Réseaux offshore : la prochaine frontière

  • Source : Wind Europe

Sept pays de l'Union européenne (France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Irlande, Danemark, Luxembourg) ainsi que la Norvège et le Royaume-Uni se sont réunis à Ostende le 24 avril 2023 pour réaffirmer leur ambition d'accélérer le déploiement de l'éolien offshore en mer du Nord : leur objectif conjoint est de « porter collectivement leurs capacités d'énergie éolienne en mer du Nord à 120 gigawatts en 2030, puis au moins 300 GW en 2050, contre des capacités actuelles cumulées d'environ 30 GW », des objectifs salués par la filière(1).

Dans le rapport ci-après mis en ligne ce 25 avril, Hitachi Energy et WindEurope soulignent la nécessité en parallèle de ces objectifs de puissances installées d' « investir massivement dans les réseaux électriques offshore » pour faciliter l'intégration d'un nombre importants de nouveaux parcs éoliens(2), avec le déploiement coordonné d'un « réseau dit maillé [...] des groupes de parcs éoliens offshore avec moins de câbles connectés au rivage qui peuvent acheminer l'électricité vers deux ou plusieurs réseaux nationaux » ( à l'image du parc de Kriegers Flak(3) connecté aux réseaux électriques danois et allemand).

En 2022, seules 306 éoliennes offshore de 2,5 GW de puissance cumulée ont été connectées au réseau dans toute l'Europe, soit le plus faible niveau annuel depuis 2016, rappelle Wind Europe.

Lire l'étude :
Réseaux offshore : la prochaine frontière

Sources / Notes

  1. Offshore Renewable Industry Declaration to the North Sea Summit of 24 April 2023.
  2. Le rapport mentionne également « les îlots énergétiques comme un tremplin » pour collecter la production des parcs environnants et l'injecter sur différents réseaux électriques.
  3. Vattenfall inaugure Kriegers Flak, le plus grand parc éolien en mer de Scandinavie, Vattenfall, septembre 2021.

Sur le même sujet