Réduire les coûts de l'hydrogène « vert »

  • Source : Irena

À l'heure actuelle, près de 95% de la production mondiale d'hydrogène est issue de la transformation d'énergies fossiles (essentiellement par vaporeformage du méthane). En France, la Stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné présentée en septembre 2020 entend faire « émerger une filière française de l'électrolyse »(1), un mode de production décarboné de l'hydrogène (sous réserve que l'électricité soit elle même produite de façon décarbonée en amont) mais bien plus coûteux. 

Dans le rapport en anglais ci-après publié le 17 décembre dernier, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) estime que l'électrolyse (à partir d'électricité d'origine renouvelable) pourrait être compétitive avec le vaporeformage de combustibles fossiles à l'horizon 2030. Selon l'Irena, l'hydrogène « vert » est « actuellement deux à trois fois plus coûteux que l'hydrogène bleu » (c'est à dire produit à partir d'énergies fossiles mais avec capture et stockage du CO2 émis)(1).

 Intensité carbone de la production d'hydrogène

Lire l'étude :
Coûts de l'électrolyse

Sources / Notes

  1. Stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné en France.
  2. L'agence estime que les coûts des électrolyseurs pourraient notamment être réduits « de 40% à court terme (horizon 2030) et jusqu'à 80% à long terme », entre autres en augmentant fortement leur taille et leur puissance : augmenter la taille des installations de 1 MW (puissance classique en 2020) à 20 MW pourrait par exemple « réduire les coûts de plus d'un tiers » selon l'Irena.

Sur le même sujet