Résultats positifs pour le tout premier trimestre de Technip Energies qui souhaite se positionner sur la transition énergétique

  • AFP
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Technip Energies, fournisseur de projets et services dans l'énergie, affiche des résultats en hausse sur les trois premiers mois de 2021, son premier trimestre comme société indépendante et cotée.

Son chiffre d'affaires s'élève à 1,5 milliard d'euros, en progression de 5,5% (1,56 milliard soit + 1,1% en chiffres ajustés pour intégrer les coûts liés à la scission d'avec TechnipFMC et la valeur des coentreprises). Le bénéfice net a lui plus que doublé (+ 135%), à 53 millions. "Nous pouvons être satisfaits de ce premier trimestre", a dit à l'AFP le directeur général Arnaud Pieton, mettant en avant "une performance opérationnelle soutenue" en dépit d'un environnement global limité par la pandémie, et un "positionnement fort pour l'avenir" avec des commandes importantes.

Technip Energies a notamment signé avec le japonais Chiyoda Corp un méga-contrat pour augmenter de 43% la production de gaz naturel liquéfié (GNL) du Qatar, le plus grand projet GNL au monde qui permettra de produire annuellement l'équivalent de ce que la France consomme.

Au-delà de cet accord, d'autres commandes plus petites et très réparties géographiquement (30% en Russie, autant au Moyen-Orient, 20% en Europe) assurent aussi l'avenir à moyen terme, explique le dirigeant, évoquant "un environnement de marché plutôt porteur".

Technip Energies, séparée du groupe franco-américain TechnipFMC et cotée à Paris depuis mi-février, prévoit pour 2021 un chiffre d'affaires compris entre 6,5 à 7 milliards d'euros, après quelque 6 milliards l'an dernier. La société, forte de 15 000 salariés et présente dans 34 pays, ne veut pas se concentrer uniquement sur le pétrole et souhaite se positionner sur la transition énergétique.

Son activité reste très importante dans le GNL, mais la société met en avant les techniques de capture et séquestration du CO2 (CCS) pour en décarboner la production. "Dans les métiers traditionnels, nous continuons sur la pétrochimie, avec des contrats récents pour des raffineries en Inde ou en Egypte, mais en améliorant les infrastructures", pour produire par exemple en Inde des carburants plus conformes aux normes d'émission actuelles, explique M. Pieton.

Le groupe indique aussi avoir reçu des commandes pour des études autour de l'hydrogène (basé sur les énergies renouvelables, ou sur les énergies fossiles avec CCS) et la chimie durable (biocarburants, économie circulaire...). "Autant de graines plantées pour l'avenir", dit M. Pieton.

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