L’éolien : les limites écologiques d’une énergie renouvelable

Dominique Bussereau

Président du Département de la Charente-Maritime et de l'Assemblée des départements de France (ADF)
Ancien Ministre

Le remplacement progressif de la part du nucléaire dans la production électrique nationale est un des aspects de la politique énergétique du Gouvernement. Dans un pays, où le nucléaire représente plus de 70% de la production totale d’électricité, le pari est audacieux et la marge d’action plus faible, voire moins nécessaire, que dans certains pays, comme l’Allemagne, où la part d’énergie polluante, assise sur le charbon, représente encore près de la moitié de la production électrique.

Le développement du « mix énergétique » en France porte en lui-même une ambiguïté, toujours pas levée, qui empêche d’avoir une lisibilité sur le développement de l’éolien.

Alors que la France peine à tenir ses engagements européens en matière d’énergies renouvelables, le Gouvernement veut porter à 40% leur part dans la production électrique à l’horizon 2030, avec un prévisionnel de doublement de la capacité de production des éoliennes d’ici 2028.

La Nouvelle-Aquitaine connait un développement éolien important, avec une concentration des implantations dans sa partie Nord.

La France paye au prix fort cet effort avec un territoire saturé par endroits de parcs éoliens. Le déséquilibre est criant au niveau national : près de la moitié de la puissance du parc national est située dans les régions Grand Est et Hauts-de-France.

Éolien en Nouvelle-Aquitaine
Implantation des éoliennes en Nouvelle-Aquitaine. (©Connaissance des Énergies, d'après IGN-BDTOPO, cellule SIG de la Direction des infrastructures, source : DREAL)

La Nouvelle-Aquitaine connait un développement éolien important, avec une concentration des implantations dans sa partie Nord. La Charente-Maritime représente à elle seule plus du tiers de la puissance installée dans la Région. Aux 81 éoliennes en fonctionnement, 67 autorisées et 109 en cours d’instruction, s’ajoutent des projets toujours plus nombreux qui porteraient à 470 l’ensemble des mats montés dans le Département.

Malgré les velléités affichées par l’ancienne Région Poitou-Charentes, le Département a échappé au montage des pylônes aux endroits qui avaient été les plus indiqués par les différentes études, à savoir les parties avancées des îles de Ré et d’Oléron et bien sûr tout le littoral, qui enregistrent une force de vent optimale de plus de 6m/s. C’est donc paradoxalement dans les zones référencées parmi les indicateurs « corrects » et « moyens » que se sont implantés massivement les parcs éoliens.

À partir de l’adoption par le Conseil Régional de Poitou-Charentes de son schéma régional de l’éolien, en 2006, ce sont des secteurs voués au tourisme vert et à la mise en valeur du patrimoine historique, l’Aunis et les Vals de Saintonge, qui ont connu en dix ans une poussée préoccupante d’éoliennes. En 2008, le Département ne comptait que 2 parcs en fonctionnement et les projections de capacités de production lui étant imparties s’élevaient à 80 mégawatts (MW). Nous en sommes actuellement à 168 MW hors parcs autorisés !

Éolien en Charente-Maritime
Implantation des éoliennes en Charente-Maritime. (©Connaissance des Énergies, d'après IGN-BDTOPO, cellule SIG de la Direction des infrastructures)

Les projets se sont développés en dehors de toute planification territoriale équilibrée et aux dépens des aspects environnementaux qui ont été dramatiquement négligés. Le Conseil d’État a reconnu sévèrement ces graves manquements, en février 2018, par l’annulation du schéma régional de la Région Poitou-Charentes de 2012 qui avait jugé bon de ne procéder à aucune évaluation environnementale préalable.

Alors que dans certaines plaines, des villages sont entourés parfois d’une vingtaine de mâts, des projets touchant aux équilibres naturels et à la biodiversité voient le jour, sans qu’aucun garde-fou sérieux ne s’impose.  C’est ainsi qu’EDF veut implanter une quarantaine d’éoliennes de 180 mètres de hauteur le long de l’estuaire de la Gironde, sans aucun égard pour les enjeux propres aux Espaces naturels sensibles et à la vie des milieux aquatiques, avec la défiguration d’un paysage sanctuarisant le plus grand estuaire d’Europe.

La Charente-Maritime a décidé d’installer un observatoire de l’éolien et de demander au Préfet un moratoire pour sursoir aux projets éoliens pendant deux ans.

Trop, c’est trop. Le « mix énergétique » ne doit pas se faire au détriment des enjeux environnementaux. Face à un développement anarchique, il faut imposer des règles et une méthode, tout ce qui a cruellement fait défaut jusque-là. Cela passe par un préalable : l’arrêt de toute implantation et la mise en œuvre d’une évaluation de la pertinence des projets.

C’est pourquoi le Département de la Charente-Maritime a décidé d’installer un observatoire de l’éolien et de demander au Préfet un moratoire pour sursoir aux projets éoliens pendant deux ans.

L’observatoire, qui réunit toutes les parties prenantes (élus, services du Département, experts, associations…), a déjà identifié les griefs que l’on nous signale sur le terrain : absence de concertation avec les élus et les habitants, prise en compte à minima des avis des commissions consultatives, expertise déficiente des enjeux paysagers et environnementaux, primat mercantile du démarchage commercial.

Stopper ces implantations dans l’immédiat, c’est donner le temps au Département de la Charente-Maritime d’élaborer un schéma départemental de développement durable qui réponde aux objectifs nationaux de la transition énergétique. Trois priorités vont guider notre action sur le volet éolien : la prise en compte des aspects environnementaux dans les projets d’implantation, la répartition équitable des parcs éoliens dans la Région Nouvelle-Aquitaine et la concertation avec les élus et les citoyens.

Cette position d’alerte du Département porte déjà ses fruits. La Région a pris acte de l’inégalité de la répartition géographique des parcs éoliens et préconise dorénavant un rééquilibrage infrarégional vers le sud.

Le développement de l’éolien n’est pas irrésistible, comme l’illustre très bien le cas de l’Allemagne, qui prévoit de démanteler plus de 5 000 éoliennes difficilement recyclables. Il doit être pensé intelligemment et programmé à bon escient dans les zones les plus propices à sa rentabilité et les moins touchées par les impératifs environnementaux et patrimoniaux. Le déploiement offshore peut constituer une piste intéressante, à condition qu’il apporte toutes les garanties en matière d’acceptabilité locale et d’impacts sur les milieux naturels. Le projet de parc éolien au large de l’île d’Oléron n’a pas levé tous les doutes qui l’entourent à ces égards. Le Gouvernement se montre sourcilleux sur ces points et a ajourné le lancement de l’appel d’offres. Il serait appréciable que les projets éoliens terrestres fassent l’objet de la même vigilance.

L’énergie solaire a le grand mérite de permettre un plus grand équilibre géographique et son déploiement se fait sans heurts sociétaux et environnementaux notables.

D’autres sources d’énergies renouvelables doivent être encouragées pour parvenir à un « mix énergétique » viable qui ne soit pas sujet à caution, à l’instar de la force hydraulique, qui garantit 10% de la production d’électricité en France, quand l’éolien en assure 5%. L’énergie solaire a le grand mérite de permettre un plus grand équilibre géographique et son déploiement se fait sans heurts sociétaux et environnementaux notables. Sa production électrique (3 térawattheures –TWh) en Nouvelle Aquitaine dépasse de loin la production éolienne (1,7 TWh), le tout dans un climat plus apaisé et plus consensuel.

L’urgence climatique ne doit pas semer la panique énergétique. La mer, le soleil et le vent sont des ressources inépuisables, qui méritent que l’on prenne le temps d’utiliser, là où il le faut et comme il le faut, leur formidable potentiel.

Commentaire

rochain

C'est bien ce que je disais, vous dites n'importe quoi comme tous les supporters du nucléaire qui croient savoir de quoi ils parlent. Vous prétendez pouvoir régler la production en régulant la pression vapeur sur la turbine avec les "grappes grises" , en fait les crayons neutrophages dont la raison d'être est tout autre. En effet, augmentez la pression sur la turbine et l'alternateur accélère, et diminuez là, et l'alternateur ralentie, mais vous n'êtes plus à 50 périodes sur le réseau si vous modifiez la vitesse de rotation de l'alternateur qui doit rester constant à 3000 T/m en bipolaires-interconnectés. Les crayons neutrophages ont un autre rôle qui n'a rien a voir avec la production électrique. Le premier pour la grappe verticale qui tombe par gravité c'est d'abord la sécurité en cas d'emballement. le second, qui ne sert pratiquement jamais puisque l'homogénéité U235/238 est quasi parfaite et déterminée pour que le coefficient multiplicateur K soit égal à un pour maintenir la réaction en chaine sans étouffement ni emballement, permet au pilote de tranche de corriger la dérive éventuelle.
Bref, comme je le pensais vous ne faites que répéter comme un perroquet ce qu'on vous raconte sans le comprendre.
Serge Rochain

BMD

Rochain, je n'ai jamais piloté de réacteur nucléaire et donc je n'ai effectivement pas d'expérience concrète dans ce domaine . Et vous?
J'ai donc transmis votre dernier post à un ami qui lui a été responsable du pilotage de l'ensemble des réacteurs français . Voici sa réponse:

"Je ne sais pas bien par quel bout prendre ce tissu d’âneries et "j'adore" ce genre de leçon!!!

On va reprendre par le début. Car rien n'est plus simple que le fonctionnement d'une centrale nucléaire.
Quand le réacteur est en arrêt à chaud, les grappes d'arrêt sont complètement extraites. En faisant le bilan de réactivité du réacteur, on ajuste la concentration en bore (neutrophage) soluble à la valeur calculée en fonction de l'usure du combustible et on calcule à quelle hauteur de grappes de réglage, le réacteur va diverger. Les grappes grises sont maintenues au milieu du cœur.
Il y a quatre groupes de grappes de régulation qui montent l'un après l'autre. La protection contre une éventuelle erreur de calcul est assurée par la protection haut flux chaînes source fixée à 10 % du flux nominal. Si l'on diverge avant la cote calculée sans s'en rendre compte, cette protection provoque l'arrêt automatique du réacteur (très rare).

En général, les calculs, faits par deux méthodes différentes et totalement redondantes, permettent de donner une cote de divergence assez précise sur le dernier groupe des grappes de réglage.

On va donc diverger très lentement mais le réacteur est naturellement auto-stable. C'est à dire que la divergence va se stabiliser pour rester à une valeur de puissance très basse que l'on va appeler "réacteur critique puissance nulle". Sur un cœur neuf cette valeur est de l'ordre du kW thermique !!!

Pour passer à une puissance supérieure, on va lentement monter le 4ème groupe des grappes de réglage. Il va y avoir divergence puis de nouveau stabilisation. On va inhiber la protection de haut flux chaînes sources mais on reste protégé par la protection de haut flux chaînes intermédiaires.

Côté vapeur secondaire, on va d'abord utiliser le circuit d'échappement à l'atmosphère pour maintenir la température du circuit primaire à une valeur constante.

Quand tout est bien stabilisé, on va ouvrir les robinets réglants d'admission vapeur à la turbine et fermer en parallèle les vannes vapeur d'échappement à l'atmosphère.

On va progressivement monter en vitesse la turbine jusqu'à 1 500 t/min car l'alternateur a un rotor inducteur à 2 paires de pôles.

On laisse l'ensemble monter en température pour laisser la machine coulisser par dilatation à partir de son point fixe. La ligne d'arbre fait 70 m sur un 900 MW. C'est un simple dispositif de glissement.

Quand la machine est à 1500 t/min, on envoie du courant continu sur l'inducteur de l'alternateur (rotor) et on recueille une tension aux bornes de l'induit qui est représenté par les bobines du stator (il est très facile de faire de l'électricité, il suffit de faire tourner un flux électromagnétique devant un stator en acier magnétique bobiné).

Quand on atteint la tension de 24 kV, tension du primaire du transformateur élévateur, 50 Hz, il suffit d'ajuster la période du courant produit à celle du réseau soit en accélérant soit en décélérant un peu la vitesse de la turbine. Une fois en phase, on ferme l'interrupteur enclencheur et la machine peut alors débiter sur le réseau.

Le réglage de la puissance du réacteur est passée en mode automatique. Pour monter en puissance, on ouvre progressivement les robinets de la turbine, le débit vapeur augmente et aurait tendance à faire baisser la température de l'eau du circuit primaire. La régulation primaire, pour éviter cette baisse, augmente la puissance du réacteur en relevant automatiquement le groupe de grappes qui est inséré. Avant d'atteindre la puissance intermédiaire, il faut inhiber la protection par haut flux chaîne intermédiaire. La protection est alors assurée par le haut flux chaînes de puissance, réglé à 102 % de la Pmax. En général, on ne laisse pas remonter le 4ème groupe de grappes au maximum. Alors s'il le faut on retire un peu d'acide borique.

Voilà pour le démarrage. Note bien que criticité signifie seulement que la population de neutrons dans le réacteur est stable et se perpétue. On peut donc être critique à toutes les valeurs de puissance entre 0 et 3000 MW thermique.

&

En marche normale tout le système est en pilotage automatique. Si l'on n'est pas à 100 % et que la demande excède l'offre, la fréquence du réseau diminue. Les automatismes de la turbine vont ouvrir les robinets de vapeur d'où une tendance au refroidissement du primaire et une montée des grappes de réglage.

Si au contraire, l'offre excède la demande, la fréquence augmente et les automatismes du groupe turboalternateur vont refermer les robinets vapeur et la tendance à la montée de température du circuit primaire va être régulée par une introduction des grappes de réglage jusqu'à la stabilité.

Contrairement à ce que dit ce "charmant" Monsieur Géotrouvetout, les crayons neutrophages règlent bien la puissance du réacteur pour qu'elle corresponde à celle demandée par le réseau électrique via le groupe turboalternateur."

Pour ceux qui suivent ici ces échanges, on peut faire une analogie avec le chauffeur d'une locomotive à vapeur qui circule à vitesse constante sur une voie horizontale, puis aborde une côte. S'il veut garder sa vitesse, il lui faut plus de puissance, donc pelleter plus de charbon. En abordant la descente de l'autre côté, s'il veut garder sa vitesse il lui faut beaucoup moins de puissance, et pelleter beaucoup moins de charbon.

Rochain, cette discussion vient de votre affirmation que l'on ne pouvait pas faire varier la puissance d'un réacteur nucléaire pour faire du suivi de charge, que j'ai eu l'audace de contester ! Vous m'avez aussi "intimé l'ordre" d'expliquer comment on faisait avec les réacteurs de 900 MW. Bien entendu, vos "âneries", avec beaucoup beaucoup d'autres de cet acabit, font partie du catéchisme des écologistes militants. Je me souviens d'une interminable discussion avec des verts belges il y a une dizaine d'années, sur les émissions ACV épouvantablement élevée de CO2 du nucléaire, et qui a ressurgit chez vos collègues ici.
Les écologistes militants ont ainsi réussi à faire croire à une majorité de Français très ignorante dans ces domaines, et cela dure encore, quelque chose de parfaitement faux ! Cela s'appelle de l'abus de confiance !

rochain

Ce que dit ce Monsieur qui pilote toutes les tranches des réacteurs de France et de Navarre n’est que le discours qu’il faut répandre pour essayer de faire croire que l’on maitrise son sujet et la sécurité. Je me demande même comment on peut piloter toutes ces tranches en même temps et de loin sachant que selon le type de réacteur les techniques ne sont pas strictement les mêmes…. ? A ma connaissance il y a un pilote par tranche qui est sur place et qui est secondé par des rondiers. Mais c’est un autre débat.
Je maintiens que le rôle premier des neutrophages est le maintien au voisinage de 1 du coefficient K multiplicateur du flux de neutron. Bien sûr que le retrait plus ou moins important de ces crayons aura un effet sur la température du circuit primaire, mais la marge de manœuvre est faible en toute sécurité. Si le flux dérive trop (c’est ce que font les militaires dans une bombe) parce que vous voulez augmenter la pression de la vapeur, au-delà de l’emballement, tous les crayons neutrophages du monde n’arriveront pas à récupérer la situation. Ce n’est pas en faisant varier la chaleur de la source de la vapeur que l’on peut réguler le débit d’un alternateur. Ce Monsieur était pourtant près de la solution en parlant de l’injection du courant continu de dynamo dans l’inducteur de l’alternateur, car c’est bien là que ce gère la puissance produite pour une masse de bobinage définie et que ce soit pour une centrale à charbon, au gaz, ou une chute hydraulique. D’ailleurs, pour cette dernière comment faite vous pour faire varier la hauteur de chute en fonction du besoin ? Elle est ce qu’elle est, et pourtant l'hydraulique est pilotable (bien plus qu'un réacteur nucléaire) ! Dans tous les cas, toutes choses égales par ailleurs, si la turbine entraine l’alternateur, la puissance maximale sortie aux bornes de l’induit de l’alternateur est égal à la puissance de la turbine. Mais ce qui produit le courant à ces bornes n’est que la transformation du champ magnétique en courant électrique qui transite entre l’inducteur et l’induit, et c’est ce qui peut varier avec les inducteurs à électroaimants, et que ne peuvent pas faire les alternateurs à aimants permanents dont sont équipés les plus anciens réacteurs qui ne sont pas pilotables bien qu'ils disposent également des crayons neutrophages (je suppose que votre ami est au courant, non ? ).
Je vous suggère de faire passer à votre ami ce cours élémentaire sur les alternateurs qu’ils soient en bout d’arbre d’une centrale thermique, nucléaire, à charbon, à gaz, ou d’un système hydraulique, ce n’est pas de l’abus de confiance, mais de la science et de la technique (la puissance de sortie varie en fonction de la technologie propre à l’alternateur et non pas en raison des crayons neutrophages de neutralisations du flux de neutrons que l’on n’a pas dans le cas du charbon, du gaz, et encore moins dans la chute d’eau (et pourtant toutes sont pilotables) :
http://www.maxicours.com/se/fiche/6/7/188367.html
Meilleurs salutations.
Serge Rochain

TGAIN

Le mix énergétique est une nécessité. Il faut être soit idiot, soit obtus pour ne pas le comprendre. La limitation des GES est une urgence climatique mondiale, et quand on dit urgence, ce n'est pas demain ou plus tard, ou à nos enfants de le faire: c'est à nous. Néanmoins combien faudra t-il d'éoliennes au niveau mondial pour modifier les mouvements des masses d'airs de l'atmosphère et alors créer une autre urgence climatique. L'histoire humaine m'a appris au moins une chose: quand le progrès crée une activité pour subvenir à ses besoins, les études d'impact ne sont jamais menées avant et on découvre les effets éventuels plus tard. Et entretemps, on use et abuse et on jette nos déchets un peu partout, surtout chez les autres, pour enfin s'apercevoir que l'on est en train de nous détruire. Il y a une exception à ce constat mais qui dérange très fortement nos certitudes, c'est le nucléaire. Mais là n'est pas la question et j'ai toujours une fibre qui vibre quand on m'explique qu'une énergie est inépuisable. C'est le meilleur moyen pour nous détruire. Tout excès est mortel, même celui de boire de l'eau.
Sachons garder à l'esprit les urgences et actuellement, il faut décarboner chez nous et ne pas attendre des autres qu'ils le fassent pour nous. Et commençons par le demander à nos voisins allemands qui étouffent nos villes du nord-est lorsque Eole est en panne et que leur centrales au lignite fonctionnent à plein régime. Vive les énergies décarbonnées sans exception avec un mix cohérent.

François L

Beaucoup de mesures sont déjà en place en faites… Et ce depuis que l’installation de parc éolien est soumis à l’ICPE.

« Absence de concertation avec les élus et habitants… » : Déjà en place, la plupart des développeurs éoliens en France, concertent les élus locaux. Quant à la concertation à la population, généralement dans le cadre d’un projet éolien, plusieurs réunions d’informations sont prévues par le développeur tout au long du développement du parc, + l’enquête publique pendant la phase d’instruction. Dire qu’il n’y a pas de concertation est purement de la mauvaise foi, le tout c’est de s’intéresser un minimum à la vie et au développement de sa ville. Avec tous les moyens de communications aujourd’hui, c’est quasiment impossible de ne pas être tenu à minima informé…

« Expertise déficiente des enjeux paysagers et environnementaux… » : Encore une fois purement de la mauvaise foi. Pour ceux qui sont de la profession ou connaissent un minimum le développement de parc éolien en France aujourd’hui le savent déjà. L’éolien, c’est peut-être l’un des seuls domaines en France où l’on se préoccupe autant des enjeux environnementaux et paysagers. Je vous invite à consulter si vous en avez l’occasion une étude d’impact d’un projet éolien, le volet paysager (x nombre de photosimulations montrant les impacts avec monuments, route passagère, ect…) et environnemental est plus que complet (études faites sur 1 an minimum). Personnellement je ne connais pas d’autres domaines prenant en compte autant la biodiversité et le paysage.

« Le développement de l’éolien n’est pas irrésistible, comme l’illustre très bien le cas de l’Allemagne, qui prévoit de démanteler plus de 5 000 éoliennes difficilement recyclables. Il doit être pensé intelligemment et programmé à bon escient dans les zones les plus propices à sa rentabilité et les moins touchées par les impératifs environnementaux et patrimoniaux… » Difficilement recyclables ?? 90% d’une éolienne est recyclable à savoir que c’est majoritairement de l’acier, béton, cuivre.

Et pour terminer, dire que le solaire représente un plus grand potentiel que l’éolien c’est vite dit. Même en Nouvelle-Aquitaine où l’ensoleillement est surement plus important qu’en Grand-Est ou dans les HDF, ça n’est juste pas possible de comparer le solaire et l’éolien. L’avantage du solaire c’est qu’il ne se voit pas (ou presque). Et ça généralement, c’est l’argument bidon, juste pour dire : « oh, c’est bien, on a fait plaisir aux écolos, on a mis 3 panneaux solaires… ». Mais si on s’intéresse vraiment à l’énergie produite (car au final c’est ce qui est le plus important à mon sens…) par rapport à une surface donnée, il n’y pas photo.

Conclusion, il faut développer toutes les EnR, sans concession, dans leur potentiel respectif, c’est ce qui nous assura un mix-énergétique.

BMD

Cher François L. vous vivez sur un nuage ! D'après mon expérience, l'éolien, c'est surtout le domaine de l'omerta des élus, du truquage de données et d'une administration et d'une justice qui pratiquent des méthodes à la hussarde. Et si vous voulez en savoir plus on vous oppose le secret professionnel. Ce n'est pas pour rien qu'il y a maintenant près de deux mille associations de défense en France, et il s'en crée une chaque fois qu'il y a un projet.

François L

Je ne vis pas sur un nuage, c’est juste que je sais de quoi je parle. Et que je ne suis pas adepte des théories du complot, ce qui est très tendance en ce moment (et surtout vis-à-vis de l’éolien).
Nous assistons aujourd’hui à une nouvelle révolution énergétique, que vous le vouliez ou non, et qui oppose 2 générations. J’ai lu certain de vos commentaires et d’une certaine façon je vous comprends. « Pourquoi développer d’autres énergies alors qu’on en a déjà et en abondance ? » « On a déjà l’électricité chez nous, alors pourquoi installer des éoliennes ou autres derrière chez moi ? »
Ça n’est pas pour critiquer les choix qui ont étés fait par le passé, ce qui est fait est fait. Mais l’heure des énergies fossiles est révolue, c’est indéniable.

La nouvelle génération, dont je fais partie, s’efforce de trouver de nouvelles solutions concernant la production, le stockage, la consommation d’énergie. Comme je le disais plus haut, nous assistons à une nouvelle révolution énergétique, cela inclura qu’il faudra faire des concessions et changer nos habitudes. Et ça, j’ai l’impression que certaines personnes ne le comprennent pas ou peut-être, ne veulent pas le comprendre.

Et 99% des associations de défense en France ne se sont construites que par pure égoïsme, que véritablement pour la défense de l’environnement et la biodiversité. La plupart des adhérents de ses associations ne sont là que pour exprimer leur mécontentement d’avoir une ou plusieurs éoliennes derrière leur jardin.

BMD

@ François L., Ce n'est pas une question de génération, j'ai 20 ans d'expérience dans ce domaine et j'appartiens à des associations de spécialistes qui ont exactement les mêmes préoccupations que vous ! Mais je préfère les enquêtes approfondies à plusieurs, basées sur une bonne connaissance des lois de la physique et des possibilités techniques, aux inventaires à la Prévert impératifs et au concours Lépine qui dominent les blogs actuellement. Quant à l'éolien et au solaire photovoltaïque, je prétends qu'ils ne peuvent être imposés à l'Europe que par des convergences d'intérêt politico-médiatico-financières, des techniques de marketing très élaborées, et la grande innocence (au sens d'ignorance) de l'opinion à ce sujet, car leur intérêt est en fait très limité, et même nul en France du fait de leur caractéristiques physiques, et leur développement forcément très coûteux pour les consommateurs (comme en Allemagne).
Vous dites qu'il faut se débarrasser des combustibles fossiles. Pour faire face à l'urgence climatique, c'est en effet nécessaire. Mais alors, ce n'est pas sur l'électricité qu'il faut faire porter l'effort en France, car elle n'en consomme pratiquement pas, mais sur la consommation pétrolière, qui représente l'essentiel de la consommation française, fuel et gaz dans l'habitat, carburants pour les transports. Et çà, nous y travaillons. Mais le développement actuel de l'éolien et du solaire est de ce point de vue une impasse coûteuse qui retarde cet effort en stérilisant des sommes considérables qui seraient beaucoup mieux employées affectées à l'habitat et aux transports.
Imaginons maintenant que nous n'ayons pas de nucléaire. Nous serons dans la situation de l'Allemagne dont les émissions de CO2 de l'électricité ne baissent que très lentement , et plus d'ailleurs grâce au remplacement du charbon par le gaz que grâce aux EnR électriques, et n'arriveront probablement jamais à descendre au niveau des nôtres ( pourquoi d'ailleurs personne ne réclame qu'elles descendent dans les dix ans qui viennent au niveau des nôtres ! ), et par ailleurs ne fait pas plus d'efforts que nous pour l'habitat et les transports.
D'autre part, du fait que l'éolien et le solaire puisse faire baisser la production de nucléaire, mais pas sa puissance totale, donc le nombre actuel de réacteurs, si ce que craint l'opinion c'est le danger des réacteurs, ils n'ont pas non plus d'intérêt de ce point de vue. Au contraire, cela peut faire augmenter le danger par les à -coups de production que cela impose aux réacteurs.
Au total, une politique indigente, inspirée par des gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, et une tromperie organisée de l'opinion utilisée à leur profit par les affairistes internationaux !

François L

Dans ce cas, il faut que vous m’expliquiez une chose : Comment l’éolien ou le PV peuvent-ils être un business aussi juteux si cela ne produit rien et ne sert à rien ? Au bout d’un moment il faut être cohérent dans ses propos. Ça ne reste ni plus ni moins qu’un marché évidement, alors il faut bien que cela soit rentable un minimum, sinon aucunes personnes sensées ne se serait lancé dans ces domaines.

Et aujourd’hui, entre investir dans un parc éolien ou une centrale de type EPR, le choix est vite fait, non ? Je vous pose tout de même la question même si je sais ce que vous pensez. Et également, qui coute le plus cher aujourd’hui aux consommateurs ? (Pour rappel, l’éolien n’est pas soumis au tarif de rachat d’EDF depuis début 2017).

A l’inverse de vous, j’aurai plutôt économisé les 11 milliards d’€ de l’EPR de Flamanville pour pouvoir lancer une campagne de sensibilisation à l’isolement des habitats. Encore une fois, je pense que l’on n’a pas misé sur le bon cheval à l’époque. D’autant plus, et ça beaucoup de gens l’oubli ou confonde, le nucléaire, même s’il ne produit que très peu de CO2, n’est pas une énergie renouvelable. Je tiens à le souligner car pour rappel, il s’agit ni plus ni moins qu’une énergie fossile. Dont le combustible n’est pas présent en France et qui plus est, produit des déchets radioactifs.

Pour moi, toute option qui peut nous permettre de réduire significativement la part du nucléaire est une bonne chose, toute option qui peut nous permettre de nous passer de produit pétrolier est une bonne chose. Même si cela doit impacter temporaire nos émissions de CO2 et j’en suis conscient, même si cela doit me faire changer mes habitudes de consommation d’énergie, même si je dois payer un peu plus cher l’électricité, j’y suis préparé.

C’est surement utopiste comme point de vue, j’en conçois, en tout cas encore aujourd’hui, mais ça ne reste pour moi qu’une évolution des mentalités pour y parvenir.

Dame blanche

Connaissez vous Ben Lieberman ? C'est un analyste politique. Il dit la chose suivante : si l'énergie éolienne a du sens pourquoi y aurait il lieu de la subventionner ? C'est une bulle qui éclate dès que les subventions gouvernementales se tarissent.
Quant à l'égoïsme des membres des associations, Je suppose que vous êtes propriétaire d'un gîte avec vue imprenable sur un parc éolien ? Vous avez perdu votre gagne pain et tout va bien ...

Dame blanche

BMD, Je suis entièrement d'accord avec vous. La plupart des projets se font dans le dos des habitants qui se trouvent devant le fait accompli. Qu'on ne s'étonne pas des cas de vandalisme sur des mâts de mesure... (je ne cautionne pas mais je comprends)
Les compensations proposées pour pallier à l'impact sur la biodiversité sont faibles et des sites classés ou remarquables ne font plus l'objet d'attentions particulières.
De plus, l'éolien représente une part infime dans le mix énergétique. On ne peut rien stocker et parfois on revend cette énergie à perte à l'étranger. Malgré tous les parcs éoliens, aucune centrale nucleaire n'a été fermée...
Si on arrêtait les subventions je pense que les promoteurs se battraient moins pour faire le forcing et présenter des projets mensongers où des forêts sont plus hautes que des éoliennes de 220 mètres.
En ce moment le gouvernement fait sauter des verrous pour accélérer les mises en place de nouveaux projets, en racourcissant les délais et en privant les opposants de tout recours en première instance. On se demande bien pourquoi puisqu'il paraît qu'il y'a un taux d'acceptabilité de 80% ...

BMD

@Dame Blanche, ces nuisances aux riverains et atteintes à l'environnement, et les augmentations de prix de l'électricité et maintenant des carburants pour les ménages sont d'autant plus scandaleuses que l'éolien ne servent strictement à rien dans notre pays. Cette véritable colonisation des campagnes par des promoteurs sans foi ni loi avec le soutien actif d'organisations et de partis qui se disent écologiques est une arnaque et une hypocrisie sans équivalent dans l'histoire récente de note pays.

Dame blanche

BMD, oui c'est un véritable scandale et en ce moment tout est fait dans la précipitation parce que nous sommes "en retard" sur les directives européennes. Maintenant un promoteur peut déposer une demande directement à la Préfecture sans passer par le maire du village concerné.
De mieux en mieux !

Dame blanche

BMD, Je suis entièrement d'accord avec vous. La plupart des projets se font dans le dos des habitants qui se trouvent devant le fait accompli. Qu'on ne s'étonne pas des cas de vandalisme sur des mâts de mesure... (je ne cautionne pas mais je comprends)
Les compensations proposées pour pallier à l'impact sur la biodiversité sont faibles et des sites classés ou remarquables ne font plus l'objet d'attentions particulières.
De plus, l'éolien représente une part infime dans le mix énergétique. On ne peut rien stocker et parfois on revend cette énergie à perte à l'étranger. Malgré tous les parcs éoliens, aucune centrale nucleaire n'a été fermée...
Si on arrêtait les subventions je pense que les promoteurs se battraient moins pour faire le forcing et présenter des projets mensongers où des forêts sont plus hautes que des éoliennes de 220 mètres.
En ce moment le gouvernement fait sauter des verrous pour accélérer les mises en place de nouveaux projets, en racourcissant les délais et en privant les opposants de tout recours en première instance. On se demande bien pourquoi puisqu'il paraît qu'il y'a un taux d'acceptabilité de 80% ...

François L

Vous démontrez à merveille ce que j’ai dit plus haut à BMD. Aucune logique dans vos propos et surtout des arguments balancés à la volée sans vraiment comprendre le sujet.
Si vous vous tenez un minimum au courant de ce qui se passe dans votre ville, vous en serez informé rapidement si un projet éolien est à l’étude (compte rendu de conseil municipal, publipostage, panneau d’affichage).

Vous attirez l’attention sur l’impact qu’à l’éolien sur la biodiversité, mais si vous aviez poussé un peu plus vos recherches, vous auriez trouvé que l’éolien a un impact très faible (je n’ai pas dit qu’il en avait pas, mais le niveau reste faible à l’échelle national), notamment sur la mortalité des oiseaux ou mammifères volants. Les 3 premières causes, très loin devant, reste les chats, les collisions avec fenêtres et l’automobile.

De plus, l’éolien n’a jamais eu vocation à lui seul, chose techniquement impossible de remplacer le nucléaire. C’est en développent toutes les sources d’énergies renouvelables qu’on arrivera à terme, à réduire, voire à sortir du nucléaire.

Et je me répète sur ce point, l’éolien n’est plus soumis au tarif de rachat d’EDF depuis début 2017. Le tarif est soumis à appel d’offres, ce qui a eu tendance à faire chuter un peu plus le prix du kWh éolien. Chose qui en a découlé, des projets éoliens avec des hauteurs de mats plus haut et diamètre plus grand, c’est vrai, mais c’est en même temps logique. Plus c’est haut, plus il y a de vent et de façon linéaire, plus le diamètre est grand, plus la surface balayée augmente, donc plus d’énergie captée. Physique pure et simple.

Si l’Etat lève certains verrous, c’est bien parce l’éolien terrestre et marin demeurent avec le PV les EnR les plus compétitives aujourd’hui. Cela n’enlève rien au faite que tous les projets éoliens ne seront pas acceptés pour telle ou telle raisons.

Dame blanche

Je suis parfaitement au courant de ce qui se passe dans mon hameau :) merci.
D'autre part je ne balance pas d'arguments à la volée et je sais que le chat est le premier prédateur de l'oiseau. J'ai simplement dit que les compensations n'étaient pas à la hauteur des nuisances occasionnées. La biodiversité couvre un spectre bien plus large que les oiseaux...
Je m'informe sur l'éolien depuis plusieurs années et je ne pense pas que c'est une énergie verte. L'avenir nous le confirmera.

Rochain

C'est range que le souci de l'environnement ne soit apparu qu'avec les ENR, premiers concurrents du nucléaire.
Serge Rochain

François L

Ne dite que vous connaissez le sujet, s’il vous plait. A aucun moment, dans vos « arguments » vous justifiez d’une source d’information qui puisse appuyer vos théories. Et par source d’information, j’entends autre que les sites de la FED dirigé par un pseudo scientifique. Quand on cherche vraiment à s’informer correctement, on est capable de détecter, à mon sens critique, le juste milieu qui nous permette d’avoir un esprit critique sur le sujet en question.

La preuve étant, que vous ne m’ayez pas contredit sur les différentes réponses de mon précédent commentaire. Mise à part sur la biodiversité.

Puisque apparemment, ce sujet vous tiens à cœur, quelles sont ces nuisances ? Et pourquoi les mesures ne sont telles pas suffisantes à vos yeux ?

De la même manière, pour vous, qu’est-ce qu’une énergie verte ? Et pourquoi l’éolien n’est pas fait pas parti ?

J’en serais curieux de connaitre la réponse :)

BOHEAS

l'impact de l'éolien sur la biodiversité est plus important que vous semblez dire. Si vous avez étudié des dossiers et si vous avez recherché des infos sur le sujet vous devez avoir pris connaissance qu'il y a de nombreux travaux sur ces estimations . Tous concluent à uns sous estimation (volontaire ou non ?) des victimes animales des éoliennes.

De même si vous avez étudié des dossiers vous devez savoir que l'évolution de la vitesse du vent en fonction de la hauteur n'est pas linéaire mais plutôt exponentielle. Ceci n'est vrai que lorsque les gradients de températures ne sont pas trop importants. Comme la nuit par exemple ou la température de l'air est très inférieure à celle du sol. Là les schéma d'évolutions sont plus complexes .

BMD

François L ,en effet, plus la surface est grande et plus l'énergie passant à travers le rotor est grande (comme le carré du rayon). Mais les éoliennes doivent aussi être plus distantes, et la puissance nominale par km2 ne change guère. Avec la hauteur, la vitesse du vent est plus importante, et donc sa puissance ( comme le cube de la vitesse). Mais cette vitesse varie plus brutalement, car il n'y a plus la rugosité du sol pour l'étaler.La puissance nominale est voisinée plus fréquemment mais aussi la puissance très faible. il y a toujours autant d'intermittence et elle est plus brutale.

Boheas

"Absence de concertation avec les élus et les habitants" effectivement il n'y a pas absence de concertation de ces 2 entitées, car en général les promoteurs démarchent les élus et leur peignent l'éolien en vert tellement vert qu'ils ne peuvent résister ( surtout avec les billets à la clef). Par contre les habitants c'est une autre paire de manche car ils ne sont consultés qu'en fin de processus soit environ 2 ans après et lorsqu'il est trop tard pour agir. (Nous pouvons le prouver car vous avons un collectif d'un cinquantaines d'associons et c'est toujours le même schéma).Pendant ce temps là les promoteurs dont je ne suis pas loin de penser que vous faites partie, mènent des réunions avec les élus entre 8 à 10 réunions et aucunes communications aux habitants.

"Expertise déficiente des enjeux paysagers et environnementaux" effectivement il existe des études de là à dire que ce sont des expertises je n'irai pas jusque là. Beaucoup de choses approximatives, en plus étude payée parle promoteur, donc aucune indépendance du cabinet.
Les critères d'études sont la plupart du temps flous puis même lorsque vous êtes proche d'une Natura 2000 en présence de chiroptères, ils se débrouillent pour conclure qu'il n'y pas d'incidence ( ça aussi nous pouvons le prouver)

Mais une chose dont vous ne parler pas c'est la santé des riverains, vous n'avez pas épilogué sur le fait que les éoliennes ne respectent pas le code de santé publique. Je suppose que ce n'est pas très important.

En définitive j'ai hésité à répondre car finalement,on s'escrime sur le sujet production de l'énergie qui ne représente que 10% des GES et CO2 . Alors que le développement de l'éolien change peu ce résultat . Le pragmatisme voudrait que l'on s'attaque au transport (39%, le chauffage des bâtiments 19%, l'industrie 18% etc). un gain de 10% sur l'énergie se traduit par un gain global de 1% donc il vaut mieux travailler sur les postes ou le gain peut être plus efficace.

François L

En effet, j’ai travaillé dans ce domaine pendant près de 6 ans. Et ça m’agace toujours autant d’entendre des personnes externes prétendre connaitre mieux le métier que ceux qui y travaille. Ou prétendre que dans ce milieu on est tous des mafiosos, près à corrompre le moindre élu pour pouvoir passer en force ou à payer un bureau d’études juste pour faire semblant d’avoir fait le minimum d’études.
Il s’agit également de professionnelles, que ça soit pour la biodiversité ou l’acoustique, ils ont quand même une éthique et une réputation à tenir. Mais bon, même en vous disant cela, je ne suis pas sûre que ça change grand-chose.

Je pourrai m’abaisser à ce niveau en vous disant tout ce que je pense des services instructeurs de l’administration (même de l’administration en générale) mais voyez-vous, j’ai eu un minimum d’éducation où l’on m’a appris à avoir un minimum de respect avec mon interlocuteur.

Je n’ai même pas envie de rentrer dans le débat sur la santé, si c’est pour entendre une énième fois le discours sur les infrasons, les ondes telluriques, la perte de sommeil ou les maux de têtes. Honnêtement, ça ne m’intéresse pas car pour moi c’est complétement dénué de sens. Mais je ne doute pas que vous ayez des preuves concrètes sur ce sujet.

François L

J’avoue ne plus quoi penser de votre raisonnement.

D’un côté vous attachez une grande importance à la santé publique et de l’autre vous défendez l’énergie nucléaire. Ce n’est pas un peu contradictoire comme raisonnement ?

On n’a vécu aucune catastrophe nucléaire aujourd’hui en France, et j’espère que ça ne sera jamais le cas. Mais on en a quand même subit une de plein fouet avec les conséquences que cela à engendrer, notamment le cancer de la thyroïde et je sais de quoi je parle mes parents ont été concernés.

Ce n’est pas un problème de santé publique ça ?

Je vous laisse méditer sur quelles sources d’énergies vous préférez pour les années à venir.

BOHEAS

voici le témoignage des Hauts de France. Si l'on vous écoute C'est sûrement des histoires inventées???

Témoignage :

Montcornet : le maire lance un cri d’alarme.

« Je m’appelle Guy Le Provost, et je suis le maire de Montcornet.
Ma commune se situe dans les Hauts de France. J’assiste, impuissant, à un véritable désastre écologique. Ici, les parcs éoliens fleurissent à tour de bras, c’est à un point où les habitants ne savent même pas combien il y en a. A 15 km à la ronde, on approche les 250 aérogénérateurs, et il s’en construit d’autres tous les jours.

Les parcs les plus anciens ont entre 12 et 15 ans, et plus il y en a, plus la population de Montcornet et ses environs est malade. Ce sont principalement des cancers, des problèmes acouphènes, et des problèmes cérébraux.
Je suis d’ailleurs moi-même malade : en novembre 2018, je rentrais d’une réunion, et j’avais l’impression que je n’entendais plus d’une oreille. J’ai passé tous les examens ORL, scanners. Le verdict est tombé : surdité inexpliquée. On pourrait dire que c’est à cause de mon âge, j’ai 69 ans. Mais il est arrivé également le même incident de santé à une personne de la municipalité que je connais bien, et qui est bien plus jeune. Du jour au lendemain : surdité brutale.

L’un de mes amis proches, qui habite au croisement entre la route de Reims et de Laon, est atteint d’une tumeur au cerveau depuis 5 mois. Mais les gens se taisent. Ils ne se battent pas, car ils doivent avant tout se battre contre la maladie.
Le quartier de Bellevue est sinistré, la rue Clémenceau également. A cet endroit, on compte de très nombreux malades, tous postérieurs à l’arrivée massive des éoliennes autour de nos villages. Même constat sur les communes de Chaourse et de Disy le gros : des cancers, des acouphènes, des problèmes de sommeil et de tachycardie.

A l’heure où je vous parle, je suis chez moi : je me penche à la fenêtre, et où que je me tourne, je suis cerné : éoliennes au Sud, à l’ouest, à l’est…le préfet est venu pour une inauguration sur notre commune. J’ai tenté de lui expliquer l’ampleur du désastre. Il m’a répondu qu’il essaierait de bloquer les demandes de permis de construire, mais pour combien de temps ?

Les préfets ne restent pas en place bien longtemps, et les sommes d’argent sont si importantes qu’on s’arrange avec la réalité du terrain et la souffrance des habitants. Ici, une éolienne rapporte environ 5000 euros le megawatt par an. Les nouvelles installées font environ 4 megawatts, ce qui fait 9000 euros par éolienne, et certains propriétaires qui louent leur terrain aux promoteurs en possèdent 5 ou 6, voire plus. C’est une manne ! Et quand de l’argent est en jeu, la santé passe à la trappe.

Mais le jour où on cessera d’étouffer le lien qu’il y a entre les malades et les éoliennes, ces régions qui en ont tant accepté seront totalement sinistrées et désertées par les habitants. Ce sont des territoires entiers qui seront devenus inhabitables.

«Après mes recherches sur la Loire Atlantique, les vaches malades, les câbles enterrés de Sainte Pazanne, je poursuis donc mon enquête autour de Montcornet.

Pourquoi Montcornet ? Parce qu’encore une fois, les animaux ont parlé avant les hommes. En effet, les nombreux témoignages des colombophiles m’ont interpellée. Lorsque je les ai interrogés, tous m’ont expliqué qu’ils perdaient des pigeons voyageurs depuis l’installation des éoliennes sur Montcornet, Chaourse, Dizy le Gros. Or, on sait que ces oiseaux se repèrent pour se diriger grâce aux champs électromagnétiques émis naturellement par les sols. Si ceux-ci sont modifiés, ils sont déboussolés.

Les champs électromagnétiques et les infrasons émis par plus de 200 éoliennes ne sont étudiés par aucun scientifique. Mais sur le terrain, les gens commencent à parler et à réagir.

Avec l’aide des villageois, j’ai poursuivi mon enquête sur le village de Dizy-le -Gros. Chaque malade a accepté de rédiger un courrier. J’en publie ici quelques exemplaires. J’ai regroupé tous les malades recensés sur une carte afin que chacun réalise l’ampleur de ces témoignages. Nous avons à l’heure actuelle recueilli une centaine de courriers, mais ce n’est pas terminé. Toutes les pathologies sont postérieures à l’installation des parcs, et le village est situé à 500 ou 800 mètres des différentes éoliennes.

Voici les pathologies dont les riverains se plaignent :
Acouphènes : surdité progressive ou partielle inexpliquée. Or l’impact sur le tympan des basses fréquences émises par les éoliennes ne sont pas prises en compte dans les études.
Insomnies, surexcitation ou fatigue, tachycardie, problèmes cardiaques : certaines basses fréquences (autour de 30 Hz) interfèreraient avec les ondes "Beta" cérébrales du sommeil qui sont associées avec les réactions d’alerte, de stress et d’anxiété.
Cancers : Les infrasons ne provoquent pas directement de cancer mais facilitent le développement de cellules malignes "dormantes" ou accélèrent un cancer existant. Il n'y a à priori pas de cancer type: la chaîne d'interaction est l'infrason qui augmente le stress oxydatif et provoque la sécrétion de cortisol (immunosuppresseur comme d'autres catécholamines), ce qui facilite le développement des structures malignes...

Le puzzle se poursuit : à proximité des parcs éoliens, des vaches sont malades en Auvergne, en Loire Atlantique. Non, ce ne sont pas des « cas isolés ». Et lorsqu’on constate des pathologies identiques sur des villages entiers, on sourit quand on entend parler d’effet « nocebo ». Les pigeons qui disparaissent et les vaches qui se meurent demandent aux pouvoirs publics d’écouter les humains qui souffrent.

Témoignages recueillis par Sioux Berger. Un grand merci à V.Bernardeau et aux habitants sur le terrain qui m’ont aidée à réunir l’ensemble de ces éléments.

François L

Vous vous persuadez vous-même que les éoliennes sont néfastes pour votre santé avec ce genre de témoignage car c’est un sujet nouveau pour vous, avec l’installation d’un parc éolien près de chez vous. Et à mon avis c’était la même chose pour ces quelques habitants de Montcornet.

Je ne vous donnerai pas de chiffres ni de preuves que les infrasons (s’il y en a dans le cas de l’éolien) sont néfastes pour la santé, car c’est un domaine que je ne maitrise pas, je préfère être honnête. Attention, je ne nie pas que ces personnes ne souffrent pas, mais j’aimerai véritablement savoir si la cause en est les éoliennes ? Est-ce que ça n’aurait pas été la même chose avec une antenne relais téléphonique ou autre ?

Permettez-moi d’en douter car si je prends mon cas, après avoir vécu pendant près de 6 ans autour de plusieurs parcs éoliens, je n’ai jamais eu aucun problème de santé de type acouphène, perte de sommeil ou maux de tête (encore moins apparition de cancer). Vous n’êtes pas obligé de me croire, vous pensez peut-être que je l’invente pour vous faire passer la pilule, mais c’est la vérité.
Pensez également aux autres personnes qui vivent à côté de parc éolien sans problème, récoltez leur témoignages car j’ai l’impression que vous n’avez fait ça que dans un sens et à mon avis ils sont majoritaires. Depuis que l’éolien industriel existe, avec les moyens dont nous disposons aujourd’hui au niveau scientifique, s’il avait posé des problèmes de santé, aucun professionnel ni gouvernement ne l’aurait accepté.

BOHEAS

Vous avez peut être raison. Cependant vous oubliez de préciser à quelle distance vous avez vécu ds parcs éoliens . En ce qui concerne les infrasons ce sont des vibrations à faible fréquence donc grande longueur d'onde. Ils s'amortissent très peu et donc pour observer une réduction de leurs effets il faut s'éloigner de la source de manière conséquente.
Il ne faut pas confondre avec le champ électromagnétique observé le long des lignes haute tension et près des antennes relais . Les domaines de fréquences sont différents et en plus vous avez 2 champs perpendiculaires (électrique E et champ magnétique B)
Pour les infrasons les mesures acoustiqus utilisées (db) ne conviennent pas et ne traduisent pas la nature réelle de ces vibrations.
Les infrasons étant basse fréquences, les fréquences émises peuvent correspondre à des fréquences propres des organes (viscères, poumons, coeur, oeil, etc). Qui dit fréquence propre, si une fréquence d'ultrason correspond à la fréquence de vibration des yeux par exemple, ceux ci vont se mettre à vibrer, l'amplitude de vibration de l'oeil ne sera limitée que par l'amortissement . UIne exposition permanente à un champ d'excitation à la fréquence propre conduit à des maux de têtes qui peuvent être insupportables. C'est souvent ce qui se passe pour les riverains des éoliennes. Les conséquences sont plus ou moins ressenties parce que si la fréquence propre n'est pas exactement à la fréquence d'excitation l'amplitude sera moindre. Il se peu également que les constitutions des personnes étant plus ou moins différentes les amortissements de la vibrations sont plus ou moins importants.
D'autre part vous avez l'air de douter des effets sur les bovins à NOZAY. J'ai eu l'occasion d'assister au témoignage de Mr POTIRON, ce Monsieur était plutôt favorable à l'éolien puisqu'il a accepté l'installation sur ses terres. Cependant les effets électromagnétiques sont tels que c'est invivable pour eux et leurs bêtes tout ça parce que l'étude du sous sol n'a pas été effectuée correctement.
C'est le résultat de mes recherches que vous pouvez juger modestes et partiales, mais je ne juge pas vos affirmations.

Boheas

En ce qui concerne les études d'impacts vous avez raison , il y en a de faites. Mais avez vous étudié un dossier complet d'étude d'impact? En général elles sont orientées par la prise en compte des hypothèses qui minimisent l'impact. D'autre part en ce qui concerne l'acoustique, elle est en général faite par le promoteur. Là en core les éléments ne sont pas exempts de tout soupçons. De plus comme peu de personnes sont capables de détecter le vrai du faux peut on dire que ces études d'impacts sont de vraies études sérieuses et objectives? pas si sûr?
En ce qui concerne "Corriger Eviter Réparer " la plupart du temps le pilotage des éoliennes est effectif via un logiciel constructeur . Qui vérifie la qualification de ce logiciel ? pensez vous que le constructeur soit philanthrope et pénalise sa production au profit de la santé des riverains?

François L

Que vous soupçonnez que les études acoustiques ne soient pas véridiques est votre point de vue. Mais sachez que l’éolien est soumis au contrôle ICPE, à savoir que ce sont des contrôles très stricte, qui empêche le développeur de faire ce qu’il veut, et surtout du côté acoustique d’un parc éolien. A savoir, si le contrôle suite à la mise en service du parc n’est pas bon, le préfet peut ordonner l’arrêt complet du parc jusqu’à ce que le développeur face le nécessaire (je n’invente rien, c’est la loi).

J’avoue ne pas comprendre votre inquiétude sur le logiciel de pilotage du constructeur. Ca me semble logique pour ma part. Après tout, c’est lui qui connait le mieux sa machine non ?

BOHEAS

Bien sur que le constructeur élabore le logiciel de pilotage parce qu'il connait le mieux sa machine. Cependant je n'ai pas connaissance que ce logiciel soit validé par une autorité indépendante permettant de bien identifier que les actions sont conformes? cette étape serait d'autant plus nécessaire que nous savons que les parcs éoliens sont très peu inspectés (en moyenne une visite tous les 7 ans)

Lorsque l'on observe la chaîne de décisions à différents niveaux le préfet intervient en dernier lieu . Je ne sais pas quel est le degré de compétences des services lui permettant de statuer. Ma crainte sur des lacunes possibles est d'autant plus justifiée que nous observons les lobby constructeurs et promoteurs à la manoeuvre à tous les niveaux ; y compris sur la liste écologique aux européennes de Monsieur Jadot. Quelle indépendance des décisions n'est ce pas ?

Moyennant quoi les requêtes des riverains ne pèsent pas lourd à côté et ne sont pas prises en comptes lors des enquêtes publiques. D'ailleurs c'est d'autant plus peu important que ces enquêtes vont être supprimées et les recours quasi impossibles. On est bien en démocratie ???

Pouvez vous m'expliquer pourquoi dans certains pays les distances aux habitations sont 3 à 4 fois celle légale en France alors que l'ANS avait recommandé 1500 m?
nos députés sûrement mieux informés que l'OMS l'on réduit à 500 m ???

François L

Encore faut-il que les arguments avancés soient cohérents. Vous avez déjà vu les messages laissés dans une enquête publique par des opposants ? Généralement, ça ne vole pas bien haut, la plupart d’entre eux se limitent à un « non » écrit en majuscule ou « on n’en veut pas !»….

Mettre ça sur le compte du déni de démocratie révèle une victimisation. Et ne reflète généralement pas l’opinion publique, car la plupart des personnes qui s’y déplace, reste majoritairement des personnes contre, les personnes s’en avis ou pour ni s’y déplace que très rarement (quel que soit le sujet). Mais je suis d’accord que ça n’est pas le choix le plus judicieux de la supprimer. Quant au droit de recours, c’est plus ou moins la même chose. Tout dépend du réel motif.

Concernant les distances entre éoliennes et habitations, ça n’est que purement législatif. Il fallait définir une « base ». L’état français a choisi 500m. Après il faut un juste milieu et surtout en fonction du potentiel d’un pays. En Allemagne, la distance varie en fonction des régions me semble-t-il et peut aller jusque 1 500m effectivement. D’autre part, un de nos pays voisins a un tout autre modèle législatif sur ce sujet, en Belgique la distance ce fait en fonction de la hauteur de la machine et peut donc arriver à moins de 300m.

Pour compléter, en France, il y a donc 2 choses qui définit la distance : la loi (minimum 500m) et l’acoustique, vous l’avez évoqué dernièrement. Si l’étude acoustique se révèle incorrect, plusieurs choix s’offre au développeur : Éloigner les machines, les brider ou en supprimer.

marie ange boheas

Bien sur que j'ai lu et j'ai quand même remarqué qu'il y en avait de forts pertinents parmi d'autres un peu moins.
Cependant ce qui me gêne dans vos affirmations c'est que tout ce qui porte un discrédit sur l'éolien est forcément dénué de sens. J'aimerais vous demander si vous avez des éoliennes près de chez vous ou si vous avez des projets en cours. D'autre part avez vous analysé au moins un dossier d'étude d'impact ?
Si oui, pouvez vous m'assurer que ces dossiers sont pertinents et que les études faites sont impartiales?
Pour ma part je travaille sur 2 dossiers chacun environ 1300 pages . Je peux vous dire que l'organisation des dossiers n'est pas évidente et que dans ceux ci nous avons relevé de nombreuses incohérences. Ce qui démontre bien qu'il faut du temps pour les étudier et de la pertinence.

D'autre part en ce qui concerne la distance aux habitations vous savez certainement que les ruraux ne sont pas considérés comme les autres puisque la distance minimale de 500 m a pu être retenu parce que les éoliennes ont été exemptées du respect du code de la santé publique. Ce même code imposait le contrôle des émissions basses fréquence. Sous la pression des Lobbies éoliens, plus aucune exigence de ce type puisque les promoteurs n'ont pas obligation d'appliquer le code de santé publique . Lles ruraux sont ils des êtres inférieurs pour ne pas avoir droit aux mêmes égards vis à vis de leur santé que le reste de la population???

François L

Je n’ai pas dit que tous les arguments étaient dénués de sens, j’ai dit que dans 80 à 90% des cas, les arguments ressortis ne sont que des copier-coller d’obscénité d’internet sur l’éolien, et que derrière ces arguments-là, se cacher l’effet « Nimby ».

Et je soutiens ces propos quel que soit le sujet. Dès lors, que cela touche son propre intérêt. Et c’est tout à fait normal, personne ne veut rien à côté de chez soi, mais au bout d’un moment il faut bien faire avancer les choses non ?

Autrement dit, si on vous écoute, on aurait jamais rien pu faire en France, si l’on écoutait toutes les personnes qui expriment leur mécontentement.
A savoir : pas d’énergie : Personne ne veut d’éoliennes que se soient sur terre ou en mer (parce qu’en mer, visiblement ça gène aussi), pas de centrales (Nuc, charbon ou gaz) parce que c’est immense et ça pollues, pas de barrage hydraulique parce que ça bétonne le paysage. Par contre tout le monde veut l’électricité chez soi… Alors, on fait comment ?

Et ça fonctionne pour tout ce qui est d’utilité public : autoroute, déchèterie, station d’épuration…Tout le monde s’en sert mais personne n’en veut à côté de chez lui.

Pour répondre à votre question, oui j’ai habité à côté d’un parc éolien, et même plusieurs. Certes, je n’étais pas à 500m des premières, mais cela n’empêche que cela ne m’a jamais dérangé. Vous me dites que chacun des dossiers sur lequel vous travaillez fait 1300 pages, cela prouve bien qu’il y a études non ? Ca ne justifie en rien la qualité mais c’est toujours mieux que rien.

Je ne remets pas en cause, le fait qu’il est certain problème acoustique. C’est un fait, il y en a, mais c’est un problème temporaire car l’exploitant est tenu de faire le nécessaire si vous constatez ce phénomène.

Concernant les autres troubles de santé liés à l’éolien dont vous me parler, j’en reste extrêmement perplexe. Il n’y a rien qui puisse altérer la santé dans une éolienne. Et là vous allez me dire comment je peux en être si sûre ? C’est simplement du bon sens. Une éolienne c’est du béton ou de l’acier pour le mât, la nacelle de même est en acier, les pâles sont faites en plusieurs matières (fibre de verre, carbone + résines), jusque-là rien de toxique pour l’homme. Maintenant ce qu’il y a dedans, ce sont des câbles (cuivre ou alu) de haut en bas, la génératrice (acier + cuivre) et un transformateur en bas. Absolument tous les composants d’une éolienne, sont utilisés dans plein d’autres domaines et ce depuis que l’homme à découvert l’électricité.

D’autant plus que l’éolien n’est pas nouveau au niveau mondial. En France, un peu plus et pour moi c’est ce qui fait surgir ce type de crainte. Comme la plupart des nouveautés d’ailleurs.

rochain

Merci Monsieur BMD de me croire, d’après l’énergie que je dépense dans mes posts, capable de comprendre….. l’incompréhensible ! En effet, ajouter l’investissement ENR à celui du nucléaire conduirait selon votre logique à ajouter le coût du watt ENR à celui du watt nucléaire et donc à le payer deux fois le watt que je consomme, d’où l’inutilité des ENR, bien sûr, puisqu’il est impossible de se passer du nucléaire, ce que ne semblent pas avoir compris les quelques 7 milliards autres habitants de la planète pour lesquels le nucléaire n’est qu’une source marginale à hauteur de 10% de leur production dans le mixe énergétique en moyenne. En fait ce n’est pas votre logique mais votre reflexe perroquet qui rapporte toutes les sottises qui trainent sur les forums Internet et qui paraissent favorables à l’idéologie pour laquelle vous avez choisi de militersans comprendre grand-chose à la question. Sans doute ignorez vous beaucoup de choses comme le coût du watt nucléaire aujourd’hui plus élevé que celui de presque toutes les formes d’ENR et bientôt de l’ordre du double de celles qui sont les moins élevées des ENR, notamment celui de l’éolien off shore. Attendez vous à un coût de production du Watt nucléaire recaréné et au watt EPR à quelque chose comme 110 à 120 € le MWh contre 50 € le MWh de l’éolien en mer, lequel va continuer à baisser. Ne doutez pas de l’évolution d’une technologie naissante.
Autre abbération de votre message vous référez au cas allemand pour affirmer que leur production éolienne nouvelle n’a fait que s’ajouter au watts charbons , démontrant ainsi (selon vos critères on ne peut plus primaires) non seulement son inutilité mais son effet néfaste car, toujours selon votre logique (?) il désorganise la distribution. Peut-être n’avez-vous pas remarqué la chute libre de la production nucléaire allemande qui a déjà fermé la moitié de ses réacteurs, et dont la production a été remplacée par les watts éoliens. Je comprend que, cela vous semble d’une telle abbération, qu’il ne vous est pas venu à l’idée que les allemands ont préférer se débarrasser du nucléaire avant de se débarasser du charbon. Mais voyez vous il se trouve que le reste du monde n’est pas obligé de penser comme vous, ni d’agir comme vous le feriez vous-mêmes.
Je vais me livrer à une tentative desespérée d’éveil de votre conscience en vous assenants quelques réalités qui sont d’un autre monde que le votre, lequel relève du fanatisme religieux dévoué au dieu NUK.
Vous n’avez de cesse comme tous les adeptes du nucléaire de diaboliser la production variable dans le temps de certains ENR que sont l’éolien et le solaire. Mais au coontraire, c’est une bénédiction car l’éolien est essentiellement productif en période hivernale et bien moins à la période estivale, ce qui nous arrange pour les besoins de chauffage, et le soleil productif dans la phase diurne du cycle journalier, lorsqie l’activité économique est active. Vous pouvez vérifier ces affirmations dans toutes les statistiques traitant de ces sujets. La linéarité de la production nucléaire est une véritable calamité au regard du besoin. Malgré les efforts portés par EDF pour écouler ses productions nocturnes avec des campagnes et des aides auprès des maires des communes pour les inciter à éclairer toute la nuit toutes les rues du village au nom de la sécurité bien que les statistiques du ministère de l’intérieur soulignent que la majorité des cambriolages et autres mefaits sont réalisés en pleine journée. Vous avez participé vous-mêmes comme tout le monde à marche forcée vers le chauffage du ballon d’eau sanitaire de nuit alors que vous n’en n’avez basoin que de jour puisque la nuit vous dormez (à moins que vous ne dormiez sous la douche), peut-être même qu’appater par de substentielles économie d’énergie à bas prix avez-vous investi dans des radioateurs à inertie qui s’alimente uniquement de nuit au chronomètre de l’EDF… Mais l’industrie a totalement modifié sa façon de travailler en se fournissant de nuit en énergie bon marché promise par EDF dans des campagnes individualisées, avec décalage des horaires de travail de milliers d’ouvriers d’usine pour plaire aux centrales nucléaires (je rapporte le cas précis d’une usine produisant des pièces en caoutchouc par pressage et vulcanisation dont l’énergie est fournie par des centrales vapeur, dans l’ouvrage : Le regard des hommes sur le Soleil parru chez ISTE éditions). Malgré tous ces efforts la production nocturne égale à la production diurne reste une énorme gabegie d’énergie produite sans consommation.
A ce sujet une légende court sur Internet à propos de soi-disant pilotage des centrales nucléaires et du non pilotage des ENR nouvelles (éolien et solaire). Il n’y a rien de moins pilotable qu’une centrale nucléaire et ce serait pourtant bien pratique d’arréter chaque soir pour la nuit, trois réacteurs sur quatre. Il coure les bruits les plus fantaisistes selon lesquels l’introduction de crayons neutrophages entre les crayons actifs d’U235/238 feraient baisser la température des circuits deproduction de vapeur alimentant la turbine qui entraine l’alternateur diminuant ainsi à loisir la production électrique de ce dernier. Hé oui, ainsi l’alternateur ralenti et pour passez de 50 périodes à par exemple 10 périodes et le moteur de votre machine à laver se met à tousser car son condensateur d’amorce qui se cycle à chaque période est calibrer pour un courant à 50 périodes/s. Eh non, mon cher naïf, la production électrique d’un réacteur nucléair n’a pas la souplesse que l’on vous vend pour partir militer. Les neutrophages ne servent pas à cela, ils ont un rôle sécuritaire qui permet de garder un coefficient multiplicateur K constant et égal à un afin d’éviter l’étouffement et l’emballement. Pour simplifier il ne faut émettre qu’un seul proton par fission afin d’entretenir juste ce qu’il faut la réaction en chaine dont on peut résumer que chaque maillon ne doit générer à sa suite qu’un seul maillon. Laissons aux militaire les reactions à chaine amplifiée.
En fait il n’y a que les centrales les plus récentes dont on peut dire qu’elles sont semi pilotable. Semi pilotable ? Eh, oui, la encore, un réacteur fonctionne à un régime linéaire qui est sont régime maximum, en fait comme l’éolien qui peut produire moins que son régime optimisé mais pas plus. Donc le pilotage, ce n’est que vers le bas avec pour limite basse la déconnexion pure et simple du réseau, mais décrocher 900 MW de puissance (la puissance de nos plus petites centrales nucléaire) ça fait un choc dans l’équilibre du réseau….. alors, on ne fait pas. Mais pour pouvoir réguler le flux magnétique de l’inducteur vers l’induit d’un alternateur pour modifier sa puissance encore faut-il que l’inducteur (généralement le rotor) soit lui-même un électroaimant et non un aimant permanent comme pour les première centrales, et encore cela ne peut se jouer que sur une très faible marge de manœuvre. D’ailleurs, même ce rpocédé délicat à mettre en œuvre graduellement n’est pratiquement jamais utilisé (sauf pour des démonstration de « savoir faire ») car surtout, il ne présente aucun avantage puisqu’il n’économise même pas le combustible contrairement aux centrales à gaz ou charbon. Eh oui, la encore la réaction en chaine ne s’arrête pas, on ne peut que la rendre non productive. Une autre douce légende baigne les esprits naïfs : il faut en permanence adapter la production à la consommation. C’est ridicule comme le démontrent les milliers de piles sous blisters pendues aux présentoires du rayon bricolage des super marché. Les piles ne souffrent pas que l’énergie électrique produite aux deux bornes métaliques ne soit pas consommées, pas plus ni moins que les réacteurs nucléaires ne souffrent de ne pas voir consommer ces électrons « injectés » sur les gros câbles de transport des ligens à haute tension.
Ce n’est pas l’égalité qui est exigée. Il faut seulement que la production soit supérieure ou égale à la demande. La notion de pilotable est apparue alors qu’il fallait trouver le maximum de choses à reprocher à ces nouveaux conccurents du nucléaire et comme le bon peuple est naïf et peut au fait des connaissances nécessaires à la compréhension du problème ce terme mythique d’énergie pilotable est apparu au bénéfice du nucléaire qui pourtant n’est pas un modèle de pilotable. Donc le nucléaire qui cherche des débouchés pour éviter le gaspillage de son énergie nocturne est un exportateur de nuit. Mais l’éolien allemand est un concurent plus que dangereux, car il est devenu depuis le dernier trimestre 2018 le deuxième exportateur mondial d’énergie électrique derrière le Canada. De plus il propose de électricité quand ses clients en ont besoin…. Dans la journée aussi bien que la nuit.
Dans un autre message je vous parlerai des autres malheurs du nucléaire…. Et il y en a !
Bien cordialement,
Serge Rochain, Narbonne

rochain

Continuons Monsieur BMD qui se croit bien informé après avoir écrémé tous les ragots dévalorisants qui circulent sur les ENR et les mêmes ragots valorisants qui circulent à la même vitesse sur le nucléaire.

Voyons un autre sujet en amont, décarboné le nucléaire ? Savez-vous qu’il faut 3 à 4 tonnes de minerai uranifère pour produire 1 Kg de « yellowcake », cette boue jaune qu’il faudra ensuite traitée dans des usines en France pour en faire un carburant exploitable dans un réacteur nucléaire ? Eh oui Monsieur BDM, sur le lieu d’extraction même pour limiter les coûts de transport, il faudra concasser ce minerai en une fine poudre dans des broyeurs mécaniques animés par des machines à pétrole dont le CO2 sera à mettre au crédit du nucléaire (mais je ne l’ai jamais vu nulle part ???). Mais cela n’est encore rien, car sur place il faudra ensuite séparer dans cette poudre les molécules contenant les atomes d’uranium et là, c’est la chimie qui entre en scène avec le bain dans un acide (excusez-moi mais son nom ne me revient pas, et ce n’est pas très important) qui va opérer cette séparation. Une filtration et lavage à grandes eaux permettra d’obtenir le gâteau jaune qui sera expédié à Narbonne sur le site d’Orano de Malvezy où des traitements complémentaires le prépareront aux centrifugeuses qui sont chargées de la purification de cette boue dans une judicieuse proportion des différents isotopes d’uranium, notamment dans le savant mélange d’U235 et d’U238 permettant d’avoir automatiquement sans trop de manipulations des opérateurs de tranches dans les centrales elles-mêmes le fameux coefficient multiplicateur K=1 assurant la juste transmutation de la réaction en chaine idéale…. Mais cela n’a rien à voir avec le sujet de ce paragraphe qui a pour but de rappeler ce que la plupart des pro-nucléaires, vaillants petits soldats du lobby de même nom, ignorent, et que ceux qui le savent se gardent bien d’en faire état, trop occupés à faire un fromage des quelques tonnes de béton du socle d’une éolienne. Socle dont la masse bétonnée prend un ordre de grandeur de plus à chaque recopie du message.

Parlons maintenant de la dénaturation des paysages avec ces affreuses éoliennes. Ah…. Le paysage idyllique que nous offraient les superbes pylônes alignés en rang d’oignons sur des milliers de km que personne n’a jamais décrié. Vous pensez…. Ils nous apportaient l’énergie, celle dont nous avions besoin. L’énergie nucléaire toute concentrée au bord de nos principaux cours d’eau ou en bord de mer du Nord, là où l’eau fraiche permet de refroidir l’énorme chaleur dégagée par la fission et dont un très très faible pourcentage se retrouve sous forme d’électricité. Des milliers de KM de câbles de forte section, donc très lourds et nécessitant de solides tours métalliques séparant des portées de plusieurs dizaines de tonnes de métaux conducteurs, à la hauteur des puissances transmises depuis quelques dizaines de lieux de production vers des dizaines de milliers de villes et villages à alimenter. Des puissances acheminées sous de très fortes intensité et de très très hautes tensions (pour minimiser autant que possible les sections de câbles), mais qu’il est alors impossible d’enterrer si ce n’est dans des conditions hors de prix. C’est encore un des aspects particulièrement négatif du nucléaire, ces très grandes puissance d’un à deux Gigawatts par réacteur selon la technologie sont tous rassemblés là où ils peuvent être installés pour pouvoir être refroidis, et non pas proches des lieux où nous en avons besoin, sauf fortuitement comme Lyon ou Marseille près d’un de ce lieux, le Rhône.
Les ENR nouvelles comme l’éolien ou le solaire nécessiteront de nouvelles lignes d’acheminement mais un de leurs gros avantage et la multiplicité des sites de production relativement proches des lieux d’utilisation, avantage qui se double d’une production de faible ou moyenne puissance qui permettent d’enterrer ces lignes, donc bien plus protecteurs de l’environnement que ne le sont les THT issues des centrales nucléaires. On peut espérer qu’un jour, le plus vite possible ces lignes THT et leurs horribles pylônes disparaitront du paysage ne laissant dépasser du sommet des collines que quelques grappes d’éoliennes de temps en temps. La cerise sur le gâteau que l’on devra à la proximité entre les lieux de production et ceux d’utilisation sera de minimiser les pertes de charge dues au transport sur longues distances.

Un autre point important auquel on était loin de penser dans les années 50 lors de la création des premières centrales nucléaires était le refroidissement des réacteurs dont on pensait que le débit de nos grand fleuves ne varierait que modérément dans le temps et de façon cyclique et bien connues avec l’abondance de la fonte des neige et la réfaction du débit en période estivale. Le réchauffement climatique qui ne cesse de nous surprendre par ses effets excessifs et imprévisibles ne nous permet pas aujourd’hui d’affirmer que la Loire, notamment, sera toujours en mesure d’assurer le rôle qu’on lui fait jouer, ni même que ses périodes de basses eaux seront prévisible suffisamment à l’avance. L’inconnu dans l’évolution climatique nous mets dans une situation de précarité dont nous n’avons pas vraiment la mesure. Les calculs relatifs au refroidissement des centrales sur fleuve ont été établis sur la base d’observations antérieures avec ce que l’on croyait être une marge de sécurité suffisante, mais les conditions sont susceptibles d’être rapidement tellement différentes que tout peut arriver. Peut-être que le problème des déchets que je n’aborderai pas deviendra secondaire comparer à ce qui peut nous arriver sans préavis du côté climatique.

Enfin je voudrai apporter une reflexion sur la responsabilité des nations vis-à-vis de l’instabilité climatique. La France n’est pas seule, chargée de diminuer la teneur en GES. Si le nucléaire était la solution, il le serait pour l’ensemble des pays de la planète. Mais cela est impossible pour deux raisons majeures et d’autres de moins d’imortance. Nous avons connu 3 accidents majeurs en un demi siècle chacun dans un pays technologiquement développé et dont chacun était convaincu d’avoir tout prévu pour que l’accidetn ne se produise pas. Nous sommes dans cet état d’esprit en France aujourd’hui. On m’a souvent rétorqué qu’en 50 ans, en France nous n’avons connu aucun problèmes, admettons. Mais américains, russes et japonais pouvaient dire exactement la même chose avant que leur catastrophe ne se produise. M’ai surtout, qu’en serait-il si tous les pays du monde se rendant aux raisons des pronucléaires adoptaient aussi cette solution ? Sachant que dans plus de la moitié des pays de la planète l’intelectuel moyen sait tout juste lire et écrire, combien d’accidents majeurs faut-il compter par période de 50 ans ?
L’autre aspect de cette généralisation encore plus inquiétant c’est que les terrains uranifères sont plutôt rares. Pour vous donner une idée de cette rareté, il faut savoir que la lithosphère (la croûte terrestre et la partie accessible de la couche supérieure du manteau terrestre) contient 7 fois et demi plus de lithium que d’uranium, tous isotopes confondus (vous trouverez ces abondances relatives dans de nombreux sites de géologie notamment). Le lithium est un métal léger et donc plutôt dans la partie supérieure de la croute terrestre alors que l’uranium est un métal lourd, donc enfoui dans les couches plus profondes et moins accessibles. Pourtant, certains s’inquiètent de la disponibilité du lithium pour ne fabriquer que quelques millions de véhicules électriques pour une ou deux dizaines de Kg de lithium par batterie qui contiennent bien sûr bien d’autres métaux, le lithium n’étant qu’un des constituant des électrodes de ces batteries.
Immaginez ce que deviendraient les relations internationnales pour la course à l’Uranium dans ce contexte. Les guerres du pétroles largment plus abondant passerait pour des batailles de cours de récréation à coté de ce que nous aurions à connaître. Le nucléaire n’est donc pas une solution mondiale pour lutter contre le réchauffement climatique, il ne l’est donc pas plus pour la France. En effet, imaginons que nous la jouions égoiste. Les autres pays se rabattant sur les ENR nouvelles illimités. Quelques infos sur le sujet :
-Si l’ensemble de la surface bâtie orientée Sud en France était couverte de PPV nous produirions chaque année entre 1,5 et 2 fois ce que produisent nos 58 réacteurs nucléaires.
-En une heure notre planète reçoit à peu près ce que les hommes vont consommer en charbon, pétrole, gaz, bois, uranium, chutes d’eau et bricoles diverses en un an.
Les autres pays n’ayant d’autres choix se rabattront sur la solution Soleil, et u jour nous seront les seuls à faire courir au reste de la planète le risque nucléaire. Serez vous toujours aussi fier ?
Je vois que votre superbe…. Ignorance ne vous met pas en situation de tout comprendre aussi je n’insisterai pas plus avant pour tenter de vous convaincre, le futur s’en chargera. Mais comme disait Max Plank (vous savez qui il était je suppose ?) : Aucune importance, ils finissent par mourir et sont remplacer par d’autres plus ouverts aus idées nouvelles.
Enfin, pour terminer, NON je ne suis pas un employé du gaz, mais si mon pédigré vous intéresse tant que ça vous trouverez facilement sur Internet ce que vous cherchez.

Bien cordialement,
Serge Rochain, Narbonne

BMD

Rochain
1le CO2 produit par le nucléaire a été évalué en moyenne mondiale à 12 g/kWh sur la TOTALITE de son cycle de vie par le GIEC, soit le même que celui de l'éolien. En France, le nucléaire fait 6 du fait justement que l'on y utilise de l'électricité décarbonée (principalement nucléaire donc) pour faire fonctionner les centrifugeuses, alors que ce n'est pas le cas ailleurs.
2 les centrales à charbon et à gaz allemandes ont exactement le même problème de refroidissement, car elles ont tout autant besoin d'une source froide que les centrales nucléaires françaises, cycle de Carnot oblige. Les centrales à charbon allemandes installées près des mines de lignites ont d'énormes diabolos pour diminuer leur consommation d'eau de refroidissement, tout comme les centrales nucléaires françaises installées sur les cours d'eau. Il faut de plus d'énormes quantités d'eau pour laver le lignite qui sort des sites d'extraction dont on a d'abord chassé les habitants, et ces sites d'extraction ne peuvent exister qu'en rabattant la nappe phréatique sur maintenant plusieurs centaines de mètres de hauteur, ce qui pollue et bouleverse tout le système hydrographique du coin. Mais tout çà ne vous est sans doute pas expliqué dans votre bulletin paroissial.
3- les accidents ne sont pas le monopole du nucléaire, mais on ne parle que de ceux-là. Les morts directes dues aux combustibles fossiles représentent de 10 à 20 000 morts dans le monde chaque année. Il y a eu récemment 66 morts dans une explosion de conduite de gasoline. Pouvez-vous me dire où et quand? Pouvez-vous me donner la date de la catastrophe minière la plus récente ( 301 morts) , et me dire où elle s'est produite?
Il y a régulièrement une centaine de morts DIRECTES en France chaque année dues à l'usage domestique du gaz et du fuel, alors que TMI et Fukushima n'en ont fait aucune et Tchernobyl 31. En ce qui concerne les morts PREMATUREES (donc perte d'espérance de vie), il y en a 500 000 par AN du fait de la silicose des mineurs (mais me direz-vous, ils n'ont qu'à ne pas faire ce boulot) et au moins un million par AN du fait de la pollution des centrales à charbon. Les estimations de l'Unscear pour Tchernobyl c'est quelques milliers pour le TOTAL des 50 ANS après l'explosion, en utilisation la loi linéaire sans seuil aux faibles doses de radioactivité, donc en fait au plus quelques centaines sur la totalité de cette durée avec une perte d'espérance de vie de quelques mois.
Je comprends que vous êtes un astronome . C'est un métier sûrement passionnant, mais çà ne vous qualifie aucunement dans les domaines terrestres.
A quoi çà vous sert de me qualifier d'incompétent? A faire ressortir votre compétence ?

rochain

BMD : Vous vous contentez de répéter toutes les âneries qui circulent sur Internet lesquelles ne sont que la grand messe faite depuis les années 50 en France et dont vous mêmes êtes directement intoxiquée et prêt à croire n'importe quoi comme le fait qu'il n'y a eu aucun mort à Fukushima du fait de la catastrophe nucléaire, tous mort du Tsunami lequel a bon dos. C'est d'ailleurs un bruit qu'il fallait faire courir très vite avant que le monde entier ne s'interroge sur la question ….. pour Tchernobyl on s'y est pris trop tard tout le monde savait déjà de plus ce n'était pas grave, bien au contraire, c'était la preuve que les Soviets étaient incompétents. Vous vous gargarisez de mots empruntés au vocabulaire scientifique car, comme tous les chauds partisans du nucléaire vous croyez que cela crédibilise vos âneries comme ces soi-disant études du GIEC sur le cycle du nucléaire dont vous me communiquerez l'URL par retour, bien sûr, de même pour ce qui concerne la supposée facilité de pilotage d'une centrale nucléaire. Mais vous allez nous expliquez comment vous faites varier la puissance d'une centrale de 900 MW en plus ou en moins par exemple en fonction de la demande. Je suis impatient d'entendre vos explications.
Serge Rochain

mcot

Il est profondément navrant que sur des questions aussi vitales les commentaires et arguments de certaines personnes soient de nature si peu scientifique, c'est-à-dire impossible à vérifier de façon complètement objective. Le problème générique des éoliennes qui semblent agiter beaucoup de monde est, outre leur inexorable intermittence, d'être fondamentalement l'un des rares systèmes de production énergétique à avoir une puissance spécifique qui décroit avec la taille. Il est donc évident si ce fait est vrai que pousser à la construction de grands systèmes est réellement débile, sans parler de l'obligation d'acheminement qui augmente le prix de l'énergie produite de façon très significative. Du point de vue économique l'éolien apparaitrait donc plutôt comme un appoint avec de petites unités en des points bien spécifiques. Tout ceci peut se calculer avec les éléments scientifiques et techniques dont on dispose aujourd'hui. Il est urgent que ces divers points soient bien clairs avant de se précipiter sur la dernière mode venue et foncer tête baissée dans des impasses coûteuses et malheureusement inutiles. J'ai cru comprendre qu'on voulait faire mieux et si possible pour moins cher. Dans ces domaines qui mélangent technique et scientifique, ce ne sont sûrement pas des affirmations péremptoires qui feront avances le schmilblick. Quant au nucléaire si honni par certains, il souffre (en silence) d'un abandon aujourd'hui très dommageable de la recherche pendant fort longtemps sur d'autres systèmes plus modestes que le fameux ''surgénérateur'' basé sur une grossière faute d'évaluation et qui a tout fait arrêter avec l'abondance du pétrole et du gaz pas chers. Difficile d'être parfait !!

asso2050

Association « Quelle électricité pour demain »
Les principaux griefs que l' on peut faire aux EnR
1/ Production aléatoire et incontrolable : quelle que soit leur qualité propre, la qualité de leur installation, leur nombre et avec un rendement très amélioré, les panneaux solaires PV ne produiront jamais le moindre Kwh 365 nuits par an et les nuits d' hiver sont particulièrement longues et énergivores. (Les pics de demande ont toujours lieu en hiver) L' appui d' éoliennes ne changera rien car il se passe fréquement plusieurs journées de suite sans vent
La puisance nécessaire pendant les périodes hivernales est de 12 à 14 millions de Kwc produisan de 13 à 15 TWh
Cette énergie devra ête produite par un dispositif de secours pilotable , comme c'est le cas actuellement. Ce doublon , EnR complétés par une centrale pilotable qui ne produira qu' épisodiquement , augmentera le cout de l' électricité de façon insupportable
2/ Périodes de production mal adaptées aux besoins : 66 % en période estivale et 33 % en période hivernale
3/ Le Cout : sur un échantillon de 8 parcs solaires récents, les couts du Mwh s' échelonnent de 60 € ( CESLAS ) à 374 € (TOUL_ROZIERES) Prendre 110 € parait équitable Quant au nucléaire EPR, une recherche assez minutieuse sur les différentes composantes d' exploitation amène a un cout se situant entre 20,2 et 20, 7 le Mwh ( (Voir fiche de calcul)
4/ La diminution de production de CO2  grace à un parc d' EnR, solaire PV ou éolien, est une contre-vérité dans la mesure ou ce parc se substitue au binome HYDRAULIQUE-NUCLEAIRE qui lui non plus ne produit pas de dioxyde de C
5/ Dépendance quasi totale des importations de panneaux et d' éoliennes, en particulier d' origine chinoise ou américaine, que ne pourra supporter notre balance du commerce extérieur
Ces importations réprésentent une dépense d' environ 1 000 milliards d' € sur une période de 10 à 15 ans  a renouveller tous les 20/25 ans, durée d' exploitation admise des parcs PV

brussol

En France où l'électricité est déjà quasi décarbonée l'éolien est mauvais pour le climat par le gaz brûlé pour combler son intermittence, mauvais pour les paysages et les territoires (bétonnage), mauvais pour la biodiversité, mauvais pour son coût (plusieurs milliards d'euros annuels de royalties ...

BMD

Thomas, je vous renvoie à mon commentaire du 21 Juin à 00h 57, que vous n'avez soit pas lu, soit pas compris. L'éolien est parfaitement incapable de répondre en France à l'urgence climatique, car il se substitue à une production d'électricité qui n'émet pas plus de CO2 que lui, et même un peu moins. Par contre, son développement nécessitera le recours à plus de centrales à gaz, et donc entraînera des émissions de CO2 supplémentaires. Vous répondez à côté, au lieu d'analyser . J'attends donc une réponse justifiée par des considérations physiques, et non par des discours théologiques

Thomas

BMD, vous êtes resté bloqué en 1970 en fait.
Encore une fois, vous semblez penser que la proportion du nucléaire en France sera maintenue à environ 75/80% de la production d'électricité dans 20 ou 30 ans?
La réponse est NON car il n'y a pas de programme nucléaire souhaité par la France ou EDF mis à part éventuellement 6 réacteurs histoire de ne pas laisser tomber EDF qui milite depuis trop longtemps pour en avoir.
Alors par quoi allons nous produire notre électricité décarbonée à cet horizon? Je vous ai posé la question mais vous ne savez pas quoi répondre visiblement.
Vous pouvez dire ce que vous voulez des scénarios Rte, mais ils ont au moins le mérite d'avoir testé l'impact de chaque solution sur la sécurisation et la stabilité du réseau, ou sur les émissions de CO2. Et on s'aperçoit dans les conclusions plusieurs points: il n'est pas nécessaire de construire de nouvelles centrales thermiques si le rythme de croissance des EnR suit celui de la décroissance du nucléaire; il n'y a pas de risque sur la stabilité du réseau en augmentant la part des EnR même jusqu'à 70% ; il n'y a pas besoin de stockage selon les proportions envisagées de pénétrations des EnR à 2035.
Ensuite, ce qui est assez surprenant est de dénoncer les défauts de l'éolien (ou du solaire, mais comme ça ne se voit pas, on en parle moins...) alors que ces défauts sont également valable pour le nucléaire:
- subventions et argent publique: ni le nucléaire, ni le charbon, ni l'éolien, ni le solaire ne pourraient exister sans aides d'Etat. Nous sommes tous d'accord là-dessus. Mais les EnR ont, contrairement au nucléaire par exemple, su réduire leurs coûts de production sans commune mesure. Et sans aide de l'Etat français, pas de CNRS, pas d'IRSN, pas de CEA, pas d'ASN, pas d'EDF, pas d'Hinkley Point, pas de Flamanville, pas d'Orano, etc. Donc arrêtez de dénoncer les subventions aux EnR alors que c'est pareil pour toutes les énergies! D'ailleurs, pourquoi ne pas plutôt dénoncer les subventions aux énergies fossiles (plusieurs milliards) dénoncées encore récemment par plusieurs associations?!
- nécessité de stockage et différence entre production et consommation : tout aussi valable pour le nucléaire qui produit la nuit au même niveau de puissance que le jour pour exporter chez nos voisins qui ne consomment pas plus que nous.. Par ailleurs, regardez les courbes de consommation en France, la production nucléaire est très loin d'être calquée dessus.
- modification des paysages : idem, les centrales et les pylônes électriques en 400 kV ont tout autant modifié le paysage français. Et heureusement qu'ils ont été construit à une période où la "concertation" avec le public n'existait pas; ce serait bien compliqué aujourd'hui de reconstruire le système électrique actuel.
- etc.

Et au delà de ça, les enjeux du nucléaire sont énormes, mais ils ont à vos yeux tous des réponses qui semblent couler de sources, alors que ceux des EnR ont l'air insurmontables soi-disant car ce sont "les lois de la physique, que nous adorateurs béats des EnR ne connaitrions pas..."
- sécurité des piscines de refroidissement: facile, l'armée peut intervenir à tout moment;
- stockage des déchets à très long termes: trop facile, car en plus d'être des cadors du nucléaire, on est aussi des champions de la géologie et no problemo, on a tout prévu et dans 100000 ans, ce sera comme neuf (cf. on oublie par contre la mémoire et la transmission de connaissance qui s'effrite en moins d'une génération, comme on peut le voir sur les anciens sites de stockages de déchets militaires, donc beaucoup sont abandonnés et plus personnes ne sait ce qu'il y a dedans...);
- refroidissement des centrales avec la baisse du niveau des fleuves due aux sécheresses à répétition: ça va le faire, on garde la maîtrise des barrages hydrau, donc on videra les retenues pour refroidir les centrales...
- assurance en cas d'accident grave ou majeur: tout va bien, EDF est assuré à hauteur de seulement 91 millions d'€ par réacteur, c'est l'Etat qui prendra le relais derrière, et ça peut monter à plus de 100 milliards au moins (voir Fukushima, plus de 150 milliard: le coût du kWh nucléaire japonais a du grimper en flèche!). Mais pas d'inquiétude, en France, nous sommes les champions, et jamais un accident n'arrivera, juré craché, vous pouvez nous croire sur parole.

Enfin.. pour terminer, je regrette que les grands adorateurs du nucléaire continuent de taper sur les EnR au lieu de mettre cette intelligence collective pour combattre les énergies fossiles, et réfléchir à des solutions de réductions de la consommation. Mais on sait que les salariés EDF ne payent que 10% de leur facture d'élec, on doute fortement sur une culture d'entreprise prônant la sobriété énergétique...
Alors oui BMD, les EnR ne sont pas LA solution, mais il n'y en a malheureusement pas.

BMD

Thomas, combien de temps allez-vous encore faire semblant de ne pas comprendre que, du point de vue de la PUISSANCE installée, le choix n'est pas entre l'éolien et le nucléaire, mais entre le nucléaire et le gaz ou le charbon, peut-être un jour lointain le stockage pour venir en contrepoint de l'éolien et rendre son électricité utilisable pour le consommateur. D'où un double investissement inutile pour produire une même quantité d'électricité et un prix de cette dernière qui va doubler inutilement dans les dix ans qui viennent. Le développement de l'éolien chez nous ne peut donc pas réduire notre nombre de réacteurs nucléaires, et donc les dangers associés que vous énumérez, beaucoup plus dus d'ailleurs à la peur du nucléaire qui est distillée au monde entier depuis des décades, qu'à la réalité constatée . C'est vous qui faites un blocage en niant obstinément cette réalité.
Et je vous rappelle une autre réalité: les seuls pays qui produisent peu de CO2 par kWh sont ceux qui utilisent principalement de l'hydraulique et/ou du nucléaire et c'est normal puisque ainsi ils peuvent se passer presque totalement de combustibles fossiles pour produire leur électricité. La France est de ce point de vue le champion des pays du G20. En fait, vous vous fichez complètement du climat, puisque vous voulez un système à l'Allemande, qui retarde sine die les actions qui serait utiles pour faire face à l'urgence climatique. L' électricité allemande est la plus polluante d'Europe, tant du point de vue des émissions de CO2 de son électricité que des polluants atmosphériques dangereux ainsi émis, et cette pollution ne connaît pas les frontières.
Ce poids de l'Allemagne sur le climat et la pollution est énorme et va durer encore une génération. Il sera atténué alors pour les générations suivantes par une utilisation beaucoup plus importante de gaz qu'il faudra importer.
Un calcul approximatif a été fait de la mortalité prématurée évitée par la France par rapport à l'Allemagne du fait de leurs systèmes électriques différents: environ 300 000 morts !

Thomas

Merci de vos répétitions, mais tout ça ne diminue en rien les enjeux du nucléaire que vous niez...
Encore une fois, comment produisons nous notre électricité en 2035/2040/2050 avec des baisses de puissance nucléaire sans émettre plus de Co2, sachant qu'aucun nouveau réacteur n'est acté et sachant que la durée de développement/construction peut prendre plus de 15 ans?
Je suis d'ailleurs tout à fait conscient qu'on ne se passera pas de nucléaire du jour au lendemain, puisque dans l'énergie, les décisions qui sont prises à T sont effectives à T+20 ou 30 ans. Et je suis aussi conscient qu'on ne pourra pas s'en priver tant que la consommation ne baissera pas et tant qu'on n'aura pas de solutions de stockage à grande échelle qui viendront résoudre les derniers enjeux des EnR.
Mais je suis aussi conscient que les enjeux du nucléaire doivent faire que nous devons exploiter les autres solutions qui - quoi que vous en pensez - ont des enjeux largement plus maitrisables que le nucléaire. Rien que sur le sujet du refroidissement des réacteurs avec la baisse des niveaux des fleuves, vous le gérez comment ?? EDF a déjà dû baisser la production de certaines centrales. Et quand on sait que les sécheresses s'étalent maintenant bien au delà de l'été...
Sur l'Allemagne, que vous semblez si bien connaître, les émissions issues de la production électrique n'ont pas cessé de baisser depuis 10 ans. Ils sont partis de très loin et espérons qu'ils réussiront leur objectifs, même si c'est effectivement pas gagné. D'ailleurs, les EnR ont justement compensé la baisse du nucléaire.
Dernier point, sur la peur liée au nucléaire, c'est à votre industrie de s'en prendre à elle même et à sa façon d'avoir géré les crises. Regardez ce qu'il se passe au Japon en ce moment (je ne parle pas de Tchernobyl c'était encore plus ridicule...) : le manque de préparation des exploitants et de l'Etat laisse quand même penser qu'on ne maîtrise pas grand chose et qu'on a surtout rien anticipé.
Je me pose souvent la question de comment EDF et l'Etat géreraient un évènement sur la centrale de Tricastin, et la nécessité de dévier autoroute A7, LGV, et la gestion l'eau du Rhône, ... ?

BMD

Thomas, je n'appartiens ni de près ni de loin à l'industrie nucléaire. Par contre, je m'informe aussi complètement que je le peux sur ce sujet, comme pour les autres sources d'énergie, depuis 20 ans déjà, et j'y ai des correspondants très compétents.
Vos commentaires sont raisonnables, mais je crois avoir expliqué suffisamment longtemps que ni l'éolien ni le solaire PV ne feront décroître la puissance totale de nucléaire qui nous est nécessaire, donc les dangers attribués à tort ou à raison aux réacteurs, mais feront diminuer sa production. C'est d'ailleurs çà le véritable but du fameux 50 % : il s'agit essentiellement de donner du vent à moudre à l'éolien (et des sommes gigantesques à son lobby) tout en sachant parfaitement que cela fera augmenter le prix de l'électricité sans effet pour l'urgence climatique, et probablement en augmentant le danger du nucléaire à cause des variations de puissance qui lui sont ainsi imposées. Rien de tout cela n'est expliqué aux Français, et c'est contre cela que je m'insurge, parce qu'il s'agit d'une malhonnêteté intellectuelle. Et il s'agit d'une imposture d'Etat, car il est de la responsabilité de celui-ci de les informer pleinement des conséquences de ces choix.
Il n'y a que deux possibilités pour se débarrasser du nucléaire :1- le stockage mais aucune solution technique n'est en vue pour gérer de telles quantités d'électricité intermittente, sauf marginalement, et c'est pour très longtemps, peut-être même jamais 2- les remplacer par des centrales à charbon et/ou à gaz , mais cela devient alors de la schizophrénie, car alors notre électricité émettra à peu près autant de CO2 au kWh que l'Allemagne, tandis que l'on défilera pour le climat, alors que l'on aura choisi un moyen de production d'électricité notoirement inefficace à cet égard. On aura aussi de nombreuses morts prématurées supplémentaires au jour le jour.
La sécheresse, oui mais il en sera de même pour les centrales à gaz et à charbon. Et il y a des parades: améliorer les performances du refroidissement par diabolos, installer les futures centrales en bord de mer, ou, comme à Phénix aux USA, utiliser les eaux usées des villes.
Les accidents du nucléaire: le danger vient essentiellement de la psychologie des foules alarmées par un constant nuclear bashing à l'échelle mondiale et l'absence totale de communication sur ses dangers réels , ainsi que de l'absence totale de comparaisons avec l'importance d'accidents dus aux autres sources d'énergie qui les rend dangereux. Savez-vous par exemple qu'il y a eu plus de mille morts brûlés vifs dans un de ces accidents et que l'on a ramassé les corps carbonisés au tractopelle. Pourriez-vous me dire où et quand?
Des trois accidents du nucléaire ayant affecté le public, un seul a provoqué des morts directes, c'est Tchernobyl, et il s'agit de 31 morts. Pour le reste, il s'agit de morts prématurées, c'est-à-dire d'une perte d'espérance de vie. Leur nombre étant trop faible pour qu'on puisse les calculer par des études épidémiologiques, on ne peut en avoir une idée qu'à l'aide d'une relation doses /effets aux très faibles doses de radioactivité établie par les médecins, que l'on prend à titre de précaution linéaire sans seuil, c'est-à dire que l'on a décidé d'attribuer un effet proportionnel à la dose aussi faible que soit la dose. C'est donc une décision "administrative" dont il est impossible de démontrer scientifiquement la validité. Malgré cela, le nombre de personnes censées voir diminuer leur espérance de vie est ainsi d'environ 5000 pour l'Europe Occidentale dans son ensemble au TOTAL des 50 ans à venir après l'accident, cancers de la Thyroïde inclus. Et ces pertes d'espérance de vie sont en moyenne de quelques mois ! Pour comparaison, chacun sait que l'exposition au rayonnement solaire peut provoquer des morts directes dans des conditions exceptionnelles (quand on dort dans la cagna sur la plage puis on va se jeter à l'eau par exemple) . Mais on sait aussi qu'une exposition moins intense mais prolongée pendant des années provoque des cancers de la peau, dont certains mortels (environ 2000 par an en France), c'est-à-dire une diminution de l'espérance de vie et non une mort instantanée. On comprend bien également que le risque augmente en fonction de la dose reçue, c'est-à-dire de l'exposition cumulée au soleil.
L' UNSCEAR, qui a utilisé cette relation doses/effets ne prédit pour Fukushima que très peu de morts prématurées dans les 50 ans à venir, peut-être aucune.
Un accident nucléaire en France n'aurait sans doute de la même façon que peu d'incidence sur la mortalité prématurée, surtout s'il était bien géré. Mais je reconnais qu'il est devenu impossible de faire comprendre cela à une opinion conditionnée depuis si longtemps par des annonces catastrophiques.
Cependant , le charbon fait annuellement un à deux millions de morts prématurées par an dans le monde entre silicose des mineurs et pollution atmosphérique. Supprimer le nucléaire en France pour le remplacer par le charbon ou même le gaz, c'est faire beaucoup de morts prématurées supplémentaires au jour le jour, et non par accident.
Les Suédois, et maintenant les Finlandais, font maintenant confiance au nucléaire pour l'avenir de leur production d'électricité. Mais ils ont fait beaucoup de pédagogie pour expliquer les enjeux à l'opinion, tout le contraire de notre gouvernement, qui trouve sans doute les Français trop bêtes pour comprendre ces choses. En Finlande, le parti Vert a voté pour le nucléaire, malgré les avatars de l'EPR, et pour la sortie du charbon.
A propos de l'Allemagne , je le répète encore une fois: la production des centrales à charbon a baissé, mais aucunement leur puissance installée. Je ne suis pas sûr par contre que, du fait des variations incessantes de régime qui leur sont imposées, leur émissions de CO2 aient véritablement baissé !

asso2050

Association « Quelle électricité pour demain »
Pour quelle raison cet acharnement a éliminer l' énergie nucléaire ?
Pourquoi tant d'intérêt pour les EnR ?
Certains lobbys écologistes , négociants et importateurs de Panneaux PV et d' éoliennes, sont plus attentifs à ce que leur rapporte leur activité et aux subventions récoltées qu' à la situation désastreuse de notre balance du commerce extérieur.
Il est aussi permis de s' interroger sur les liens existant entre certains écologistes et les professionnels des EnR

Relevé récemment sur le net :
A propos d'EPR « Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour lutter contre le changement climatique, a déclaré le ministre finnois de l'Environnement et de l'Energie, Kimmo Tiilikainen. La mise en service du réacteur tant attendu Olkiluoto 3 contribuera à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. »

Ces propos ne viennent pas d' un loby pro-nucléaire mais d' un finlandais reconnaissant le avantages de cette technique malgré les difficultés rencontrées dans la construction de l' EPR et les problèmes liés aux déchets

Une étude de l 'Association internationale de producteurs d’électricité VGB PowerTech (Association regroupant les responsables énergie de 18 pays) publiée en juin 2017 indique que la production intermittente et aléatoire des EnR exige une capacité quasiment équivalente de systèmes de secours (centrales pilotables ou stockage ) Cette association installée en ALLEMAGNE ne peut pas être soupçonnée de favoritisme pour le nucléaire. En effet l' ALLEMAGNE suit les exigences de VGB PowerTech en multipliant les centrales charbon et gaz !!!

asso2050

Association "Quelle électricité pour demain"
Pour ceux que ne rebutttent pas quelques chiffres

--------- Remplacer les centrales nucléaires par des parcs photocvoltaïques et éoliens :
Et ce une bonne solution pour produire l' électricité nécessaire aux besoins essentiels de chacun ?

Les principaux griefs que l' on peut faire aux EnR
1/ Production aléatoire et incontrolable : quelle que soit leur qualité propre, la qualité de leur installation, leur nombre et un rendement très amélioré, les panneaux solaires PV ne produiront jamais le moindre Kwh 365 nuits par an, et les nuits d' hiver sont particulièrement longues et énergivores. (Les pics de demande ont toujours lieu en hiver) L' appui d' éoliennes ne changera rien car il y a fréquement plusieurs journées de suite sans vent
La puisance nécessaire pendant les périodes hivernales est de 12 à 14 millions de Kwc produisan de 13 à 15 TWh
Cette énergie devra ête produite par un dispositif de secours pilotable , comme c'est le cas actuellement. Ce doublon , EnR complétés par une centrale pilotable qui ne produira qu' épisodiquement , augmentera le cout de l' électricité de façon insupportable
2/ Périodes de production mal adaptées aux besoins : 66 % en période estivale et 33 % en période hivernale
3/ Le Cout : sur un échantillon de 8 parcs solaires récents de grande puissance (> 5 MWc), les couts du Mwh s' échelonnent de 60 € ( CESLAS ) à 374 € (TOUL)
Si rentrent en ligne de compte les installations prévues en toiture dont le cout de production se situe dans la fourchette 250/350 € hors subventions, , le cout du Mwh solaire sera de l' ordre de 150/200 € selon la proportion d' équipements en toiture
Quant à l' EPR, une recherche minutieuse sur les différentes composantes d' exploitation amène a un cout se situant entre 20,2 et 20, 7 € le Mwh ( (Voir fiche de calcul)
Les EnR ont donc un cout 6 à 7 fois plus élevé que le nucléaire , malgré les déclarations de certains organismes écologiques.
4/ La diminution de production de CO2  grace à un parc d' EnR, solaire PV ou éolien, est une contre-vérité inadmissible : ce parc se substitue au binome HYDRAULIQUE-NUCLEAIRE qui lui non plus ne produit pas de dioxyde de C
5/ Dépendance quasi totale des importations de panneaux et d' éoliennes, en particulier d' origine chinoise ou américaine, que ne pourra supporter notre balance du commerce extérieur
Ces importations représentent une dépense d' environ 1 000 milliards d' € sur une période de 10 à 15 ans  a renouveller tous les 20/25 ans, durée d' exploitation admise des parcs PV

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