Rosneft annonce un bénéfice net de 1,7 milliard d'euros au 1er trimestre 2021, après des pertes un an plus tôt

  • AFP
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Le géant russe du pétrole Rosneft a annoncé vendredi un bénéfice net de 149 milliards de roubles au premier trimestre de l'année (1,7 milliard d'euros au taux actuel), entérinant la reprise après une année plombée par la crise. Sur cette même période en 2020, ce mastodonte avait enregistré des pertes de 156 milliards de roubles en raison de la pandémie du coronavirus doublée d'une crise pétrolière.

Le chiffre d'affaires a pour sa part légèrement baissé, de 1,2%, à 1.737 milliards de roubles, tandis que l'Ebitda de 445 milliards de roubles est en hausse de 44% sur un an. Dans un communiqué du groupe, son patron Igor Setchine a salué des résultats "forts" malgré les "difficultés causées par la pandémie de Covid-19", indiquant que le bénéfice net enregistré était le plus important depuis le début de la crise sanitaire début 2020.

"En tant que leader dans la production d'hydrocarbures en Russie, le groupe fait la plus importante contribution au respect de l'obligation de notre pays d'équilibrer l'offre et la demande du marché mondial et de stabiliser les prix", a-t-il par ailleurs ajouté, en référence aux accords de limitation de l'offre de pétrole décidés par l'OPEP et ses alliés, dont la Russie fait partie.

Enfin, M. Setchine a ajouté que Rosneft poursuivait son gigantesque projet "Vostok Oil", qui "garantit des niveaux de production et de profits à long terme". Il a également indiqué que le groupe augmentait la part du gaz dans sa production. Rosneft reste sur le devant de la scène mondiale des hydrocarbures et au cœur de la stratégie de développement russe grâce notamment à Vostok Oil, qualifié de "plus grand nouveau projet d'hydrocarbures du monde" par M. Setchine.

Rosneft a annoncé le début de la production en 2024 avec pour objectif d'atteindre 100 millions de tonnes de production au début de la prochaine décennie. En 2020, Rosneft a réussi à éviter les pertes, mais a tout de même souffert : une guerre des prix entamée entre Moscou et Riyad a provoqué un effondrement sans précédent des prix du pétrole, s'ajoutant à la baisse de la demande provoquée par la pandémie.

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