- AFP
- parue le
Donald Trump conclut vendredi une semaine marquée par une série de rencontres diplomatiques de haute importance à la Maison Blanche, avec une actualité toujours autant liée au style détonnant du président américain.
- "J'ai dit ça?" -
La semaine dernière, Donald Trump avait qualifié le président ukrainien Volodymyr Zelensky de "dictateur", des propos qui avaient choqué à travers le monde.
Mais le président américain a visiblement évolué sur la question.
"J'ai dit ça? J'arrive pas à croire que j'ai dit ça. Question suivante", a-t-il balayé devant la presse jeudi aux côtés du Premier ministre britannique Keir Starmer, à la veille de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky.
- Invitation royale-
Keir Starmer a profité de son passage à Washington pour remettre au président américain une lettre signée de la main du roi Charles III et invitant Donald Trump à une visite d'Etat, qui serait la deuxième pour lui au Royaume-Uni après celle de 2019.
Lisant la missive en direct devant les caméras, Donald Trump, grand admirateur de la famille royale et amateur du faste monarchique, a semblé très touché par le geste.
Le Premier ministre britannique a également offert au milliardaire républicain, dont la mère était originaire d'Ecosse, une casquette de golf.
Un sport dont Donald Trump est un grand amateur, lui qui possède plusieurs parcours de golf en Ecosse.
- IA sur Gaza -
Donald Trump a également publié sur les réseaux sociaux une vidéo fictive, réalisée à l'aide de l'intelligence artificielle, montrant Gaza transformée en station balnéaire à sa gloire.
Bien loin des images réelles du territoire palestinien, cette vidéo imagine un Gaza où l'on trouverait notamment une statue dorée géante à l'effigie du milliardaire et des danseuses du ventre barbues se promenant sur la plage.
L'intelligence artificielle montre également Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sirotant des cocktails près d'une piscine.
Donald Trump avait dit vouloir faire de ce territoire, dont la reconstruction est estimée à plus de 53 milliards de dollars par l'ONU, la "Riviera du Moyen-Orient".
- Les nouvelles alliances américaines -
Aux Nations unies à New York, les Etats-Unis ont voté avec la Russie à deux occasions pour ne pas condamner l'invasion de l'Ukraine il y a trois ans, un symbole du basculement des alliances américaines.
Une première résolution préparée par l'Ukraine et ses alliés européens a été adoptée par l'Assemblée générale par 93 voix pour, 18 contre, et 65 abstentions.
En plus de la Russie, les Etats-Unis ont voté contre cette résolution, à l'image du Bélarus, du Mali, du Nicaragua, de la Corée du Nord, ou de la Hongrie.
- Prévention de l'Ebola -
Lors du premier conseil des ministres du second mandat de Donald Trump, Elon Musk, véritable star de ce gouvernement, a pris la lumière.
Celui qui est chargé de réduire drastiquement l'appareil fédéral américain a reconnu des erreurs dans son programme de coupes budgétaires.
"L'une des choses que nous avons accidentellement supprimées était le programme de prévention contre le virus Ebola", a-t-il ainsi expliqué dans un rire. Le programme a été "rétabli", a-t-il précisé.
Mais plusieurs employés actuels ou anciens employés du programme ont dit à des médias américains que ce dernier était largement à l'arrêt.
- Le retour de la "bromance" ?-
Alors que leur langage corporel avait déjà été largement scruté lors du premier mandat de Donald Trump, le président américain et son homologue Emmanuel Macron n'ont pas manqué de se serrer la main ou de se toucher le bras ou le genou lundi lors de la visite du Français à Washington.
Mais lorsque l'Américain a répété que l'Europe allait récupérer l'argent donné à l'Ukraine pour combattre la Russie - ce qui est faux - Emmanuel Macron n'a pas hésité à l'interrompre pour rectifier.
"Si vous y croyez, ça me va", a évacué Donald Trump dans un sourire.