- Source : Réseau RAPPEL
La performance énergétique(1) moyenne d'un logement en France « se situe autour de 180 kWh/m² par an en 2017, pour une facture énergétique annuelle moyenne de 1 519 € » selon les dernières données disponibles de l’Insee. Le réseau RAPPEL (réseau des acteurs contre la pauvreté et la précarité énergétique dans le logement)(2) souligne qu’il existe d’importantes disparités entre les ménages français et que ceux en situation de « précarité énergétique » doivent s’acquitter de factures bien plus lourdes(3).
Le guide ci-après, édité par le réseau RAPPEL en juillet 2020, s’adresse « à tous les professionnels confrontés à des ménages aux ressources modestes qui rencontrent des difficultés à régler leurs factures d’énergie ou à atteindre un niveau de confort thermique correct dans le logement ». Il n’a pas vocation à être lu de manière linéaire mais à être consulté en fonction des besoins spécifiques du lecteur.
La publication comporte une partie pédagogique sur la précarité énergétique et ses manifestations, suivie d'une présentation d'un ensemble de dispositifs de lutte contre la précarité énergétique existants (conseil et information, accompagnement à la réalisation de travaux, outils financiers pour mener ceux-ci, etc.), à travers des « fiches action ».
Sources / Notes
- La performance énergétique d'un logement désigne la quantité d’énergie qui y est consommée annuellement (par m2). Cette performance, qui dépend entre autres de la qualité du bâti et de son isolation, est établie sur la base de factures ou estimée pour une utilisation standardisée du bâtiment ou du logement. Un diagnostic de performance énergétique (DPE) « renseigne sur la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment, en évaluant sa consommation d’énergie et son impact en terme d’émissions de gaz à effet de serre ». Les règles sur le DPE, Ministère de la Transition écologique, août 2020.
- Site du réseau RAPPEL.
- 1 925 € en moyenne en 2013 selon l’Insee (dernière donnée reprise par l’ONPE).
