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Le fabricant italien de câbles Prysmian a dévissé de plus de 9% jeudi à la Bourse de Milan, après avoir annoncé une nouvelle interruption temporaire du câble sous-marin WesternLink, reliant l'Ecosse à l'Angleterre et au Pays de Galles. L'action a clôturé en recul de 9,48% à 17,09 euros, dans un marché en baisse de 0,47%.
Dans un communiqué publié mercredi soir, Prysmian a indiqué "que pendant la transmission (...) un échec du système a été détecté sur le WesternLink", et que "par conséquent, le réseau est hors service". Le groupe a précisé avoir "mobilisé immédiatement une équipe pour identifier le lieu et la raison du problème" et s'est engagé à le "résoudre dans le délai le plus bref et avec l'impact le plus faible possible".
Les analystes d'Equita ont jugé "négative" cette annonce, qui "crée de l'incertitude sur le titre jusqu'à ce que soient clarifiées les causes de cette nouvelle interruption et son éventuel impact économique". Il souligne qu'elle "accroît la sensation de risque ressentie par le marché sur l'activité projets". Les analystes de Mediobanca ont abaissé leur recommandation sur le titre de "surperformer" à "neutre" et l'objectif de prix de 23,7 à 21,3 euros.
En septembre dernier, la mise en service et le test de liaison du câble WesternLink avaient été interrompus à la suite d'un problème survenu sur la section terrestre. Le groupe avait ensuite annoncé que tout était rentré dans l'ordre et que le WesternLink était opérationnel depuis le 16 octobre 2018. Il a une capacité de transfert d'énergie de 2 250 MW.
En raison des soucis techniques sur ce projet en 2018, Prysmian a provisionné 70 millions d'euros, soit 9% du projet, ont rappelé les analystes d'Equita. Le fabricant italien de câbles est devenu l'an passé le numéro un mondial du secteur avec le rachat de l'américain General Cable.
