Nexans: départ du directeur général pour « raisons personnelles »

  • AFP
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Le fabricant de câbles Nexans a annoncé dimanche soir le départ de son directeur général Arnaud Poupart-Lafarge "pour des raisons personnelles". "A la demande du conseil d'administration, Arnaud Poupart-Lafarge a accepté d'assurer une période de transition jusqu'au 30 septembre 2018 au plus tard", a précisé l'entreprise, issue de l'ancienne activité câbles et composants d'Alcatel.

Réuni dimanche, le conseil d'administration de Nexans, dont le président est Georges Chodron de Courcel, a demandé à "Pascal Portevin, directeur général adjoint, d'accompagner la transition, dans le cadre de responsabilités élargies", selon un communiqué. Pour remplacer M. Poupart-Lafarge, qui assumait ses fonctions depuis 2014, "le conseil d'administration a décidé de lancer parallèlement un processus de recrutement interne et externe", a précisé Nexans.

L'entreprise n'a pas donné davantage de détails sur les raisons sous-tendant le départ d'Arnaud Poupart-Lafarge, ancien cadre dirigeant du groupe sidérurgique Usinor (puis Arcelor), et qui est aussi le frère aîné du PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge.

Cette annonce intervient un mois après que Nexans a publié un bénéfice net de 125 millions d'euros au titre de 2017, doublé par rapport à l'exercice précédent. Celui-ci marquait le retour de l'entreprise dans le vert après plusieurs exercices déficitaires dans la foulée de la crise de 2008.

De son côté, le chiffre d'affaires 2017 a progressé de 9,6% à 6,37 milliards d'euros tandis que la croissance organique (à taux de change et cours des métaux constants) est ressortie à 5,1%, tirée par les activités liées aux câbles haute-tension sous-marins.

Le groupe s'attend encore à une "croissance durable et rentable" sur la période de 2018 à 2022, pour laquelle il a présenté un nouveau plan en décembre, "Paced for growth" (dans le rythme pour la croissance). Nexans vise une croissance organique de ses ventes de 25% à l'horizon 2022. Il cible aussi une progression de 50% de son excédent brut d'exploitation à 600 millions d'euros.

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