Shell annonce la découverte d'un gisement de pétrole en Albanie

  • AFP
  • parue le

Le groupe anglo-néerlandais Shell a annoncé lundi à Tirana "la découverte importante de pétrole léger" à Shpirag, une zone montagneuse à 120 kilomètres au sud de la capitale albanaise.

"Nous sommes heureux que les tests préliminaires aient confirmé le potentiel de cette découverte et avons hâte de développer nos activités en Albanie", selon le vice-président du groupe chargé de l'exploration, Marc Gerrits, cité dans un communiqué.

Partenaire du projet depuis 2012, la filiale albanaise du groupe pétrolier, Shell Upstream Albania, estime le potentiel de production du gisement à "plusieurs milliers de barils chaque jour". Shell va par ailleurs poursuivre ses opérations d'exploration dans le secteur de Shpirag.

Cette annonce "est une nouvelle très importante pour l'industrie pétrolière et gazière albanaise" car "il s'agit de la première découverte de ces trente dernières années", a commenté la ministre albanaise de l'Energie, Belinda Balluku, lors d'une conférence de presse.

Selon les autorités albanaises, l'Albanie produit quelque 18 000 barils de pétrole par jour, mais les experts estiment qu'il reste des réserves non exploitées. C'est notamment le cas au large des côtes, dans un secteur maritime disputé par l'Albanie et la Grèce.

Commentaires

Médard de Char…

Bien sûr ! quelle bonne nouvelle pour ce pays de misère. Mais n'étions-nous pas convenus d'arrêter l'exploration et laisser le pétrole dans le sol ? C'est vrai qu'il s'agissait d'une préoccupation climatique qui ne nous concerne pas ici puisque nous ne vivons pas sur la même planète (...).

Il y aura toujours des pays pauvres qui seront prêts à exploiter des ressources pétrolières quel qu'en soit la conséquence pour le climat. Il y aura toujours plus de besoins qu'il sera toujours tentant de combler avec de nouvelles découvertes.

Mais cela ne change rien puisque les revenus du pétrole profitent rarement aux citoyens des pays où il est découvert. Il alimente d'autres circuits, corruption, mafieux, trafic d'armes, conflits (on voit déjà poindre celui avec la Grèce), enrichissement personnel, et, s'il en reste : mauvaise gestion !
Il faut donc poser la question à Shell : "Quelle mesures aurez-vous prises pour vous assurer que les revenus du pétrole iront bien à l'Etat et que celui-ci en fera bon usage pour ses citoyens ?"

On n'en sortira pas si l'on ne responsabilise pas ceux qui permettent des enrichissements mal gérés.

Furfari

Qui est le "nous " qui aurait convenu d'arrêter la prospection ? Pensez vous que Hulot est le maître absolu du monde ? Personne n'arrêtera la prospection des hydrocarbures. Personne.
La bonne gouvernance est l'affaire des gouvernements et non pas des entreprises. Pensez à la Norvège qui exporte pétrole, gaz et électricité. Il n'y a pas là les maux que vous décrivez. Ce que vous critiquez s'appelle "the curse of oil" (la malédiction du pétrole). Voyez mon article https://www.contrepoints.org/2019/01/29/335800-venezuela-quelle-lecon-r…

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