Parc éolien en baie de Saint-Brieuc : un minimum de 250 emplois créés à Brest

  • AFP
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La construction à Brest des fondations d'une partie des éoliennes du futur parc en baie de Saint-Brieuc va permettre la création de 250 emplois pendant deux ans, a annoncé lundi la société Ailes Marines en dévoilant le nom de leur fabricant, l'espagnol Navantia.

"Le chantier, en plein air, organisé à l'horizontale, mobilisera entre 2021 et 2023 un minimum de 250 emplois équivalent temps plein", indique dans un communiqué le consortium Ailes Marines, détenu à 70% par l'espagnol Iberdrola. Parmi les profils recherchés : des soudeurs, des opérateurs de manutention, des échafaudeurs ou encore des superviseurs qualité.

Les fondations fabriquées par l'entreprise publique espagnole spécialisée dans la construction navale sont des structures en forme de treillis métallique de 1 175 tonnes chacune et 74 mètres de haut. Elles serviront a soutenir les 62 éoliennes de 216 m du parc dont l'installation est prévue à environ 16 km des côtes les plus proches de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). D'une puissance de 496 MW, le parc permettra d'alimenter 835.000 foyers en électricité.

Les composants fabriqués sur le tout nouveau polder de Brest seront ensuite envoyés en Espagne où leur assemblage sera achevé. Sur les 62 fondations, 28 seront cependant fabriquées en Espagne. "Il fallait trouver un équilibre qui permette la tenue des engagements et donc la création de la filière industrielle en France tout en ayant une solution compétitive", a expliqué à l'AFP Emmanuel Rollin, directeur du projet.

La région Bretagne a lancé en 2017 un important projet d'aménagement du port de Brest, dont elle est propriétaire, afin d'y accroître le trafic maritime et d'y développer un terminal industriel dédié principalement à la filière des énergies marines. Sur la période 2017-2022, l'investissement a été de 220 millions d'euros, financé majoritairement par la région. A l'horizon 2024, le polder aura une superficie totale utilisable de 54 hectares.

Commentaires

Jean FLUCHERE

250 emplois pendant seulement 2 ans. C'est exactement comme cela qu'il faut calculer les emplois des EnRi qui sont crées au moment de l'installation et disparaissent après. En outre les machines sont fabriquées par l'entreprise espagnole Navantia. Et les Français vont payer le kWh très cher ainsi que les coûts de distribution pris en charge par RTE.

Gerard OLIVERO

Avec un facteur de charge de 30% la production annuelle serait de 1300000 Mwh.
Sans chauffage électrique, la consommation électrique moyenne est plutôt de 5000 kwh par ménage de 4 personnes et par an.
La production correspond donc à l'alimentation de 260 000 foyers.
Sans compter qu'il faudrait un stockage d'énergie pour les jours sans vent, ou disposer d'une puissance équivalente en thermique.

Thomas

C'est desolant de voir que les articles sur l'eolien sont systématiquement commentés par des personnes qui diffusent continuellement des informations fausses ou déformées.
Par contre les articles qui traitent de sujets plus graves sont toujours sans commentaires, a croire que l'eolien est le mal à combattre... C'est ridicule et tellement facile.
@Gerard Olivero: arrêtez avec votre soutien par le thermique, lisez les documents de Rte;
@ jean Fluchere: comme pour toute industrie, les emplois sont maintenus si les volumes de projets sont là, et c'est a l'Etat de planifier en conséquence un rythme de projets offshore permettant de maintenir une production industrielle. On devrait normalement y arriver avec ce qui est annoncé par la prochaine PPE... Alors arretez avec votre "voila ce que c'est les EnRi". PS: les emplois (en partie venant des pays de l'Est) de l'EPR Flamanville sont-ils maintenus après la construction ?

Jean-Pierre BROCHIER

Thomas, je partage tout à fait votre avis. Les anti-éolien primaires sont en fait contre tout. Contre l'hiver (il fait froid) et aussi contre l'été (il fait chaud). Désolant.

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