Champ d'éoliennes à Saint-Félix-Lauragais, en Haute-Garonne.
L'arrêt d'une éolienne peut être motivé par diverses raisons, allant des conditions météorologiques à des impératifs techniques ou de sécurité. Ces arrêts peuvent être essentiels pour garantir à la fois la durabilité des équipements et la stabilité du réseau électrique.
Pas assez de vent
Une éolienne peut être arrêtée lorsqu’il n’y a pas suffisamment de vent. En dessous de 15 km/h, le vent ne génère pas assez de force pour mettre en mouvement la turbine et produire de l'électricité. Le rotor reste alors immobile, car le vent n’est pas assez puissant pour déclencher le mécanisme de production.
Trop de vent
Lorsque les vents dépassent les 90 km/h, un système de sécurité stoppe volontairement l’éolienne. Cette mesure est essentielle pour éviter tout risque d’accident et prévenir l'usure prématurée des composants mécaniques de la turbine, qui pourraient être endommagés par des vents trop violents.
Maintenance et réparation
L’éolienne est également immobilisée durant les phases de maintenance ou de réparation. Ces arrêts planifiés permettent aux équipes techniques d'effectuer des contrôles et des réparations en toute sécurité, garantissant ainsi un fonctionnement optimal de l'équipement sur le long terme.
Déjà trop d'électricité sur le réseau
l’équilibrage entre production et demande électrique peut (dans des cas rares) nécessiter un arrêt de production du fonctionnement des éoliennes. Cette circonstance requiert la conjonction de plusieurs facteurs :
- demande faible ;
- production d’électricité par voie renouvelable (en général aléatoire) particulièrement élevée due par exemple à un ensoleillement ou à des vents importants ;
- incapacité ou difficulté à réduire la production d’électricité d'origine fossile.
Or les éoliennes peuvent être rapidement arrêtées, contrairement à d'autres sources de production.