L'indemnité « carburant travailleurs » bénéficiera « à la moitié des ménages », annonce Élisabeth Borne

  • AFP
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L'"indemnité carburant travailleurs" bénéficiera "à la moitié des ménages" français, a annoncé la Première ministre Élisabeth Borne dans un entretien au journal Les Echos paru vendredi. "Cette indemnité carburant travailleurs bénéficiera aux ménages se situant dans les cinq premiers déciles de revenus, soit la moitié des ménages", a-t-elle déclaré.

Rappelant que cette "aide plus ciblée" sera "en place à compter du 1er janvier", la Première ministre a précisé que les ménages éligibles "bénéficieront d'un versement dès le début de l'année". "Nous travaillons encore sur le barème prévu, avec la volonté d'aider significativement ceux qui effectuent un trajet long pour aller au travail", a-t-elle poursuivi.

Les prix à la pompe sont de nouveau repartis brutalement à la hausse mercredi en France lorsque la remise de l'État qui atteignait 30 centimes par litre depuis le 1er septembre a été ramenée à 10 centimes d'euros. Cette ristourne de dix centimes d'euros continuera d'être appliquée jusqu'au 31 décembre.

L'exécutif avait promis fin octobre un dispositif d'aides ciblées "pour les gros rouleurs" doté d'environ 1,5 milliard d'euros, selon Gabriel Attal.

Le ministre des Comptes publics avait alors précisé qu'il faudrait "déclarer des revenus d'activité à l'administration fiscale", disposer d'une carte grise et répondre à des critères de revenus.

Un site internet devrait permettre de croiser les données fiscales et le numéro de carte grise pour débloquer une aide "en quelques jours", avait-il encore spécifié.

Commentaires

leyvastre

liberté égalité fraternité qu'ils ont dit, liberté de moins en moins, égalité vaut mieux etre branleur que travailleur, fraternité, a tiens, ce mot existe encore? j'ai 77 ans, quel déclin en 50 ans, et en plus, c'est comme le climat, encore pire depuis 6 ans. Pauvre FRANCE.

hbsc xris

A force d'établir des aides sous condition de revenus, on finira par nous demander notre fiche de paie lorsqu'on passe à la caisse du supermarché et on paiera en fonction de nos revenus.
Travailler plus pour gagner plus, n'a absolument plus de sens.
Moins on en fait, mieux on se porte dans la France socialiste.
La grande démission n'a pas d'autre cause.
A part une poignée de prétentieux ou d'ambitieux dont les moteurs sont titres et pouvoirs, la majorité des humains sont des animaux économiques qui savent adapter leurs efforts au retour financier qu'ils peuvent en espérer.
Or l'effort ne vaut plus rien en France. Il reste la démission et parfois le départ vers d'autres cieux.

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