"Performance record" au 1S pour Schneider Electric qui bénéficie de la reprise

  • AFP
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Le géant français des équipements électriques et automatismes industriels Schneider Electric a annoncé vendredi une "performance record" au premier semestre 2021, avec un bénéfice net doublé, à 1,6 milliard d'euros.

Le groupe a connu une croissance de 19% du chiffre d'affaires par rapport à 2020 (+6% comparé à 2019), pour s'établir à 13,8 milliards d'euros. Pour la suite de l'année, il a également revu une deuxième fois à la hausse ses perspectives de croissance, désormais fixées entre +11% et +13%, contre de 5% à 8% début 2021.

La prévision de croissance avait déjà été relevée à entre 8 et 10% lors des résultats trimestriels d'avril.

Chiffre d'affaires et bénéfices: "dans les deux cas, nous sommes à des niveaux historiques", s'est félicité Jean-Pascal Tricoire, le PDG de Schneider Electric auprès de journalistes. Dans le communiqué de l'entreprise, il parle également d'"une performance financière record en termes de chiffre d'affaires, de bénéfices et de cash-flow".

Les "trois piliers" du développement de l'entreprise, à savoir "la technologie pour le développement durable", la "digitalisation" et "l'électrification bas carbone" ont tous connu "une forte accélération" car ils correspondent aux tendances qui se sont renforcées du fait de la pandémie, a expliqué M. Tricoire.

En particulier, le renforcement de Schneider Electric dans les logiciels contribue à "la hausse de la marge opérationnelle ajustée". Celle-ci s'établit à 17,1% au premier semestre, en hausse de 350 points de base, "un niveau que l'on pensait atteindre uniquement fin 2022", a souligné M. Tricoire.

Les logiciels à eux seuls représentent désormais 8% du chiffre d'affaires, et l'entreprise juge avoir atteint "une taille suffisante" pour avoir une croissance organique, tout en n'excluant pas "des acquisitions", à l'image de celles d'ETAP ou d'Osisolft par sa filiale Aveva, finalisées dans la première partie de 2021.

A l'inverse, le processus de désengagement de certaines activités par des cessions, interrompu en 2020 par la crise, a repris. Le groupe veut se séparer d'ici fin 2022 d'activités pesant 1,5 à 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires; au premier semestre, il en était à 800 millions.

La prévision de croissance "intègre les risques" que perçoit l'entreprise au niveau mondial, à savoir le ralentissement des économies face au Covid-19 et les perturbations sur les lignes d'approvisionnement, a aussi affirmé M. Tricoire.

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