Les cours du pétrole en petite hausse, accord attendu sur la dette américaine

  • AFP
  • parue le

Les cours du pétrole évoluaient en petite hausse vendredi, une évolution encourageante sur le dossier du plafond de la dette américaine éloignant les perspectives d'un défaut de paiement des Etats-Unis.

Vers 10H50 GMT (12H50 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, prenait 1,17% à 76,75 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juin, gagnait 1,14% à 72,68 dollars.

Les deux références mondiales du brut bénéficiaient "d'un regain d'optimisme quant à la capacité des Etats-Unis à éviter un défaut de paiement", explique l'analyste Han Tan, d'Exinity.

Jeudi, un dirigeant républicain de premier plan a affirmé entrevoir "une percée" dans les pourparlers pour éviter un défaut de paiement des Etats-Unis, mais les tiraillements politiques continuent, au sein même du camp conservateur comme du parti démocrate.

Le pays est pour le moment enlisé dans une crise politique autour du dossier du plafond de la dette américaine.

Le Congrès a la prérogative d'autoriser les Etats-Unis, premier emprunteur du monde, à émettre encore de la dette en relevant la limite de ses emprunts.

Le gouvernement américain s'attend à ce que le plafond de la dette fédérale soit atteint dès le 1er juin s'il n'est pas relevé d'ici-là.

"Même si l'impasse actuelle n'a pas d'impact sur la macroéconomie dans un premier temps, les avertissements selon lesquels la situation du plafond de la dette non résolue pourrait être +catastrophique+ ont des implications claires sur les marchés financiers", affirme Jameel Ahmad, analyste chez CompareBroker.io.

"Si les marchés financiers se replient en raison de l'impasse politique sur le plafond de la dette, il faut s'attendre à ce que le pétrole soit l'un des premiers actifs que les investisseurs abandonneront", met-il en garde.

Côté gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne restait stable à 30,25 euros le mégawattheure (MWh).

La veille, le gaz européen avait atteint un nouveau plus bas depuis près de deux ans, à 29,69 euros le MWh, grâce aux niveaux de stockage en Europe confortables et à la hausse des températures qui continue de freiner la demande à l'approche de l'été.

Ajouter un commentaire

CAPTCHA
Image CAPTCHA
Saisir les caractères affichés dans l'image.