Le déficit commercial de la France s'est creusé en février avec la « reprise marquée des importations énergétiques »

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Le déficit commercial de la France s'est creusé en février pour atteindre 4,8 milliards d'euros en raison d'une reprise "marquée" des importations notamment énergétiques, ont annoncé jeudi les Douanes.

"Hors énergie, le déficit est relativement stable en raison de l'atonie globale des échanges" depuis le début de l'année, notent les Douanes dans leur communiqué. Cette augmentation du déficit intervient "après une période de baisse ininterrompue de juillet à décembre 2020" et s'explique principalement par la "reprise marquée des importations énergétiques". Ainsi, le déficit énergétique, qui se maintenait autour de 2 milliards d'euros chaque mois depuis avril 2020, se creuse de 600 millions en février.

Du côté des exportations, leur progression, entamée depuis juin, ralentit "fortement ces derniers mois". En février, les exportations sont "quasiment stables et atteignent 93% de leur niveau moyen de 2019".

Les Douanes relèvent également que depuis la mise en œuvre du Brexit le 31 décembre, "les échanges avec le Royaume-Uni sont perturbés". Les exportations outre-Manche n'ont pas retrouvé leur niveau antérieur : elles correspondent à 84% de leur niveau mensuel moyen au second semestre 2020.

Concernant la balance des paiements, qui inclut les échanges de services, le déficit se creuse pour atteindre 2,6 milliards, après 2 milliards en janvier, selon la Banque de France. Cette dégradation résulte à la fois de celle du déficit des échanges de biens, mais aussi de la réduction de l'excédent des échanges de services (qui se situe à 1 milliard d'euros contre 1,2 milliard en janvier).

Cet excédent fond en raison de la baisse de l'effondrement du tourisme mondial provoqué par la pandémie de Covid-19 qui affecte particulièrement les pays du sud de l'Europe et la France.

Commentaires

Serge Rochain

Ben oui, on importe massivement notre énergie électrique depuis l'Espagne et surtout depuis l'Allemagne de façon massive, sans compter que 100% de l'uranium nécessaire au réacteurs nucléaires sont importés, tandis que notre Soleil et notre vent ne servent à rien faute de les exploiter, comme notre géothermie, notre bioénergie agricole, nos mers et océans avec leurs ressources énergétiques, marées, courant, houle.... Alors on importe plutôt que développer ces ressources en espérant que l'EPR qui creusera encore les importations finira par fonctionner et justifiera ainsi aux aveugles qu'il faille en construire d'autres.

Brigitte Bertin

Bonsoir, qui vous dit que c'est de l'électricité que l'on importe? Ce n'est pas du tout précisé dans l'article. Ce n'est pas plutôt du gaz et du pétrole?
Ceci dit, vous avez raison, les EnR hors éoliennes et PPV sont sous-exploitées en France: le biogaz, les hydroliennes, l'énergie marémotrice, le solaire thermique.

Serge Rochain

Qui me dit ? La raison, tout simplement, et aussi je l'avoue, les stats accessibles par tous sur le site de RTE par exemple où l'on voit les importation colossales d'électricités depuis presque un an (en fait depuis la sècheresse de l'été 2020 qui as mis KO les centrales refroidies par les rivières) et dont on a du mal à se remettre encore aujourd'hui avec les retard des maintenances et la vétusté du parc. Mais aussi les statistique de la prévention routière qui avec les confinement ont revues à la baisse les déplacements avec le télétravail par exemple qui impacte directement les importations d'hydrocarbure de façon importante, les VE n'étant encore que marginaux en France. Reste le gaz qui n'est pratiquement plus installé en France pour le chauffage avec des restriction réglementaires que vous pouvez savoir dans les publications du site de Batiactu.
Tous converge vers ...... l'importation d'électricité.

Larderet

Le site de RTE affiche pour février 2021 des exportations respectives de 1375 GWh vers l’Angleterre, 1515 GWh vers l’Italie, 1359 GWh vers la Suisse et des imports de 1005 GWh de l’Espagne et de seulement 15 GWh de l’Allemagne. Sans commentaire.

Larderet

L’article de connaissance des énergies portant sur février 2021, je n’ai regardé que ce mois. On pourrait aussi comparer les émissions de CO2 pour les productions électriques respectives.

Serge Rochain

L'Allemagne produit plus que la France depuis toujours également, c'est facile à savoir sur les sites genre Statista par exemple

Gautier

L'Allemagne a augmenté sa consommation de charbon et gaz tous les mois depuis septembre 2020. Où est la transition ?

Serge Rochain

Et d'une seconde à l'autre vous suivez avec votre loupe ? Comparez 2018 à 2019, puis 2019 à 2020, et l'année prochaine vous comparerez 2020 à 2021 et en attendant foutez nous la paix avec vos fantasmes passagers.

Gautier

La méthode scientifique se doit de s'intéresser aux faits et non aux présupposés ou fantasmes des idéologues. On voit ainsi plus précisément l'évolution de la situation dans chaque pays au fil des années.

Serge Rochain

Les faits c'est que chaque année depuis 10 ans la production électrique à partir du charbon et du nucléaire diminue en Allemagne et que celle des renouvelable augmente symétriquement ! Voilà des faits ! Vos mesure à la journée , à la seconde, ou à la semaine ne sont pas des faits, mais des anecdotes.

Gautier

Vous faites bien là référence aux échanges physiques (transferts) et non commerciaux. En fin de compte, l'important est le contenu carbone de l'électricité et l'Allemagne l'a beaucoup augmenté depuis l'été dernier. Les productions solaires et éoliennes sont, par nature, variables d'une année à l'autre. Mais l'Allemagne peut compenser parc son énorme parc thermique fossile dont vous feignez ignorer la présence et la forte sollicitation.

Rochain

Vous ne comprenez décidément rien quand j'écris ACHETÉ et VENDRE je parle d'échange commerciaux !

Serge Rochain

Vous ne comprenez toujours rien. On compare ce qu'on importe ou exporte vers ou depuis l'Allemagne, et on achéte à l'Allemagne plus qu'on ne leur vend.... POINT BARRE, on le sait qu'on exporte plus vers l'Italie, l'Angleterre...... ce n'est pas le sujet.

Gautier

Il peut arriver que la France importe de l'Allemagne dans certain cas. Selon RTE "Il faut noter que les échanges français dépendent directement des écarts de prix entre la France et ses voisins. Il est parfois plus favorable économiquement d’importer de l’énergie plutôt que d’activer des moyens de production plus coûteux sur le territoire. La France se retrouve ainsi en situation d’import sans pour autant être à court de moyen de production. Ceci est vrai également des autres pays quand la France exporte." Exceptionnellement, notre pays peut être importateur net comme en septembre 2020 de 781 GWh de la zone CWE (Belgique-Allemagne). https://assets.rte-france.com/prod/public/2020-10/RTE-Mensuel-Electrici…

Serge Rochain

Arrêtez de raconter n'importe quoi en faisant d'un cas tres particulier une généralité de nos importations massives depuis l'Allemagne de puis des années de façon continue.

Gautier

Vous en êtes à confondre échanges physiques et échanges commerciaux. De plus l'Allemagne exporte en grande partie ses surplus engendrés par les surcapacités des ENRi entrainant beaucoup de prix négatifs. la France profite souvent de ces prix bas ou négatifs plutôt que de mettre en route des moyens pilotables aux coûts plus onéreux. https://allemagne-energies.com/bilans-energetiques/ ou https://energie.lexpansion.com/energies-renouvelables/quand-l-allemagne…

Serge Rochain

Ce n'est pas moi qui confond, c'est vous.... il est clair que vous ne savez pas faire la différence.
Les échanges physiques ne nous intéressent pas pour ce qui nous importent. Ils traduisent simplement que la France, par exemple, est traversée par de l'électricité venant d'un pays pour le relivrer à un autre qui ne dispose d'aucun moyen frontalier de transport avec le premier.
Nous achetons plus d'électricité à l'Allemagne pour en faire directement usage que nous n'en vendons à l'Allemagne pour qu'elle en fasse directement usage. Vous comprenez ça ou il vous faut retourner à l'école primaire Cochelin ?

Gautier

Quelle importance car l'Allemagne dispose d'excédents lorsqu'il y a beaucoup de vent ou de soleil qu'elle vent à bas prix pour ne pas surcharger leur réseau. La France en profite et c'est normal. c'est le marché qui fonctionne avec les prix SPOT. Par contre, lorsque la production éolienne ou solaire PPV est plus faible, comme depuis Septembre dernier, l'Allemagne sollicite plus son parc fossile thermique qui reste conséquent par rapport à la France. Vous en conviendrez. Et alors le contenu carbone de son électricité augmente sensiblement.

Rochain

Vous venez encore d'enfoncer une porte ouverte
Caar si ils ne faisaient pas marcher leurs fossiles quand il y a des baisses de renouvelables c'est qu'ils auraient déjà terminé leur transition.
Ça va donc et c'est déjà donc de moins en moins souvent.

Serge Rochain

Vous racontez de plus en plus n'importe quoi..... vous ne renvoyez pas vers une comparaison entre deux années consécutives et même pas entre deux hivers consécutifs (ce qui pourrait même ne dire qu'un hivers a été plus rigoureux que l'autre et rien d'autre), mais vers un site qui montre l'évolution des capacités installées ce qui ne montre en rien ce qui est effectivement produit et encore moins sur ce qui a été produit ou consommé durant deux hivers consécutifs comme vous le prétendez..... j'en ai assez de vos âneries permanente avec des allégations qui n'ont rien à voir avec les "preuves ?" que vous prétendez apporter

Gautier

C'est vous qui ne comprenez pas que je renvoyais, à la suite de mon commentaire précédent, vers la page du site affichant les capacités installées. Pour ce qui est des productions, et en particulier d'origine fossile, vous allez vers la page correspondante et affichez les productions mensuelles. pas plus compliqué que cela. Et si la production d'origine thermique fossile a bien augmenté, c'est parce que les ENRi et biomasse n'ont pas été à la hauteur. Ne racontez pas n'importe quoi !

Blaizot

1500 éoliennes offshore en Allemagne , aucune en France : chercher l'erreur !
d'immenses centrales au charbon en Allemagne dont la dernière un monstre de 1400 MW connectée en 2020 , fermeture des 4 toutes petites centrales, à commencer par celle du Havre et de Gardane en France : chercher l'erreur !

JEAN-JACQUES ROYANT

Et si nous produisions en France du pétrole et du gaz
Nos écologistes prônent l'économie locale, mais nous faisons venir ces produits de l'autre bout du Monde.
Le gaz de Lacq nous a alimenté pendant des décennies, le pétrole de la région aquitaine ou parisienne n'a jamais pollué l'environnement...j'y étais
Et nous savons faire ces choses très proprement.
Tous nos pays voisins produisent en masse, vous mangez bien du saumon venant d'Ecosse ou de Norvège...il est propre...

Serge Rochain

Le problème c'est que le gaz de Lacq c'est fini, on a séché la nappe.
La seule chose que nous avons encore en France, c'est du vent, du Soleil, une production agricole de biogaz, des rivières avec des barrages, des mers et océans avec leur ressources en marées, courants, et houle, une géothermie..... et tout ça personne ne peut nous le piquer ou nous en priver, en revanche on peut nous fermer le robinet à uranium dont on importe les 100% qui constituent les 9000 tonnes consommés chaque année dans les réacteurs nucléaires.

Pierrick SAIL

oui et sans oublier que la première des ENR en production de chaleur est la biomasse et que parallèlement à la remise en place des haies bocagères (on a détruit en linéaire de haie l'équivalent de la surface de la forêt française) il faudrait interdire l'invraisemblable gaspillage des cheminées à foyer ouvert (efficience réelle d'une cheminée performante < 30%) et des poêles à buches (efficience réelle < 50%). Le corolaire et la condition sine-qua-non est d'abord de baisser l'énorme gaspillage français d'énergies pour une trajectoire de scénario 100% ENR

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