L’éolien : les limites écologiques d’une énergie renouvelable

Dominique Bussereau

Président du Département de la Charente-Maritime et de l'Assemblée des départements de France (ADF)
Ancien Ministre

Le remplacement progressif de la part du nucléaire dans la production électrique nationale est un des aspects de la politique énergétique du Gouvernement. Dans un pays, où le nucléaire représente plus de 70% de la production totale d’électricité, le pari est audacieux et la marge d’action plus faible, voire moins nécessaire, que dans certains pays, comme l’Allemagne, où la part d’énergie polluante, assise sur le charbon, représente encore près de la moitié de la production électrique.

Le développement du « mix énergétique » en France porte en lui-même une ambiguïté, toujours pas levée, qui empêche d’avoir une lisibilité sur le développement de l’éolien.

Alors que la France peine à tenir ses engagements européens en matière d’énergies renouvelables, le Gouvernement veut porter à 40% leur part dans la production électrique à l’horizon 2030, avec un prévisionnel de doublement de la capacité de production des éoliennes d’ici 2028.

La Nouvelle-Aquitaine connait un développement éolien important, avec une concentration des implantations dans sa partie Nord.

La France paye au prix fort cet effort avec un territoire saturé par endroits de parcs éoliens. Le déséquilibre est criant au niveau national : près de la moitié de la puissance du parc national est située dans les régions Grand Est et Hauts-de-France.

Éolien en Nouvelle-Aquitaine
Implantation des éoliennes en Nouvelle-Aquitaine. (©Connaissance des Énergies, d'après IGN-BDTOPO, cellule SIG de la Direction des infrastructures, source : DREAL)

La Nouvelle-Aquitaine connait un développement éolien important, avec une concentration des implantations dans sa partie Nord. La Charente-Maritime représente à elle seule plus du tiers de la puissance installée dans la Région. Aux 81 éoliennes en fonctionnement, 67 autorisées et 109 en cours d’instruction, s’ajoutent des projets toujours plus nombreux qui porteraient à 470 l’ensemble des mats montés dans le Département.

Malgré les velléités affichées par l’ancienne Région Poitou-Charentes, le Département a échappé au montage des pylônes aux endroits qui avaient été les plus indiqués par les différentes études, à savoir les parties avancées des îles de Ré et d’Oléron et bien sûr tout le littoral, qui enregistrent une force de vent optimale de plus de 6m/s. C’est donc paradoxalement dans les zones référencées parmi les indicateurs « corrects » et « moyens » que se sont implantés massivement les parcs éoliens.

À partir de l’adoption par le Conseil Régional de Poitou-Charentes de son schéma régional de l’éolien, en 2006, ce sont des secteurs voués au tourisme vert et à la mise en valeur du patrimoine historique, l’Aunis et les Vals de Saintonge, qui ont connu en dix ans une poussée préoccupante d’éoliennes. En 2008, le Département ne comptait que 2 parcs en fonctionnement et les projections de capacités de production lui étant imparties s’élevaient à 80 mégawatts (MW). Nous en sommes actuellement à 168 MW hors parcs autorisés !

Éolien en Charente-Maritime
Implantation des éoliennes en Charente-Maritime. (©Connaissance des Énergies, d'après IGN-BDTOPO, cellule SIG de la Direction des infrastructures)

Les projets se sont développés en dehors de toute planification territoriale équilibrée et aux dépens des aspects environnementaux qui ont été dramatiquement négligés. Le Conseil d’État a reconnu sévèrement ces graves manquements, en février 2018, par l’annulation du schéma régional de la Région Poitou-Charentes de 2012 qui avait jugé bon de ne procéder à aucune évaluation environnementale préalable.

Alors que dans certaines plaines, des villages sont entourés parfois d’une vingtaine de mâts, des projets touchant aux équilibres naturels et à la biodiversité voient le jour, sans qu’aucun garde-fou sérieux ne s’impose.  C’est ainsi qu’EDF veut implanter une quarantaine d’éoliennes de 180 mètres de hauteur le long de l’estuaire de la Gironde, sans aucun égard pour les enjeux propres aux Espaces naturels sensibles et à la vie des milieux aquatiques, avec la défiguration d’un paysage sanctuarisant le plus grand estuaire d’Europe.

La Charente-Maritime a décidé d’installer un observatoire de l’éolien et de demander au Préfet un moratoire pour sursoir aux projets éoliens pendant deux ans.

Trop, c’est trop. Le « mix énergétique » ne doit pas se faire au détriment des enjeux environnementaux. Face à un développement anarchique, il faut imposer des règles et une méthode, tout ce qui a cruellement fait défaut jusque-là. Cela passe par un préalable : l’arrêt de toute implantation et la mise en œuvre d’une évaluation de la pertinence des projets.

C’est pourquoi le Département de la Charente-Maritime a décidé d’installer un observatoire de l’éolien et de demander au Préfet un moratoire pour sursoir aux projets éoliens pendant deux ans.

L’observatoire, qui réunit toutes les parties prenantes (élus, services du Département, experts, associations…), a déjà identifié les griefs que l’on nous signale sur le terrain : absence de concertation avec les élus et les habitants, prise en compte à minima des avis des commissions consultatives, expertise déficiente des enjeux paysagers et environnementaux, primat mercantile du démarchage commercial.

Stopper ces implantations dans l’immédiat, c’est donner le temps au Département de la Charente-Maritime d’élaborer un schéma départemental de développement durable qui réponde aux objectifs nationaux de la transition énergétique. Trois priorités vont guider notre action sur le volet éolien : la prise en compte des aspects environnementaux dans les projets d’implantation, la répartition équitable des parcs éoliens dans la Région Nouvelle-Aquitaine et la concertation avec les élus et les citoyens.

Cette position d’alerte du Département porte déjà ses fruits. La Région a pris acte de l’inégalité de la répartition géographique des parcs éoliens et préconise dorénavant un rééquilibrage infrarégional vers le sud.

Le développement de l’éolien n’est pas irrésistible, comme l’illustre très bien le cas de l’Allemagne, qui prévoit de démanteler plus de 5 000 éoliennes difficilement recyclables. Il doit être pensé intelligemment et programmé à bon escient dans les zones les plus propices à sa rentabilité et les moins touchées par les impératifs environnementaux et patrimoniaux. Le déploiement offshore peut constituer une piste intéressante, à condition qu’il apporte toutes les garanties en matière d’acceptabilité locale et d’impacts sur les milieux naturels. Le projet de parc éolien au large de l’île d’Oléron n’a pas levé tous les doutes qui l’entourent à ces égards. Le Gouvernement se montre sourcilleux sur ces points et a ajourné le lancement de l’appel d’offres. Il serait appréciable que les projets éoliens terrestres fassent l’objet de la même vigilance.

L’énergie solaire a le grand mérite de permettre un plus grand équilibre géographique et son déploiement se fait sans heurts sociétaux et environnementaux notables.

D’autres sources d’énergies renouvelables doivent être encouragées pour parvenir à un « mix énergétique » viable qui ne soit pas sujet à caution, à l’instar de la force hydraulique, qui garantit 10% de la production d’électricité en France, quand l’éolien en assure 5%. L’énergie solaire a le grand mérite de permettre un plus grand équilibre géographique et son déploiement se fait sans heurts sociétaux et environnementaux notables. Sa production électrique (3 térawattheures –TWh) en Nouvelle Aquitaine dépasse de loin la production éolienne (1,7 TWh), le tout dans un climat plus apaisé et plus consensuel.

L’urgence climatique ne doit pas semer la panique énergétique. La mer, le soleil et le vent sont des ressources inépuisables, qui méritent que l’on prenne le temps d’utiliser, là où il le faut et comme il le faut, leur formidable potentiel.

Commentaire

laurent Dubost

Il y a actuellement de l'ordre de 6000 éoliennes installées en France et 200 000 Pylones électriques pour distribuer l'électricité des grandes centrales nucléaires...doit on exiger l'enfouissement de toutes les lignes THT pour la beauté de nos paysages?
Les éoliennes sont des installations aisément démantelables à l'issue de leur exploitation pas comme les centrales nucléaires qui nécessitent plusieurs décennies de démantèlement et des siècles de stockage de leurs déchets. En espérant qu'aucun accident majeur ne vienne bouleverser ces équations.

Christophe

Les pylones ne sont pas très esthétiques. Mais il en faudra encore plus avec les nouveaux projets d'éoliennes. Et ces milliers d'éoliennes inesthétiques, lorsqu'il y a du vent, ne valent pas une seule centrale nucléaire...

RV

Tout à fait d'accord
De plus le prix du KWH, quand cela fonctionne, est trop cher avec une énergie non stockable. Bref Tout faux. Le nucléaire bien géré est l'avenir avec l'hydrogène. Notre actuelle ministre FD est bien absent des défis... ou peut être incompétent.

rochain

Les plus récents projets de fermes solaires comparés aux plus récentes sources nucléaire (en l'occurrence l'EPR) montrent un coût du nucléaire 7,5 fois plus élevé que le PPV; jugez plutôt :
https://www.batirama.com/article/26939-photovoltaique-comwatt-est-pret-…
Par ailleurs, de quelle capacité de stockage aurions nous besoin selon vous ? Pour dire que c'est indispensable il faut évaluer la quantité et la durée…. je vous écoute

rochain

La répartition des éoliennes sur l'ensemble du territoire rapproche le producteur du consommateur et la faible puissance émise permet de se passer des milliers de km de lignes THT nécessitant tous ces pylônes disgracieux au profit de lignes enterrées. Les THT nucléaires ne partent que de quelques points sur les grands fleuves à des endroits éloignées des villes et nécessitent plus de transports vers tous les lieux de de consommation dans toute la France et sur de longues distances avec des pertes de charge importantes ce qui ne serait pas le cas avec les parcs éoliens et les fermes solaires toujours proches des lieux de consommation.
Les partisans du nucléaire ont tout faux avec l'affaire des lignes de transport.
Serge Rochain, Narbonne

JACOBS

Eh non M. Rochain. La distribution éolienne est contrainte de fournir du 50Hz pour la stabilité du réseau. C'est mission impossible au niveau local car les sautes de vent sont par nature imprévisibles. Il n'y a pas plus centralisé et plus éloigné de l'autoconsommation que l'énergie éolienne. L'éolien vient en appoint de sources fossiles ou nucléaire... it's not a bug, it's a feature.

rochain

Eh si mon cher Jacobs…. l'éolien n'est pas plus, ou moins, contraint à fournir le 50 Hz que n'importe quelle autre source. Et justement, une des spécifications de l'éolien qui, soyez en convaincu, n'avait pas échappé à ses concepteurs est que, d'une part, les alternateurs d'éoliennes ne sont pas les dipôles devant impérativement tourner à 3000 tours minutes pour fournir le 50 Hz, mais des multipolaires permettant de s'en approcher au plus juste et précédé d'un démultiplicateur qui n'est pas autre chose qu'une boite de vitesse destinée à adapter en permanence la vitesse de rotation du rotor qui est ce quelle est en fonction du vent à la nécessité des 750 tours de l'alternateur quadripôle. Il n'y a aucunement besoin d'avoir une prévision fine de la vitesse du vent avec ce dispositif, vous confondez avec les moulins hollandais qui ont servi à vider la mer pour en faire des terres ce qui se faisait donc à vitesse variable.
L'énergie éolienne ne nécessite en fonction du type de modèle que d'une plage de vitesse comprise entre deux bornes pour laquelle elle a été conçue, et les fluctuations à l'intérieur de cette plage sont sans importance pour la fréquence à 50 Hz du courant produit, qui reste constante. Le reste de vos remarques qui s'appuyaient sur cette méconnaissance du fonctionnement d'une éolienne tombe donc de facto.
Bien cordialement,

gilles brunet

Sans être spécialiste, j'ai lu exactement le contraire de vos affirmations. Il n'y a pas de fiabilité des eoliennes sur le 50 Hz.

Rochain

Que vous ayez lu le contraire de mes affirmations ne m'étonne nullement on raconte tellement de fadaises sur les éoliennes.
Mais avec un peu de jugeote, sans être spécialiste comme vous le dites, vous croyez vraiment que l'électricité issue des éoliennes balancent n'importe quoi comme fréquence sur le réseau en fonction de la vitesse du vent ? Vous croyez que RTE laisserait passer du 10 ou du 100Hz sur le réseau en regardant les belles ondulations sur l'écran de leur oscilloscope sans rien dire ? Allons, Monsieur Brunet, je comprend que tout le monde n'ait pas de compétence en électricité mais tout de même il y a un minimum de raison à opposer au n'importe quoi qui circule sur les forums Internet, sinon il vaut mieux s'abstenir.

gilles brunet

Oui vous avez raison, votre contradicteur dit pas mal de bêtises. Il vient pas toujours en appoint surtout lors des pics de production, faisant perdre de l'argent aux autres producteurs avec cette obligation stupide de rachat au double du prix de production. Pas de subvention publique pas d'enr et c'est pour cela que cette filière n'a pas d'avenir. Et je pense aborder d'autres points plus bas.

Rochain

Comme je viens de vous l'écrire dans le message précédent, il vaut peut être mieux vous abstenir. Dire que vous n'y connaissez pas grand chose et prendre partie comme vous le faite relève de l'incohérence. Soit vous avez sérieusement étudier la question de l'évolution des sources d'énergies depuis plusieurs années et vous avez alors peut-être quelque chose à dire soit vous n'y connaissez rien et réagissez épidémiquement sur ce que vous glanez à droite et à gauche des idées et convictions des autres et vous ne pouvez alors que produire du bruit dans le débat, et il vaut mieux vous taire.

rochain

Vous ne sortez là que des allégations étayées d'aucune justification. Seule la puissance sortie des centrales nucléaires imposent des THT qu'il est impossible d'enterrer. En revanche, les puissances bien plus faibles des PPV ou éoliennes permettront cela d'autant que les sources seront rapprochées des points de consommation très éclatés sur le territoire.

A affirmer comme vous le faites ce qui ne résulte que de vos convictions, résultat de ce que vous avez glané ici ou là, ou plutôt qui a été fourni à votre oreille complaisante, sans jamais rien vérifier même ce qu'il y a de plus facile vous finissez par perdre toute crédibilité dans ce que vous pourriez dire de réfléchi une autre fois. Vous dites ces milliers d'éoliennes, sans avoir la moindre idée du nombre, ne valent pas une seule centrale nucléaire, là encore sans avoir cherché à savoir si cela était seulement vraisemblable….. et effectivement cela ne l'est pas. Vous accordez une foi inébranlable envers le nucléaire sans même savoir ce que fourni un réacteur nucléaire ni même probablement les puissances de chaque type parmi les 58 que nous avons en France. Pourtant c'est extrêmement facile avec internet, et les sites, notamment ceux d'EDF qui ne sont pas avars d'informations. Vous y apprendriez que les réacteurs les moins puissants mais les plus nombreux produisent 900 MW et les plus puissants 1450 MW, quant à l'EPR ce sera 1650 MW.

Vous pouviez aussi consacrer quelques secondes supplémentaires pour connaitre la puissance éolienne installée en France, mais non il vaut mieux affirmer ce que vous avez envie de croire, c'est moins fatiguant. il ne vous aurait fallu pourtant que quelques secondes pour découvrir que fin 2018 la puissance installée était de 15000 MW donc une puissance d'une dizaine de nos plus puissants réacteurs nucléaire, dont on est bien d'accord que ce n'est pas le rendement lequel est moindre que celui d'un réacteur mais puisque vous dites…."quand il y a du vent' c'est bien le rendement de cette dizaine de réacteurs. Mais ce n'est pas le sujet qui est que si vous voulez apporter quelque chose au débat il faut étayer vos allégations et non pas dire n'importe quoi, ce qui ne fait qu'augmenter le brouillard du sujet et ne vous apporte à vous mêmes aucune connaissance.
Quelques info pour améliorer ce dernier point :
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/eolien-terrestre
https://energie-fr-de.eu/fr/energie-eolienne/actualites/lecteur/les-chi…

Bien cordialement,

Jean-Jacques Berlie

Il serait temps de regarder le problème en face. L’energie est un problème majeur de notre époque. Aucune source ne peut être écartée.
Chaque source a un niveau énergétique et des niveaux de risques qui lui sont propre. Le thermique étant la plus mauvaise sur le plan énergétique et le nucléaire étant de loin la plus forte. Quant à la pollution, le thermique est très préoccupant.
Il serait bon d’arrêter de décrier le nucléaire car c’est une source incontournable ... travaillons sur ses technologies pour le sécuriser et répondre aux besoins de demain ... informons bien les gens pour éviter des discutions partisanes et contre-productives... sans oublier de rappeler que le kWatt le plus rentable et celui que l’on ne consomme pas ! ...

Boheas

Complètement d'accord avec ce qui est dit Par JJ Bertie. On pourrait ajouter :
En ce qui concerne le nucléaire il y a nécessité au maintient des compétences et à la poursuite de la recherche et développement. Comme par exemple l'intérêt des travaux du professeur Mourou prix Nobel de Physique 2018 et dont une application des travaux pourraient être la réduction de la durée de l 'activité des déchets nucléaires.
En ce qui concerne les éoliennes il y a énormément d'efforts à faire pour organiser, sécuriser et rentabiliser la filière en interne. Il faut absolument arrêter de se faire dicter la loi par des puissances dont l'intérêt est de nous vendre des machines pour remplacer leur marché interne saturé.
In Fine s'il n'est pas possible de maîtriser les 2 filières (nucléaire et éoliennes) il faudra se poser les bonnes questions pour choisir la bonne. La moins polluante n'est pas nécessairement celle qui est peinte en vert par des écologistes pour qui le seul mot " nucléaire " fait voir rouge .

rochain

La France n'est hélas pas le nombril du monde, et il semble que le nucléaire ne soit incontournable que pour nous, ou presque. En fait il est d'autant moins incontournable que sa part dans le mix électrique est plus élevé ce qui nous mets dans une position délicate avec cette dépendance à hauteur aujourd'hui d'environ 70%, un cas unique sur la planète. D'ailleurs à ce niveau, celui de la planète il ne représente plus aujourd'hui que 10% de l'énergie électrique produite, contre 25 % pour l'ensemble des ENR. En regard de la pauvreté de cette part, il y a de fortes probabilités de la voir disparaitre à terme, d'autant que c'est une solution qui, indépendamment de tous les défauts que certains lui reprochent et sur lesquels je ne m'étendrai pas, c'est une solution qui apparait de plus en plus couteuse. Les plus récents projets de fermes solaires comparés aux plus récentes sources nucléaire (en l'occurrence l'EPR) montrent un coût du nucléaire 7,5 fois plus élevé que le PPV; jugez plutôt :
https://www.batirama.com/article/26939-photovoltaique-comwatt-est-pret-…

gilles brunet

Et bien non même EPR à 60 milliard sera plus rentable que les enr pour la simple raison qu'il dura 60 ans et vos éoliennes 20 qui de plus produise de moins en moins à partir d'un douzaine d'années comme le montre plusieurs études. A mon sens vos raisonnements ce basé sur des taux de charges qui n'ont rien à voir. Vos 15 500 Mw de puissance ne produisent que 22% de cette puissance (source RTE). Ce qui n'equivaut en rien le nucléaire avec c'est presque 80% et que surtout dans 20 ans il reimplanter autant d'éoliennes avec encore des millions de tonnes de béton car les anciens socles à microfissurés.

Rochain

C'est bien ce que je dis…. vous n'êtes qu'un perroquet. Les éoliennes d'aujourd'hui sont faites pour durer au moins trente an.
D'ailleurs, le plus ancien parc éolien de France à quelques Km de chez moi, à Port la Nouvelle, a déjà 26 ans, et c'était l'époque où l'on apprenais à faire des éoliennes. Ils sont en ce moment même en train de démonter la plus ancienne du site pour en mettre une plus importante à la place.
Je vois aussi que bien que n'y connaissant rien d'après un de vos autres message, vous êtes un expert en béton armé car vous savez qu'on ne peut pas réutilisé les anciens socle à béton parce qu'ils sont fissurés. Vite prévenez l'opérateur de Port la Nouvelle qui est en train de faire une bourde énorme en replantant une nouvelle éolienne plus moderne sur le socle de celle qui a 26 ans. Heureusement qu'il y a des experts comme vous pour expliquer aux pros ce qu'ils doivent faire ou ne pas faire. Ouf, me voila rassuré.

Gilles brunet

Perroquet ? Et vous un crétin pour vous permettre des jugements. A 700m de chez moi l'agriculteur à signait pour 21 ans. Des éoliennes viennent d'êtres changées après seulement 16 ans. Les socles ancien ne peuvent porter des mâts beaucoup plus lourd. En 2001,ils étaient de 60met maintenant de 125,cela tombe sous les sens... Vous inversez totalement le savoir et dieu sait sur quelles lectures vous vous fiez. Les éoliennes sont le scandale du siècle, inutile pour lutter contre le réchauffement, production médiocre. Une 2mh produit 4400Mw/h annuellement. Elles rendent malade des personnes, rendent invendable les maisons,l'atteinte à la biodiversité est très importante,la corruption est monnaie courante, la rentabilité incroyable. Ce n'est qu'une histoire de fric. Jamais elles ne permettront la moindre fermeture nucléaire. 8300 éoliennes et aucune de fermée. De toute façon vous n'en avez aucune à moins d'un km de chez vous et arcbouté sur vos convictions vous ne pouvez reconnaître le côté délétères des éoliennes. Elles ne servent à rien sauf à nous piquer du fric et seront responsable tôt ou tard d'un Black out.

Rochain

Oui, je sais le crétin que je suis reconnais dans votre chapelet d'ineptie habituelles le perroquetage des antis éoliens qui trouvent insupportable la vue des 8000 moulins qui j'espère seront bientôt multipliés par 10 au moins, mais qui trouvent merveilleuse la vue des 200 000 pylônes EDF reliant les quelques 19 centrales nucléaires éloignés des grands centres urbain utilisateurs par des milliers de KM de câbles nécessaires pour acheminer l'énergie sur ces très grandes distances par des lignes à très haute tension qu'il est donc impossible d'enterrer.
Je note une fois de plus que votre expertise nous permet de savoir que ces éoliennes ne servent à rien si ce n'est à vous embéter
Le Rochain crétin

Pascal

Pas aisément démantelable, non. Les pales en fibre de carbone ne sont pas recyclables et finissent dans des pays tiers (ou du tiers-monde). Le socle de 1500 tonnes en béton ne sera jamais démantelé car la loi n'impose qu'un "grattage à 1m de profondeur. Vous multipliez cette masse de béton par le nombre d'éoliennes.... .
Le démantèlement de la partie visible c'est plusieurs centaines de milliers d'euros, la provision de 50k€ est donc largement insuffisante. Si donc le promoteur ne parvient pas à revendre les matériaux, il fera défaut, mettra sa filiale en faillite et laissera le bailleur, un modeste paysan qui espérait jouir d'une retraite confortable, gérer la fin de vie.
Enfin, une comparaison sérieuse avec le nucléaire nécessite un développement beaucoup plus large que la seule question du démantèlement.

rochain

La vieille rengaine des pauvres pays du tiers monde……
Chez qui on va expédier à grand frais des milliards de tonnes de pales d'éoliennes longues de 100 metres….. c'est vrai on a tellement d'argent à foutre en l'air qu'on a heureusement trouvé ce nouveau filon
Serge Rochain, Narbonne

rochain

Pascal, vous répétez une fake new et dite moi combien couterait (si cela se faisait effectivement) le transport d'un cargo plein de pales d'éoliennes (on n'a certainement pas encore de quoi remplir plus d'une barcasse). En fait les premières pales sont aujourd'hui récupérées et réduites en poudre pour être intégrées à du béton isotherme et cela améliorerait l'isolation tant thermique que phonique d'après un article de Batirama.
J'adore aussi la précision : Vous multipliez cette masse par de nombreuses…. ça fait combien ?
Si vous voulez être crédible, ne vous contentez pas de répéter les fakes news qui circulent sur la toile. Tout votre message est à l'avenant; les 50K€ de provision largement insuffisants (vous êtes l'expert comptable chargé d'estimer le prix d'un démantèlement ?) Un peu de sérieux dans les informations SVP, il y a assez de perroquets comme cela vérifiez au moins ce qui est à votre portée.

gilles brunet

Au lieu d'être insultant avec les autres ayez la modestie d'avouer que vos sources ne sont plus fiable que celles de votre contradicteur. Oui les pales ne se recyclent pas. Ne su brûle pas,ne se broie pas pour la simple raisons que leurs particules sont mauvaises pour l'environnement et les humains. Les producteurs allemands l'ont reconnus et prévois 235 000 tonnes à recyclés d'ici 2023,alors ils vont effectivement en vendre en Afrique mais surtout les... enfouir ! Pour les 50 k€, il est évident que cela ne suffit pas. Regarder à combien se revend l'acier, tout au plus c'est 40k€ et combien pour la faire tomber, le découpage sur place, le transport pour des dizaine de poids lourds, puis la nacelle, le cuivre à récupérer avec la encore des engins. Tiens savez-vous combien de km feront les camion toupies à béton pour les 1500 éoliennes que le gouvernement veut installées d'ici 2028 ? 5 000 000 de km PAR AN. Démonstration sur demande. Et puis pour finir, décaisser même sur un mètre ou deux le béton nécessite engins et camions et des milliers d'euros. Écologique les éoliennes, évidement que non et je n'ai pas aborder tous les autres côtés délétère de cette catastrophique énergie.

PETIT

Bjr,
Dans le mix des nuisances visibles pilones et éoliennes se surajoutent. Je vous laisse imaginer l’allee d’un château à la mansard, avec en toile de fond, la ligne THT et les bouquets d’eoliennes qui dépassent. Le vieux châtelain n’a pas su se défendre. Autre chose, il faudrait cesser de comparer éolien et nucléaire qui ne sont pas comparables, à la réflexion. Afin, on peut le faire. Mais c’Est une perte de temps assurée. Éolien = fausse bonne initiative. Nous en serons honteux un jour.

rochain

Et là encore, c'est vrai avec pour preuve c'est que Monsieur Petit le dit.
N'attendez pas pour avoir honte, vous pouvez commencer dès aujourd'hui avec de tels messages

petit

Monsieur Rochain est piqué au vif et se rebiffe. Donner des sources est aussi une facon habile de perdre ses détracteurs. La prochaine fois, faites en un résumé audible et crédible.
A vous lire

Caillaud

Bonjour. Sachez qu'il n'est pas possible d'enterrer les lignes THT, en rapport avec la longueur critique fonction de la tension des câbles enterrés, qui se comportent en condensateurs.
La longueur critique en 400kV est de 80 km. La seule solution serait par tubes à isolation gazeuse, totalement hors de prix dès qu'elle dépasse quelques kilomètres, comme par exemple une sortie de poste en milieu urbain.
A chacun son métier, et beaucoup de gens parlent d'électricité sans en connaître les bases techniques.

TGAIN

Ce que vous dites sur les lignes THT enterrées est absolument exact sur le plan descriptif, néanmoins me semble incomplet sur le plan technique.
Les distances limites en THT 400 kV sont dues au fait que l'on transporte l'électricité en courant alternatif qui crée des effets capacitifs.
Depuis fort longtemps, les câbles sous-marins qui transportent l'électricité sur de bien plus grandes distances existent, mais il s'agit d'un transport en courant continu.
En enterré, rien ne s'y opposerait et les coûts de réalisation seraient de-facto beaucoup plus intéressants.
Je suis en accord avec votre conclusion finale.

Hervé

Bonjour
Actuellement, le HVDC n'est pas intéressant pour des sauts de puce de 80KM. La conversion engendre bien trop de pertes. Il se justifie soit pour des grandes distances soit pour transférer de l’énergie entre réseaux non synchrones ou quand il est difficile de faire autrement (tunnel, cable sous marin...).

rochain

Vrai, on n'enterre pas la THT, mais ce qui sort des éoliennes n'est pas concerné par la THT c'est du MT et même BT…. de plus les producteurs, sont alors toujours proche des consommateurs ce qui n'est jamais le cas avec quelques point de production nucléaire.
Serge Rochain, Narbonne

Hervé

Bonjour,
Si vous en mettez une douzaine pour décorer les montagnes comme actuellement oui. Par contre si vous en mettez des milliers pour produire de l’électricité, vous serez obligé de mettre des 400KV, c'est l'un des petits problèmes que les allemands commencent à rencontrer.

rochain

Hervé, vous êtes tellement imprégné du nucléaire et des contraintes qu’il nous a imposé qu’il ne vous vient pas à l’idée que d’autres modes de production pourraient ne pas avoir à les subir. Certes ils auront d’autres contraintes, mais s’affranchiront de certaines, bien gênantes, liées à la production centralisée propre au nucléaire. Nous serons avec les ENR dans un schéma totalement différent. Avec le nucléaire, c’est peu de lieux de production et souvent des lieux proches les uns des autres (le long du même cours d’eau par exemple). Depuis ce petit nombre de site de productions qu’il faut amener sur un nombre très important de lieu de consommation dont beaucoup sont très loin des sites de production il a fallu construire des lignes constituées de câbles de forte section en raison des grandes puissances transmises sous THT ce qui rendait illusoire de les enterrer. On peut incidemment noter qu’à l’époque de ces constructions centralisées et des lignes THT nous n’avons pas observé les levers de boucliers que nous connaissons contre les éoliennes. Pourtant posez-vous la question de l’esthétique comparée d’un parc éolien et des alignements de pylônes supportant les THT qui traversent le pays de parts en parts.
Avec les ENR nous sommes dans un schéma totalement différent. Les sites de production de puissances beaucoup plus faibles seront presque toujours proches des lieux de consommations, et lorsqu’il s’agit de l’un d’entre eux isolé et loin d’un site de production ce sera toujours pour des besoins faibles, pas celui d’une métropole. A aucun moment il ne s’agira d’ajouter de faibles puissances produites pour acheminer au loin une très grande puissance, ce qui nécessiterait de construire le même genre de ligne THT que nous connaissons aujourd’hui, et qui semble être le schéma que vous avez en tête, conditionné par ce que nous subissons avec le nucléaire. Ce réseau fortement maillé présente deux avantages, d’une part la proximité Producteur/consommateur ne nécessite que de faible puissances (et non d’énormes puissances à répartir sur des milliers de Km2 en délestant la charge sur des postes de distributions le long de la ligne principale.), donc de la MT ou BT permettant l’enfouissement à des coûts raisonnables, et des pertes de charge très limitées en raison des faibles distances à parcourir. Mais surtout, et c’est à mes yeux l’avantage majeur, chaque point de production communiquera aux différents points de production auxquels il est connecté, l’état de ses disponibilité de façon permanente, et chaque poste de répartition de charge alimentant les utilisateurs communiquera au(x) point(s) de production auxquels il est connecté l’état permanent de la demande. C’est à ce niveau que ce régulera automatiquement le suivi de charge en temps réel et non plus au niveau des systèmes de productions de masse. Chaque unité de production n’aura que la charge permanente de fournir le maximum d’énergie possible et de réacheminer éventuellement la production d’une autre unité de production qui lui est connectée. Il ne faudra que très peu stocker avec ce système autorégulé, et les moyens nécessaires seront rapidement là (notamment avec la multiplication des véhicules électriques), bien avant que les ENR aient, en France, relégué tant le charbon que le nucléaire aux oubliettes. Réguler une centrale nucléaire n’est pas très simple, et encore, quand c’est possible, c’est-à-dire celles équipés d’alternateurs dont les inducteurs ne sont pas des aimants permanents ce qui est le cas des plus anciens. Quant aux centrales à charbon qui servent majoritairement à la régulation aujourd’hui afin d’économiser le combustibles ce ne sera plus nécessaire, tandis que dans les centrales nucléaires on n’économise rien du tout la réaction en chaine continue dans tous les cas.
Donc, les ENR présentent l’avantage de pouvoir limiter les lignes aériennes et de faire disparaître les Pylônes en nombre beaucoup plus important que les éoliennes, aujourd’hui et certainement encore pour très longtemps. Mais aussi de mieux répartir la puissance produite en étant plus proche des utilisateurs qu’avec le système centralisé du nucléaire.
Bonne soirée
Serge Rochain

Hervé

Bonjour Rochain
Et quand le vent souffle pas c'est la marmotte qui pédale...

En Allemagne ils ont commencé à mettre en pratique et pour le moment, malgres 300 mds investits, la quantité de GES emise par leur mix électrique n'a pas beaucoup bougé. Vous devriez aller leur expliquer ça car ils ont de gros problèmes de transport lié aux ENR actuellement https://www.la-croix.com/Economie/Economie-et-entreprises/transition-Al…

Il est probable que les ingénieurs Allemnds sont nulls, c'est tous des incapables. Tout le monde sait que leurs bagnoles c'est de la merde et ne parlons pas du reste. Allez leur expliquer, faites marcher tout ça et quand ce sera au point je veux bien qu'on applique en France mais en attendant on a mieux et moins cher!

rochain

Chapelet d'âneries non étayé avec des affirmations ridicules comme d'habitude. Les allemands sont des nuls qui ont cependant su garder leur industrie automobile chez eux puisque vous abordez le sujet, mais peut-être roulez vous dans une voiture roumaine que vous croyez française.
Il est vrai que les lignes existantes venant des centrales nucléaires devenues inutiles seront démontées au profit de ces nouvelles lignes venant des parcs éoliens de la mer du Nord . Mais comme chez nous les retards de construction de ces nouvelles lignes se sont accumulés avec les recours en justice à l'initiatives d'associations locales qui voyaient d'un mauvaise œil ce que d'autres ont pourtant du supporté avec l'installation des centrales nucléaires il n'y a pas si longtemps, mais cela vous l'avez oublié, le problème a té le même mais comme vous n'avez rien contre le nucléaire, c'était donc normal. En revanche, il y a une énorme différence que votre cécité vous empêche de voir. La puissance concentrée des production nucléaires imposent des lignes THT qu'il est impossible d'enterrer sauf à tripler ou quadrupler le prix du KWh. En revanche, avec les puissances beaucoup plus faibles produites par les éoliennes cela devient possible et c'est l'option choisie par le gouvernement de Bavière. Vous devriez relire l'article avec un peu plus d'attention et ne pas feindre de ne pas voir ce qui ne va pas dans le sens qui arrange votre dogme nucléaire.

Hervé

Donc vous dites qu'il faut moins de lignes pour passer la production de l'éolien d'un bout à l'autre du pays (voire de l'europe) , il faut beaucoup moins de lignes que pour passer 4 fois moins de GW de nucléaire à 150KM ??????????????????... Ic on parle de traverser l'allemagne, pas raccorder une centrale au réseau voisin. Des lignes ils en faut beaucoup plus, mais ce n'est pas un véritable probleme pour moi.
Effectivement bravo, oui les ingénieurs allemands ne sont pas nulls, et pourtant, malgrés beaucoup d'argent investi, la politique qu'ils ont mené n'a pas donné grand chose. Si ça vient pas des ingénieurs, d’où ça vient? et en quoi les imiter ferait que ça se passerait mieux chez nous? C'etais ça le sens sens de message pour ceux qui ne l'auraient pas compris...

rochain

Vous n'avez manifestement pas compris qu'en rapprochant les sources d'énergie du consommateur, non seulement vous avez besoin de moins de lignes puisque la distance à couvrir est moindre mais en plus les liaisons entre les points sources d'énergie chacun relié à son voisin le plus proche n'aura besoin que de transporter que des quantités réduites à des compléments de fournitures donc des lignes de petits calibres de MT qu'il sera possible d'enterrer.

Le cas spécifique de l'Allemagne qui a misé surtout sur le Offshore se retrouve de fait à avoir le même problème que celui que nous avons avec le nucléaire o toutes les sources se retrouvent sensiblement au même endroit en mer du Nord…. mauvais calcul. Si je souscrit à l'usage des ressources éoliennes, entre autres sources de production d'électricité, je pense que soit les Allemands pensaient pouvoir bruler les étapes en se focalisant sur les vents de lieux les plus efficaces mais il fallait alors aussi avancer vite dans la création de ces nouvelles lignes, soit ils n'avaient pas le choix faute d'avoir autant de régimes de vents que ce que nous avons en France avec plus de la moitié de nos frontières en bordure de plusieurs façades maritimes différentes auxquelles s'ajoutent les régimes intérieurs parmi les plus diversifiés (pour ne parler que de l'éolien, alors que nous avons un gisement solaire parmi les plus riches d'Europe.

Cochin

Vous ne vous en êtes pas rendu compte? Relisez vos textes: il n'y a que mépris pour ceux qui vous donnent des arguments vrais ou non qui ne vous conviennent pas. Dans tout échange, il faut accepter que l'autre puisse vous apporter des informations contraires aux vôtres mais pour cela il faut une certaine ouverture d'esprit, ce dont vous semblez manquer. J'en reste là car vous ne faites pas partie des personnes avec lesquelles j'ai envie d'échanger. Bonne soirée.

Rochain

Voyez-vous, cela fait plus de 15 ans que j’étudie et suis l’évolution du monde de la production d'énergie électrique. J’ai pu mesurer la chute vertigineuse des coûts de production des nouvelles énergies. C’est-à-dire un coût de production du watt photovoltaïque divisé par 7 durant ces 10 dernières années, celui de l’éolien par 5 dans la même période, celui du stockage par batterie passer de 1000$ en 2010 à 130$ le KWh aujourd’hui. Dans le même temps encore, j’ai vu le prix de construction d’un réacteur nucléaire passer de 3 milliards d’euros à 12 milliards et accumuler les retard au point de retarder de plus de 11 ans la date, toujours prévisionnel aujourd’hui, de mise en service prévue 4 ans après le début du chantier, il y a maintenant 15 ans. J’ai passé 15 années à relever les productions hebdomadaires éoliennes et les productions photovoltaïques françaises, en ligne avec les croissances des deux types en fonction des investissements, investissant moi-même dans plusieurs de ces solutions, photovoltaïques, méthanisation, et hydroélectriques. Je n’ai pas été avare de ces informations souvent fastidieuses à trouver, et je les ai partagées à chaque occasion faisant souvent remarquer à mes interlocuteurs qu’ils auraient pu les trouver aussi s’ils s’en étaient donné la peine. Alors voyez-vous, quand un zozo se croyant détenteur d’un scoop vient m’expliquer que l’éolien ne peut pas marcher parce que quand il n’y a pas de vent les éoliennes ne tournent pas, et que la nuit les PPV ne font pas d’électricité, et qu’en conséquence ça ne peut pas marcher et que la solution c’est le nucléaire, alors je n’ai pas envie d’être très sympa avec le zozo.
Soyez rassuré, quand un autre zozo de la même espèce, se parachute 6 mois après la discussion à laquelle il réfère, pour me faire la morale et me demander des comptes sur qui je suis, je n’ai pas non plus envie d’être sympa avec lui, et surtout pas envie d’entretenir une relation de quelque nature que ce soit avec ce zozo tombé du ciel qui peut toujours chercher sur Internet qui je suis si cela l’intéresse tant que ça.
Serge Rochain

Hervé

Bonjour Mr Rochain
Le "ZOZO" se pose juste la question suivante: à 130$ du KWH stocker 1TWH (1/2 journée en hiver) ça coute "juste" 130milliards à renouveller tous les 10 ans... Sur la durée de vie d'un EPR, le seul investissement d'un stockage pour 12h représente plus de 600milliards soit de quoi construire 100 EPR au prix annoncé recemment par EDF : https://www.20minutes.fr/economie/2647831-20191109-nucleaire-75-milliar…. Avec 100 EPR, on a plus besoin de rien d'autre...

Les chiffres de la prod éolienne sont dispo sur le site RTE, avec Excel et un peu de temps, on peut constater la durée des creux de production, souvent de plusieurs jours. En hiver la prod solaire moyenne est en berne elle aussi.
Si on veut du 100% ENR, stocker 1TWH est largement insuffisant. Estimer la capacité nécessaire est plus difficile mais plusieurs TWH seront nécessaires. Dans la pratique les trous seront comblés avec du gaz pour ne pas trop exploser les émissions de GES mais il sera difficilede rester au niveau actuel a un cout abordable.

Le zozo se pose les question suivantes
- QUi c'est qui va payer les surcouts?
- quel impact ecologique réel en tenant compte des externalités?

Le sentiment du ZOZO:
Pour le moment la transition écologique est une Grosse couillonnade (voir la perf minable des allemands malgré 300mds investis)
Plus tard: on verra quand les technos auront évolué

Le ZOZO ne veut pas voir son pognon dilapidé inutilement dans des conneries
Le zozo pense qu'en attendant la maturité de certaines technologies il vaut mieux si possible utiliser des solutions réellement efficaces comme celles utilisées sur les pays en vert de cette carte:
https://www.electricitymap.org/?page=highscore&solar=false&remote=true&…

Maintenant si le super génie geotrouvetout MR ROCHAIN à une meilleure idée, et que votre génie surpasse les ingenieurs allemands: allez leur expliquer comment faire, quand l'Allemagne deviendra plus verte que la France: le zozo changera de point de vue
Bonne soirée

Vincent

Bonjour
Le démantèlement obligatoire qui va financierement le supporter au bout de 15 ou 20 ans?

EPHREM

La cour des comptes a estimé, en 2012, le coût de construction de l'ensemble du parc nucléaire français à 72 milliards d'€ (valeur 2010), soit environ 80 milliards d'€ ( valeur 2019) : ce parc assure 71,7 % de la production électrique (en 2018). Or, de 72,7 à 90 milliards d'€ vont être investis pour une filière (éolienne) appelée à représenter 15% au maximum de la production électrique en 2028...!!! L'idéologie, c'est beau mais ça coûte des fortunes au contribuable pour une rentabilité minable et une défiguration de nos paysages honteuse. Arrêtons de gaspiller stupidement l'énergie!

rochain

Sauf que la rentabilité de l'éolien est aujourd'hui bien meilleure que pour le nucléaire.
Serge Rochain, Narbonne

Hervé

La rentabilité d'un système doit être vue dans son ensemble. L'éolien terrestre est effectivement bon marché au cul de la machine . Mais il faut ajouter le cout des infrastructures supplémentaires a mettre en œuvre (transport stockage ou backup). Du fait de l’intermittence et de la non pilotabilité , ces couts sont aujourd’hui trés supérieurs aux systemes conventionnels.
En pratique, les pays ou ce mode de production est un peu développé ont tous un prix du KWH trés élevé, ce qui semble infirmer votre affirmation.

rochain

Encore une fois des affirmations sans fondement et basé sur des critères incongrus en regard du problème traité.
Vous dites : « En pratique, les pays ou ce mode de production est un peu développé ont tous un prix du KWH trés élevé, ce qui semble infirmer votre affirmation ». Mais vous n’apportez aucune justification à cette affirmation.
De plus, c’est faux, la réalité est plutôt inverse :
https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/8489689/8-29112017-AP-F…
Ce n’est pas le coût taxe comprise qu’il faut regarder car chaque pays taxe l’énergie de façon différente, certains comme la France bastonnent sur les hydrocarbures mais restent mesuré sur l’électricité, d’autre font l’inverse. C’est donc le prix (proche du coût de production) de l’électricité hors taxes qu’il faut comparer pour juger du système le plus économique en production et vous constaterez sur le graphique du site indiqué ci-dessus à la rubrique
« Prix moyen de l’électricité à usage domestique pour 100 kWh au premier semestre 2017 (en euros, toutes taxes et redevances comprises) page 2 »,
que celui des pays européens qui a le plus recours aux éoliens, le Danemark a le coût de production le plus bas mais le prix facturé le plus élevé, les taxes diverses représentant le double du prix de l’électricité elle-même. Vous avez aussi le Portugal qui fait beaucoup appel au solaire et à l’éolien qui est dans une situation similaire avec un montant des taxes égal au prix de l’électricité elle-même. Et vous avez aussi l’opposé, avec la Belgique qui fait beaucoup appel (proportionnellement à la population, comparé à la France) au nucléaire et dont le prix de l’électricité elle-même est très élevée (le double de ce que l’on a au Danemark) et auquel s’ajoutent des taxes qui élèvent le prix facturé au consommateur très près de celui facturé aux ménages allemands et Danois.
Bonne journée.
Serge Rochain

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