Nucléaire: Engie souhaiterait sortir de l'enrichissement d'uranium

  • AFP
  • parue le

L'énergéticien Engie compte sortir de l'enrichissement d'uranium en cédant sa participation au site de Georges Besse II, situé au Tricastin (Drôme) au groupe nucléaire Areva pour un montant qui pourrait être compris entre 100 et 150 millions d'euros, croit savoir le quotidien les Echos.

Selon le journal économique, les deux groupes sont en négociations avancées pour le rachat de cette participation, qui représente 5% de la Société d'Enrichissement du Tricastin.

Areva, qui possède 88% du capital de la société, souhaite pour sa part racheter les parts minoritaires, qui concernent, en plus d'Engie, des électriciens japonais et coréens, dans une volonté de retour sur investissement rapide grâce à des synergies.

Interrogé par l'AFP, Engie s'est refusé à tout commentaire, rappelant simplement que le groupe s'est lancé "dans un programme de transformation et de rotation d'actifs de 15 milliards d'euros sur trois ans".

L'énergéticien a annoncé début juin son ambition de devenir chef de file de la transition énergétique en mettant l'accent sur les énergies bas carbone, les services énergétiques et les activités à prix régulés ou garantis contractuellement. En 2008, le groupe s'était engagé dans le projet Georges Besse II afin de sécuriser ses approvisionnements en uranium, notamment pour ses centrales en Belgique (exploitées par sa filiale Electrabel), un investissement estimé alors entre 200 et 300 millions d'euros.

Ajouter un commentaire