Géopolitique de la transition énergétique : le « facteur hydrogène »

  • Source : Irena

Alors qu'un nombre croissant de pays se fixent comme ambition de long terme d'atteindre la neutralité carbone, « l'hydrogène est de plus en plus considéré comme une pièce manquante du puzzle de la transition énergétique pour décarboner les secteurs les plus difficiles en matière de réduction des émissions », indique l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena).

Dans le rapport ci-après publié le 15 janvier, l'Irena estime que l'hydrogène pourrait compter pour près de 12% de la consommation mondiale d'énergie en 2050 et qu'environ 30% de l'hydrogène mondial « pourrait être dédié au commerce transfrontalier » à cet horizon (soit davantage que le gaz naturel aujourd'hui).

Les conditions de développement des marchés de l'hydrogène dans les différentes parties du monde y sont évoquées, ainsi que la nouvelle carte géopolitique pouvant s'esquisser autour de l'hydrogène : « certains pays qui se projettent en tant que futurs importateurs, comme le Japon et l’Allemagne, misent déjà sur la diplomatie dans le domaine de l’hydrogène » tandis que d'autres « comme le Chili, le Maroc ou la Namibie, aujourd’hui des importateurs nets d’énergie, sont en passe de devenir des exportateurs d’hydrogène vert ».

Potentiel de production d'hydrogène vert dans le monde en 2050

Lire l'étude :
Géopolitique de la transition énergétique : le « facteur hydrogène »

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