'évoquent une manipulation de l'AFP, rien de moins.
TOUT le monde sais que dans un tel torchon, personne ne peut faire le tri du vrai et du faux, surtout celui qui la publie.

Il faudrait rappeler qu'EDF et l'ASN ont toujours dit que la sureté des installations est primordiale. Que EDF n'exploite pas sans l'autorisation de l'ASN indépendante....Or dans le cas de Fessenheim, il ne s'agit pas de sureté d'après l'autorité de sureté elle-même. Donc ce n'est que clientélisme électoral qui va appauvrir les milliers de prestataires et les agents qui travaillent dans leur bassins d'emplois depuis plusieurs décennies. Sans compter que l'ASN a fait faire de travaux très lourds sur le radier de ces réacteurs et qu'il ont été menés a bien il y a quelques années déjà.

mais il faudrait aussi rappeler aux présidents de l'ASN qui défilent, autant que les présidents d'EDF (traitre comme Levy ou pas), que d'écorner l'image d'EDF a un cout a long terme. Et que l'ASN ne paye jamais ce cout de dégradation de l'image, et elle peut s'en donner a cœur joie. Pourtant, si l'ASN dégrade trop le bilan économique d'EDF, alors le risque de faire des économies sur la sureté par EDF augmentera. Donc dégradera la situation de la sureté. PFC, toujours a réclamer plus de pognon pour ses gents de sureté a tjrs été ambiguë dans son rôle de président de l'ASN. On s'demande bien s'il a vraiment été neutre un jour s'type là !!

Le prochain, au nom difficilement prononçable et encore plus a écrire ne me semble guère différent bien qu'il étale un CV qui me semble plus conséquent que PFC. Il a été nommé, comme PFC pour faire le sale boulot. Comme un type de la direction RH pour liquider l'entreprise malade.

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