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Le groupe d'ingénierie pétrolière TechnipFMC a annoncé jeudi être revenu dans le vert au deuxième trimestre, malgré une baisse de 8% de ses revenus, assurant être en "bonne voie" pour réaliser des économies de coûts de plus de 350 millions de dollars sur l'année.
Le groupe a dégagé en avril-juin un bénéfice net de 11,7 millions de dollars, certes en chute de 87,9% sur un an, mais qui témoigne d'un vif redressement après un premier trimestre où ses comptes ont plongé dans le rouge (perte de 3,26 milliards de dollars) suite à un changement de normes comptables et aux effets de la pandémie de Covid-19.
Pour autant, la crise sanitaire continue de peser fortement sur son activité: son chiffre d'affaires au deuxième trimestre a fondu de 8% à 3,16 milliards de dollars, tandis que ses prises de commandes s'effondraient de 86,3% à 1,53 milliards de dollars.
"Aucune de nos commandes n'a été annulée, ce qui prouve la résilience de notre carnet de commandes", a tempéré le PDG Doug Pferdehirt, cité dans un communiqué, le groupe assurant par ailleurs disposer de 6,8 milliards de dollars de trésorerie fin juin.
La situation a néanmoins poussé de nombreuses compagnies pétrolières et gazières à annoncer des mesures d'économies et à revoir à la baisse leurs investissements, ce qui pourrait pénaliser durablement l'ensemble du secteur.
De son côté, TechnipFMC avait annoncé en avril un objectif d'économies à plus de 350 millions de dollars sur l'année, tout en réduisant cette année le salaire fixe de ses dirigeants et en sabrant son dividende. Le groupe s'est dit jeudi "en bonne voie pour atteindre (cet) objectif visé de réduction de coûts" sur l'exercice.
"L'impact de ces actions sera optimal quand nous serons alignés avec celles de nos clients et partenaires qui souhaitent adopter nos initiatives de simplification, de standardisation et de réduction des durées de cycle", a plaidé M. Pferdehirt.
Il a par ailleurs pointé la résistance de la branche Subsea (exploitation sous-marine): "Nous continuons de penser que nos prises de commandes seront d'environ 4 milliards de dollars pour l'année" sur ce segment, a-t-il-indiqué.
Il mise également sur l'essor de projets dans le gaz naturel liquéfié -- qui ont permis au chiffre d'affaires de la branche Technip Energies de résister (+2,2%) au deuxième trimestre.
Issu de la fusion du français Technip et de l'américain FMC Technologies, le groupe devait de nouveau se scinder pour donner naissance à deux entreprises, basées respectivement à Houston et Paris. Ce projet a toutefois été repoussé en raison des conditions de marché actuelles.
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