Les prix des carburants en France sont repartis à la baisse la semaine dernière

  • AFP
  • parue le

Les prix des carburants vendus dans les stations-service en France ont de nouveau très légèrement reculé la semaine dernière, selon des chiffres officiels toutes taxes comprises (TTC) publiés lundi.

Le litre de gazole coûtait en moyenne 1,4247 euro, contre 1,4312 euro la semaine précédente, où les prix des carburants étaient légèrement remontés par rapport aux derniers jours de novembre, selon des données hebdomadaires publiés par le ministère de la Transition écologique et solidaire.

Le litre de super sans plomb 95 (SP95) valait 1,4319 euro, quasi stable sur une semaine (1,4352 euro dans la semaine du 30 novembre au 7 décembre), tandis que le super sans plomb 95 contenant jusqu'à 10% d'éthanol (SP95-E10) coûtait 1,4082 euro le litre, contre 1,4113 une semaine auparavant. Quant au prix du super SP98, il a lui aussi très légèrement baissé à 1,4968 euro le litre, contre 1,5004 euro en moyenne la semaine précédente.

Une remontée des prix du pétrole jusqu'à cet automne, cumulée à la perspective d'une augmentation à partir du 1er janvier 2019 des taxes sur les carburants en France, avaient été le détonateur du mouvement de protestation des "gilets jaunes" le mois dernier, qui s'est ensuite rapidement élargi à toute la politique fiscale et sociale du gouvernement. Le 5 décembre, alors que la mobilisation et la colère des gilets jaunes ne faiblissaient pas, le gouvernement a finalement renoncé aux augmentations de taxes sur les carburants pour toute l'année 2019.

Au-delà de l'évolution des taxes, les prix des carburants varient en fonction des cours mondiaux du baril de pétrole brut, du taux de change euro-dollar, du niveau des stocks de produits pétroliers et de la demande. Les cours du pétrole ont chuté depuis début octobre, sur fond d'inquiétudes sur l'économie mondiale, faisant craindre aux pays producteurs une baisse durable de la demande de brut.

Début décembre, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres pays producteurs dont la Russie ont décidé d'abaisser leur production de barils à partir de janvier pour six mois, dans l'espoir de rééquilibrer le marché.

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