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Les États-Unis ont annoncé mardi un allègement limité de quelques sanctions visant le Venezuela, affirmant vouloir ainsi favoriser une reprise du dialogue entre le président Nicolas Maduro et l'opposition soutenue par Washington.
Cette décision est "liée à un accord des deux camps pour reprendre les négociations" à Mexico pour trouver une issue à la crise politique vénézuélienne, "qu'ils devraient annoncer très prochainement", a déclaré un haut responsable américain à des journalistes. Il a précisé qu'elle avait été prise "à la demande du gouvernement vénézuélien de transition" de l'opposant Juan Guaido, reconnu par les Etats-Unis comme le président légitime du Venezuela.
Dans le détail, cet "allègement de sanctions" concerne avant tout une "dérogation limitée" octroyée au groupe pétrolier américain Chevron dans le cadre de l'embargo pétrolier imposé par Washington à Caracas en 2019 dans l'espoir de chasser Nicolas Maduro du pouvoir. Chevron pourra "négocier les termes de potentielles futures activités au Venezuela", sans toutefois pouvoir conclure de nouvel accord avec la compagnie nationale vénézuélienne PDVSA, a expliqué ce haut responsable.
Le Trésor américain doit annoncer une autre "mesure" dans la journée, a-t-il ajouté. "Aucune de ces mesures allégeant la pression ne va mener à un accroissement des revenus du régime", a-t-il assuré.
Cette décision intervient au lendemain de la levée de certaines restrictions américaines à l'égard de Cuba, autre adversaire des États-Unis sur le continent américain. Elle est aussi annoncée avant le sommet des Amériques organisé par le président américain Joe Biden en juin à Los Angeles, que le Mexique menace de boycotter si Cuba, le Venezuela et le Nicaragua en sont exclus.
