Les cours du pétrole se stabilisent à des hauts sommets, en attendant les chiffres hebdomadaires sur les stocks américains

  • AFP
  • parue le

Les cours du pétrole se stabilisaient jeudi, proches des sommets sur sept ans atteints mercredi, en attendant les chiffres hebdomadaires sur les stocks commerciaux aux Etats-Unis publiés par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en mars perdait 0,21% à 88,25 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février grappillait 0,01% à 85,81 dollars. Mercredi, le Brent a atteint 89,17 dollars le baril, un nouveau record depuis octobre 2014. Le WTI a quant à lui grimpé jusqu'à 87,91 dollars, également son plus haut depuis sept ans.

Pour Neil Wilson, analyste chez Markets.com, les prix du brut "marquent une pause" dans un marché attentiste. "La nuit dernière, l'American petroleum institute (API) a fait état d'une hausse des réserves de pétrole américaines" la semaine passée, note Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, qui estime que "cela a pu peser un peu sur le Brent".

Les données de l'API sont jugées moins fiables que celles de l'EIA, qui seront publiées plus tard dans la séance. Contrairement à l'API, les analystes tablent sur une baisse hebdomadaire des stocks de brut de 1,75 million de barils, et sur une hausse de ceux d'essence de 2,6 millions de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg. Avec une hausse de 12% pour le Brent et de 13% pour le WTI depuis le début de l'année, la soif de brut du marché est loin d'être étanchée.

Certains producteurs de l'Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires) peinent à atteindre leurs objectifs d'extraction. Et aux États-Unis, les producteurs de pétrole de schiste ont moins investi pendant les mois de vache maigre de la pandémie, complète Edoardo Campanella, analyste chez UniCredit. Mais grâce à la courte durée de leur cycle de production, ces derniers "vont retrouver leur rôle de producteurs pivot, qui ouvrent leurs robinets quand les prix rendent leur activité rentable et les ferment quand ce n'est plus le cas", estime-t-il.

Ajouter un commentaire

CAPTCHA
Image CAPTCHA
Saisir les caractères affichés dans l'image.