Effets du bruit des éoliennes sur la santé : mythe ou réalité ?

Anne-Sophie Evrard et David Ecotière

Anne-Sophie Evrard, Chargée de recherche en épidémiologie, Université Gustave Eiffel.
David Ecotière, Chercheur en acoustique environnementale - Directeur adjoint de l’Unité Mixte de Recherche en Acoustique Environnementale (UMRAE), Cerema.

Le bruit représente un problème majeur pour la santé publique. Il constitue selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le deuxième facteur de risque environnemental en Europe en termes de morbidité(1), derrière la pollution de l’air.

Ainsi, en Europe occidentale « plus d’un million d’années de vie vécues avec de l’incapacité » sont comptabilisées chaque année à cause du bruit des transports, dont les effets avérés avec suffisamment d’éléments de preuve sont les perturbations du sommeil, la gêne, les risques cardiovasculaires accrus, et les difficultés d’apprentissage.

Si les impacts sanitaires du bruit des transports ont été abondamment étudiés, il n’en va cependant pas de même pour d’autres sources de bruit environnemental. C’est notamment le cas des parcs éoliens, qui connaissent un développement important en France et dans de nombreux autres pays. Avec l’impact sur le paysage, les nuisances sonores des éoliennes sont l’un des arguments le plus souvent mis en avant par les opposants à ces installations.

Néanmoins, les informations véhiculées dans la sphère publique, en particulier sur Internet, concernant la réalité des impacts de ce type de bruit et de ses effets apparaissent souvent en décalage par rapport aux connaissances qui font consensus dans la communauté scientifique. Mais quelles sont-elles ?

Le bruit éolien : un bruit spécifique

Comparativement à de nombreuses autres sources de bruit environnemental, d’origine humaine ou naturelle, les niveaux de bruit générés par un parc éolien sont très modérés. À l’extérieur du logement d’un riverain, ils dépassent rarement 40 dBA(2), soit l’équivalent du niveau de bruit dans un bureau calme(3). À titre de comparaison, le niveau de bruit des transports en façade du logement d’un riverain peut aller au-delà de 70 dBA (niveau sonore seuil d’un « Point Noir Bruit routier » le jour(4)).

En dépit de ces niveaux très modérés, les riverains expriment parfois une gêne due au bruit des éoliennes. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer.

Rappelons tout d’abord que l’échelle des décibels est une échelle logarithmique, ce qui signifie que 3 décibels supplémentaires équivalent à un doublement de l’énergie sonore, et que 10 décibels supplémentaires multiplient celle-ci par 10. Cependant, si la gêne due au bruit augmente avec le niveau d’exposition sonore, son évolution ne suit généralement pas de loi simple et dépend de chaque source de bruit et de ses caractéristiques (bruit permanent, bruit impulsionnel, bruit grave/aigu, etc.).

Dans le cas du bruit généré par les éoliennes, les parcs éoliens sont situés dans des environnements essentiellement ruraux. Le bruit de fond local relativement bas de ces sites peut donc favoriser la perception du bruit émis.

Lorsque les pales des éoliennes sont en fonctionnement, des phénomènes de « modulation d’amplitude » peuvent se produire et être à l’origine d’une gêne

La gêne rapportée pourrait aussi en partie résulter des caractéristiques particulières du signal sonore généré par les éoliennes. Il s’agit en effet d’un bruit continu, pouvant parfois présenter des tonalités marquées (bruit mécanique dans la nacelle, état de surface dégradé des pales). Ces dernières sont cependant généralement le signe d’un dysfonctionnement de l’éolienne, qui peut être corrigé.

Lorsque les pales des éoliennes sont en fonctionnement, des phénomènes de « modulation d’amplitude » peuvent aussi se produire et être à l’origine d’une gêne. Ces modulations se traduisent par des fluctuations du niveau sonore au cours du temps (de l’ordre de la seconde), dont l’origine n’est pas encore clairement établie. Plusieurs pistes d’explication sont avancées et font l’objet de recherches.

Elles pourraient provenir par exemple de phénomènes de décrochage de l’écoulement de l’air autour des pales, de conditions météorologiques particulières influençant la propagation sonore, d’une directivité sonore spécifique des sources de bruit au niveau des pales en mouvement, ou encore d’interactions entre le son provenant de ces dernières et le sol.

Enfin, le bruit éolien comporte également des composantes basses fréquences (20-200 Hz, audibles) ou infrasonores (fréquences inférieures à 20 Hz, généralement considérées comme inaudibles) qui se propagent sur des distances plus importantes que des sons de fréquences supérieures. Bien que prédominants dans le spectre éolien, les infrasons générés par un parc éolien restent cependant très en deçà des seuils de perception humains connus(5).

Si l’existence de ces divers phénomènes est bien connue, les scientifiques s’interrogent actuellement sur la façon de les modéliser et de les intégrer dans les méthodes de prévision du bruit existantes.

Ainsi, pour progresser vers une meilleure connaissance des phénomènes physiques et mieux maîtriser le bruit émis par les éoliennes, le projet de recherche PIBE a été mis en place(6). Il se déploie selon trois axes(7) : caractériser et modéliser les phénomènes de modulation d’amplitude, estimer la variabilité des niveaux sonores (en évaluant notamment l’influence de la micrométéorologie locale sur l’émission sonore au niveau des pales et sur la propagation du son), et concevoir des systèmes pour minimiser le bruit produit par les pales.

Un nombre limité de personnes exposées au bruit éolien

Afin d’évaluer les enjeux de santé publique que représente l’exposition aux émissions sonores des éoliennes, deux paramètres doivent être pris en compte : le nombre de personnes concernées, et la sévérité de l’effet du bruit des éoliennes sur la santé s’ils sont démontrés.

Une étude récente de l’exposition de la population de France métropolitaine au bruit éolien indique que plus de 80% de la population exposée(8) l’est à des niveaux inférieurs à 40 dBA(9). En 2017, année de référence de l’étude, la part de la population de France métropolitaine exposée au-delà de cette valeur variait de 0,08% (conditions nocturnes) à 0,18% (conditions diurnes), en fonction des conditions de propagation.

À titre de comparaison, pour cette même année, la part de population de France métropolitaine exposée à plus de 40 dBA en condition nocturne était de 15% pour le bruit routier, 7% pour le bruit ferroviaire et de 0,7% pour le bruit aérien(10).

Des effets sur la santé non démontrés

Des articles récents synthétisant les connaissances actuelles font état d’une absence de preuves d’effets du bruit éolien sur la santé humaine(11), hormis en ce qui concerne la gêne(12).

La plupart des études disponibles ont trouvé une association positive significative entre les niveaux de bruit émis par les éoliennes et le pourcentage de personnes très gênées. En outre, à niveau sonore équivalent, le bruit engendré par les éoliennes peut être perçu comme plus gênant que celui provenant d’autres sources de bruit (de transports notamment), en raison de certaines caractéristiques acoustiques du signal sonore décrites précédemment, notamment l’existence possible d’une modulation de l’amplitude du signal.

Cependant, les seules propriétés acoustiques du bruit émis par les éoliennes n’expliquent pas l’intégralité de la gêne. En effet, celle-ci peut également dépendre d’autres facteurs non acoustiques(13) comme la visibilité du parc éolien, l’attitude des personnes exposées envers celui-ci, ou un lien d’intérêt particulier qu’entretiendrait un riverain avec le parc (intérêt pécuniaire par exemple).

Très peu d’études ont examiné les effets du bruit éolien sur les perturbations du sommeil, les maladies cardiovasculaires, les systèmes métaboliques ou endocriniens, la cognition ou la santé mentale. L’OMS souligne donc que les preuves concernant les effets du bruit éolien sur la santé sont soit inexistantes, soit de faible qualité.

Les émissions de bruit basses fréquences ou infrasonores provenant des éoliennes sont souvent évoquées comme source potentielle de risque sur la santé humaine ou animale.

Cependant, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), dans un avis de 2017(14), ainsi que des travaux internationaux plus récents(15) concluent à l’absence d’argument scientifique suffisant en faveur de l’existence d’effets sanitaires liés à ces émissions et au manque d’études sur le sujet.

Cet avis indique toutefois que de réelles situations de mal-être peuvent être rapportées par des riverains, mais que leur imputabilité au bruit des éoliennes est complexe et reste très souvent difficile à établir. Si certaines théories relayées par des opposants (« Syndrome éolien » et « Vibro Acoustic Disease ») ont été jugées peu crédibles par cet avis, d’autres mécanismes d’effets restent à explorer, comme ceux qui pourraient concerner le système cochléo-vestibulaire et être à l’origine d’effets physiopathologiques. Situé dans l’oreille interne, ce système sensoriel contribue à la sensation de mouvement et à l’équilibre. On sait qu’il a une sensibilité particulière aux basses fréquences et aux infrasons(16).

Toutefois, si certains effets cellulaires ont été observés sur des animaux de laboratoire via des sons purs et intenses (mais n’équivalant pas forcément à un son de très basse fréquence chez l’être humain), leur existence reste à démontrer dans le cas humain et pour des expositions sonores similaires à celles des éoliennes(17) (sons complexes, de moindre intensité sonore, mais de durée prolongée).

De tels effets pourraient apporter une explication à la gêne exprimée, qui serait parfois plus sévère que ne le laisseraient prévoir les estimations et mesures du champ acoustique, ou les connaissances établies concernant la sensibilité aux infrasons ou sons basses fréquences.

Comprendre les effets sur la santé du bruit des éoliennes, notamment des infrasons

Afin de pallier le manque actuel de connaissances, l’Organisation mondiale de la santé et, en France, l’Anses, ont recommandé la mise en œuvre d’études épidémiologiques portant sur un nombre important d’individus, utilisant des mesures objectives de l’état de santé des participants, et mesurant l’exposition au bruit des éoliennes de manière objective et standardisée pour un large éventail de niveaux sonores et de fréquences (en incluant les sons de basse fréquence et les infrasons).

Le projet de recherche français « RIBEolH »(18) (Recherche des Impacts du Bruit EOLien sur l’Humain : son, perception, santé) a été mis en place pour répondre à ce besoin. En cours de réalisation, il a plusieurs objectifs :

  • évaluer les effets sur la santé du bruit audible, des sons de basse fréquence ou des infrasons, émis par les éoliennes, et de mieux comprendre la gêne exprimée par certains riverains ;

  • identifier les mécanismes auditifs associés à la perception des infrasons et des sons de basse fréquence émis par les éoliennes ;

  • mieux connaître les effets des infrasons sur l’oreille interne ou le système nerveux central humains.

Pour y parvenir, le projet s’appuie sur deux volets complémentaires : une étude épidémiologique menée auprès de 1 200 riverains de parcs éoliens en France et une étude psychoacoustique et physiologique.

Cette seconde étude consistera en la réalisation en laboratoire de mesures psychoacoustiques et physiologiques dans un environnement maîtrisé à l’aide de sons d’éoliennes mesurés ou synthétisés par un modèle physique pour différentes conditions de fonctionnement de ces éoliennes. Elle permettra de déterminer les paramètres qui ont un rôle important dans les effets du bruit émis par les éoliennes sur la sensation auditive et la gêne.

Évaluer les conséquences du bruit des éoliennes sur le sommeil

Un autre projet, appelé « EOLSOMnie » est destiné à mieux comprendre les effets du bruit des éoliennes sur le sommeil. Il consiste à mener une étude spécifique portant sur le sommeil auprès d’un sous-échantillon d’une centaine de participants à l’étude épidémiologique incluse dans le projet RIBEolH.

L’objectif est d’évaluer les effets du bruit audible émis par les éoliennes sur les paramètres individuels de sommeil et de déterminer si les sons de basse fréquence et les infrasons produits par les éoliennes modifient la physiologie du sommeil.

Les résultats de ces deux projets permettront d’alimenter de futurs travaux qui pourraient porter sur la préconisation de seuils de bruit applicables dans le cadre du développement éolien, et pour lequel les connaissances font actuellement défaut.

Mieux connaître les impacts du bruit émis par les éoliennes permettra de mieux les maîtriser, et de fournir un meilleur accompagnement du développement de l’énergie éolienne dans le respect de tous. Une étape importante pour pouvoir développer dans les meilleures conditions cette énergie renouvelable, dans le cadre de l’indispensable transition énergétique en cours.

Commentaire

sirius

Encore beaucoup d'incertitudes dans cette étude . Comment tirer des conclusions qui ne soient pas hasardeuses ? Ainsi le volet des réactions dites subjectives reste encore marqué par l'impuissance des méthodes à l"évaluer .Or le vécu a une existence bien réelle . (Tout comme en matière de paysage mais ce n'est pas le sujet ici .)

codron

L'effet Nocebo semble la meilleure explication au vu de l'article

DIDIER BERHAULT

L'effet Nocebo semble bien établi, je parlerais également de l'effet "mauvaise foi" d'un certain nombre de gens. Si vous comptez bien, les reproches faites aux éoliennes ne cessent d'augmenter ce qui prouve l'imagination des opposants. J'aime beaucoup, par exemple, l'effet "perte de valeur du patrimoine". Cet argument est souvent mis en avant par quelques notables et châtelains alors qu'on le sait bien : quand on possède un domaine au nom d'un patronyme inscrit au "LOF" des familles françaises, de toute façon, il est bien hors de question de vendre les "bijoux de famille".
Par contre, pouvoir aller pleurer auprès de son agent du fisc pour lui faire croire "qu'à cause de ces machines infernales" la valeur du domaine à bien perdu dans les "trente, cinquante pour cent" et qu'il convient de faire une gentille remise sur l'ISF !
Pour rendre la chose plus crédible, ils n'hésitent pas à recruter quelques gueux locaux prêts à prendre la tête de la Jacquerie....

BrigitteMB

N'est-ce pas un peu de mauvaise foi aussi de prétendre que seuls "quelques notables et châtelains" s'inquiètent ? Et quel mépris pour les "gueux" et "jacqueries"...

DIDIER BERHAULT

On dirait bien que ce sont les mots employés qui vous ont fait réagir et non le concept.
Il ne faut pas avoir des pudeurs mal placées. Assumez donc.Aba7W

BrigitteMB

Bonsoir,
A 71 ans passés j"ai acquis la certitude que la fin est toujours à la hauteur des moyens utilisés pour l'atteindre...

Patrice LUCCHINI

J'ai rarement lu un commentaire aussi méprisant et d'aussi mauvaise foi ! L'effet Nocebo sans doute ... Je vis dans un hameau de la Montagne Noire qui a vu une centrale éolienne de 26 machines se construire à moins d'un kilomètre et demi de distance des habitations. Les nuisances sonores diverses ont été reconnues y compris par l'administration (je ne parle pas de la destruction du paysage sur un site classé au patrimoine ...) et 3 bridages successifs ont été imposés à l'exploitant. Malgré une amélioration sur certains lieux de vie, le bruit subsiste dans certaines conditions de vent et de météo (brouillard notamment). Cela n'est plus contesté par personne, pas même l'exploitant et la centrale n'est toujours pas conforme au bruit réglementaire admis (au delà de 35 db(A). Tout autour, ce sont plus de 80 machines qui tournent et génèrent toutes sortes de nuisances dont celles sur la faune volante ne sont pas les moindres mais c'est un autre sujet tout aussi important. Alors avant de parler de châtelains et de notables (ici le revenu moyen est autour du SMIC voire moins pour les retraités ...) informez vous. Les gueux dont vous parlez pourraient bien un jour aller vous chatouiller les oreilles ...

DIDIER BERHAULT

Cher Patrice Lucchini, serez vous de ceux qui me menacent de venir me frotter les oreilles ?
A propos de la mauvaise foi, je m'intéresse au sujet des éoliennes depuis désormais 4 ans et je lis des milliers de témoignages des "méfaits" de celles-ci...

De toute évidence, il y a des experts en mauvaise foi.
Pour ce qui concerne les gueux et les notables, je vis en Normandie, dans le sud Calvados (14) où un projet a été soumis à une enquête publique. Sur la centaine de courriers reçus par le commissaire enquêteur, 80% provenaient de la région parisienne, plus précisément du 16 ème arrondissement de Paris et du 78.
Je n'aurais jamais imaginé que les éoliennes pouvaient s'entendre et se voir d'aussi loin !!
Bon, à force, je me suis fait une petite idée et il n'est pas exclu que ces "bonnes gens" fasse un mauvais sort aux éoliennes en essayant d'en retirer le meilleur pour eux mêmes : Par exemple, prétendre que la présence d'éoliennes ferait perdre "de 30 à 50 % de la valeur de l'immobilier" dans la zone d'implantation.
Quand on a un nom inscrit aux "LOF" des familles françaises, on ne vend de toute façon pas les bijoux de familles, par contre aller voir son agent fiscal et lui demander une "juste compensation" sur le montant de son ISF doit bien motiver ces "bons français".
Pour revenir à vos sons d'éoliennes par temps de brouillard, je me pose juste une question : A moins de conditions géographiques particulières, lorsqu'il y a du brouillard, c'est qu'il y a peu ou pas de vent.
En ce qui concerne les nuisances sur la faune volante, il semble que là aussi ce reproche reste très surfait lorsque qu'on le compare avec les effets des lignes très hautes tension (THT qui desservent les centrales nucléaires quand elles sont en état de fonctionner - 100 000 km de ligne tout de même en France), le trafic routier, les chats, la chasse, les phytosanitaires, les vitres des bâtiments, ....
Je vois que vous avez lu la compil des arguments contre les éoliennes.
Encore une chose, si vous vous intéressez un peu au sujet, vous connaissez l'immonde Fabien BOUGLE (écrivain, "la face cachée des éoliennes", ...) ce gentil petit bonhomme avait l'habitude de se rendre sur la chaîne RT pour réciter tout le mal qu'il faut penser des éoliennes.

Patrice LUCCHINI

je vois que vous avez lu la totalité des arguments repris par la FEE ou autres officines du même acabit. Il ne sert à rien de tenter de vous convaincre puisque vous écrivez "je m'intéresse au sujet des éoliennes depuis désormais 4 ans et je lis des milliers de témoignages des "méfaits" de celles-ci." Et bien moi cela fait 6 ans que je vis à côté des éoliennes et en expérimente les inconvénients sonores, et il me semble que mon témoignage vaut plus que vos affirmations sans preuve. Quant aux enquêtes publiques comment croire ce que vous écrivez : "Sur la centaine de courriers reçus par le commissaire enquêteur, 80% provenaient de la région parisienne, plus précisément du 16 ème arrondissement de Paris et du 78", sans parler du reste de vos propos du même tonneau. Le 16ème et les Yvelines seraient donc des résrevoirs de trols antiéoliens à vous entendre. que de stupidités en si peu de phrases. Quant à vous menacer, vous et vos oreilles ne valez pas la peine du déplacement.

DIDIER BERHAULT

Pas besoin de relire les arguments de la FEE. Il suffit de se souvenir de ses notions de mécanique, de physique au programme du collège pour savoir qu'une éolienne n'est pas cet engin diabolique qui vous effraie tant.
Pour les trolls parisiens, je vous ferai aimablement remarquer que la Fed, fédération environnement durable de ce bon Butré a son siège social au domicile de pépère, dans le 16eme arrondissement de Paris.
Ce qui pourrait laisser penser que les "défauts des éoliennes" ne seraient que des légendes Urbaines..

philippe

" Une étape importante pour pouvoir développer dans les meilleures conditions cette énergie renouvelable, dans le cadre de l’indispensable transition énergétique en cours."
Habituellement, les scientifiques sérieux cherchent à savoir s'il y a des effets sanitaires ou non, et si oui à les caractériser. Ici, très clairement, la question est très orientée, ce qui constitue comme dirait Bachelard une erreur épistémologique majeure. Ce n'est pas cet article qui nous apportera des connaissances utiles, (et encore moins les commentaires).

DIDIER BERHAULT

Ce Lundi, en Normandie, le vent soufflait fort... très fort. Les arbres, les haies, les bosquets bruissaient si fort qu'il n'y avait aucune chance d'entendre des éoliennes situées à 500 m.
Le reste du temps, comme disent les opposants, "elles ne tournent pas", donc on ne peut pas les entendre..
Arrêtez donc d'emmerder les éoliennes et les rendre coupables de faits qui ne sont pas les leurs.

Sur l'étagère des reproches qu'on leur fait, j'en connaît une bonne et authentique : Un éleveur prétend que sa vache a eu une gestation de 16 mois !
On écrit un livre sur l'eventualité qu'une éolienne puisse produire un tel effet ou on donne le coup de lattes dans l'arrière train du zozo qui diffuse ce genre d'infos ?
Sachant que ce "miracle" s'est produit en Loire-Atlantique, merci d'évaluer les besoins du déclarant en Muscadet et en eau bénite.

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