Nucléaire: la surveillance renforcée de la centrale de Belleville pourrait être levée d'ici la fin de l'année

  • AFP
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La surveillance renforcée imposée depuis 2007 à la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) pourrait être levée d'ici la fin de l'année si les progrès constatés se confirment, a indiqué mercredi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à l'occasion de son bilan annuel en région Centre/Val-de-Loire.

"La centrale est toujours en retrait malgré des améliorations dans l'état des installations et sa capacité à détecter les anomalies mais on a toujours un manque de rigueur dans la conduite des installations", a indiqué le chef de division de l'ASN d'Orléans Alexandre Houle. Toutefois "si le site s'améliore suffisamment il pourrait sortir de la surveillance renforcée d'ici à la fin de l'année", a-t-il ajouté.

Pour les trois autres centrales de la région Centre/Val-de-Loire - Dampierre-en-Burly (Loiret), Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), et Chinon (Indre-et-Loire) - le niveau de sûreté se situe dans la moyenne.

En revanche, l'ASN se montre critique sur le plan de démantèlement d'EDF concernant des réacteurs uranium naturel graphite gaz (UNGG). Cinq d'entre eux se situent dans la région, deux à Chinon et trois à Saint-Laurent, le sixième étant au Bugey (Ain). Le programme doit débuter par Chinon A2. EDF prévoit de construire une maquette pour s'entraîner, puis d'effectuer le démantèlement et de faire un retour d'expérience avant de s'attaquer aux cinq autres réacteurs UNGG, pour un achèvement à l'horizon 2100.

L'ASN souhaiterait aller plus vite et va prochainement préconiser dans un avis de ne pas attendre la fin du démantèlement de Chinon A2 pour engager les opérations sur les autres réacteurs concernés, même s'il faut compter une durée d'au moins 30 ans pour démanteler un réacteur UNGG.

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