Visite d'Emmanuel Macron à Belfort : une commande d'au moins 6 EPR, ambition sélective dans les énergies renouvelables

  • AFP
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Emmanuel Macron a annoncé jeudi la commande de six réacteurs nucléaires EPR, tout en affichant des objectifs ambitieux pour l'éolien marin et le solaire, à l'exception notable des éoliennes terrestres, qui subissent un coup de frein.

Au moins six nouveaux EPR

Le président de la République a demandé la construction de six réacteurs de nouvelle génération EPR2, avec une première mise en service à l'horizon 2035. A cela s'ajoute l'étude pour huit de plus pour "la fin de la décennie 2040".

"Concrètement, nous allons engager dès les semaines à venir les chantiers préparatoires", a dit Emmanuel Macron. Le début des travaux est visé à l'horizon 2028, pour une mise en service du premier réacteur d'ici 2035.

La France ne construit actuellement qu'un seul EPR sur son territoire, celui de Flamanville (Manche), qui a connu de nombreux retards et surcoûts.

Emmanuel Macron a promis "des financements publics massifs de plusieurs dizaines de milliards d'euros" pour ce programme et "prendra ses responsabilités pour sécuriser la situation financière d'EDF", aujourd'hui lourdement endettée.

Une "direction de programme interministérielle" sera dédiée aux nouveaux projets.

Ne pas fermer de nouveau réacteur

La France, qui compte aujourd'hui 56 réacteurs, prolongera tous ceux qui peuvent l'être si la sûreté le permet.

"Je souhaite qu'aucun réacteur nucléaire en état de produire ne soit fermé à l'avenir, compte tenu de la hausse très importante de nos besoins électriques, sauf évidemment raison de sûreté", a dit Emmanuel Macron.

EDF doit étudier les conditions de leur prolongation au-delà de 50 ans, avec l'Autorité de sûreté nucléaire, a-t-il ajouté.

Jusqu'à présent, la France avait prévu de fermer 12 réacteurs supplémentaires, après les deux de Fessenheim déjà arrêtés, un objectif gravé dans sa programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).

Plus de solaire

"D'ici 2050, nous multiplierons par près de dix la puissance installée pour dépasser 100 gigawatts, en veillant à un équilibre entre les installations en toiture et celles aux sols", a annoncé Emmanuel Macron.

Avec les emprises commerciales, les emprises d'État notamment militaires ou encore l'agrivoltaïsme (panneaux sur cultures), "nous aurons la capacité de déployer ces projets de manière harmonieuse", avec des filières françaises de production, a-t-il assuré.

A ce stade, la filière a un objectif inscrit dans la loi de 20,1 gigawatts (GW) à fin 2023, mais a du mal à le tenir, pour des questions de surfaces disponibles ou encore de lenteur d'autorisations.

L'an dernier, elle a dépassé pour la première fois les 2 GW de puissance unitaire supplémentaire raccordée en un an. Le pays compte au total plus de 13,2 GW aujourd'hui disponibles.

Plus de 50 parcs éoliens offshore en 2050

La France visera 40 gigawatts (GW) en service en 2050, soit une cinquantaine de parcs éoliens en mer.

"Pour changer d'échelle, il faudra organiser une planification maritime des zones de développement", a dit le président. Une demande du secteur, qui réclame un zonage plus fin, sur le modèle belge ou hollandais, afin de ne pas revenir dans la même zone tous les deux ou trois ans avec un nouveau débat public.

Mais la France part de loin. Alors que 3 GW étaient attendus en 2020, elle ne compte encore aucun parc, sous l'effet notamment des recours. Le tout premier doit commencer à fonctionner en avril, au large de Saint-Nazaire, 10 ans après son attribution. Dans l'immédiat, la France a prévu l'attribution d'1 GW annuel d'ici 2024.

Frein sur l'éolien terrestre

"Nous ne pouvons nous passer d'éoliennes terrestres" mais "la puissance installée sera multipliée par deux seulement d'ici 2050".

Pour M. Macron, "il faut être raisonnable dans les objectifs" et étaler leur essor dans le temps, en doublant les capacités en 30 ans plutôt qu'en 10 ans comme prévu jusqu'ici.

Aujourd'hui, les capacités installées s'élèvent à plus de 18,5 GW (environ 8.000 éoliennes), les industriels étant ralentis par les recours, les lenteurs administratives, la difficulté à trouver des terrains... Jusqu'ici la feuille de route inscrite dans la loi en 2020, visait 24,1 GW fin 2023 et 33,2-34,7 GW fin 2028.

Le chef de l'État souhaite aussi une moindre emprise spatiale, grâce à "des éoliennes dernière génération", plus puissantes et donc moins nombreuses. Il veut permettre aux maires de définir des secteurs dans les plans locaux d'urbanisme où l'implantation d'éoliennes sera soumise à condition.

Commentaires

Régis de Nimes

Fabien Roussel :
"E. Macron a vendu Alstom énergie, fermé Fessenheim, sacrifié la recherche et Astrid.
4 ans d'antinucléaire !
Et il se réveille 2 mois avant les élections"...

Rochain

On voit que son conseiller scientifique s'appelle Stephane Bern.

APO

Avez-vous les divers rapports RTE? Je n'y ai pas vu M. Berne cité !

Pensez-vous que RTE soit à même de parler d'électricité?

Serge Rochain

RTE c'est une filiale aféaudée à EDF qui est prosonnier de son nucléaire les dès son pipés
Quand à Bern il a promener Macron en hélicoptere au dessus d'un parc éolien .....voila ce que l'on appelle un argument scientifique
Bern ne s'adresse pas à RTE, mais directement à Macron

APO

En tant que partisan (relatif) des ENR et pas opposé de principe au nucléaire, j'ai trouvé assez intéressante l'approche RTE et leur divers scénarios (mettant une bonne dose de sobriété dans leur perspective).

C'est amusant votre propos, les pro-nucléaire (& anti-ENR) accusent RTE d'avoir été infiltré de pro-ENR et de n'être pas assez optimiste sur la filière nucléaire et de même que sur les couts présentés ! Et d'ajouter que les objectifs de production sont très en deçà de ce que pourrait avoir besoin la France (population + Industrie).

Pour voir des éoliennes en France pas besoin de prendre un hélicop, ce n'est plus exceptionnel. La Beauce aux portes de Paris à l'ouest en est bien achalandé, je ne connais pas l'Est parisien ! A titre personnel je trouve certains parcs très réussis dans leur intégration, dans d'autres cas un peu moins et des amis qui habitent pas trop loin d'un parc en Bretagne se plaignent du bruit (ça en fait quand même quand cela mouline vite!) lors des évènements venteux d'hiver, même si ils sont plutôt pour dans le principe...

Rochain

Plus de temps à perdre dans ce que j'ai déjà dit 10 fois à chaque fois qu'un nouveau se pointe sur un forum.
Nous faisons une connerie qui nous coûtera chère

APO

Cela fait quelques années que je vois vos commentaires parfois non fondés et souvent expéditifs pour ne pas dire condescendants... Je ne commentais rien, j'essayais de me faire un avis. Je suis pro-renouvelable mais certains chiffres et la faible prise de conscience de mes concitoyens sur bien des sujets me font penser qu'il nous faudra beaucoup d'énergie, sauf si Révolution à la Khmer rouge avec quasi tout le monde à la campagne en ré-éducation...

Une petite question :
1 Etes-vous un obstiné anti-nucléaire, quitte à finir de bruler tout le charbon de cette planète !?
2 Ou un homme capable de pragmatisme !?
Je n'arrive pas à me faire une idée sur ce point !

Serge Rochain

Je n'ai pas le temps en ce moment de repondre à tous vos message dont je n elis même pas tout. Mais je repondrai au moins à celui là
Une petite question :
1 Etes-vous un obstiné anti-nucléaire, quitte à finir de bruler tout le charbon de cette planète !?
2 Ou un homme capable de pragmatisme !?

1/ Je n'ai à aucun moment, même seulement envisagé comme une suggestion raisonnable de bruler tout le charbon de la planète ni même le moindre gramme de houille.
2/ La question est male posée au sen où j'aurais préféré qu'elle soit : Pourquoi êtes vous anti-nucléaire.
Et si je peux aligner bien des raisons je n'en dirai qu'une sous forme de question : Le nucléaire c'est dans la veine des autres pillages de la planéte que l'on transforme en chaleur alors qu'on la sait limitée dans ses largesses, notamment en uranium qui est la matiere la plus rare et dont on sait déjà la fin à l'échénce de moins d'une vie d'homme, alors que l'on a déjà une solution sûr avec un fournisseur immensément généreux avec le Soleil, alors pourquoi attendre d'avoir que mes petits enfants aient l'épée dans le dos ?

APO

1 Vous me rassurez. J'avais cru comprendre que vous préfériez voir les Allemands bruler du Charbon que de l'U235...
2 Oui, les limites planétaires sont bien plus faibles qu'on le pense...
Pour l'Uranium, seul l'U235 est concentré pour être "bruléé. Il reste bien de l'U238 issus des process de concentration... Pour la fin de "l'échéance de moins d'une vie humaine", il y a tant de ressources qui vont atteindre leur pic respectif dans les années qui viennent. Certains éléments nécessaires aux ENR et à leur connexion (Cuivre notamment) sont dans la liste. "L'épée dans le dos" est déjà là ! (de mon avis) vos enfants seront touchés et les petits encore plus...

D'autre part, j'ai un problème "quasi philosophique" avec le PV en très grand développement diffus en France/Europe du Nord, c'est son rendement somme toute moyen dès qu'on est au dessus de la Ligne Bordeaux-Lyon et la quantité de matières utilisés lorsqu'il est déployé à petite échelle (petite toiture...). Pourquoi serions-nous, Français, des "Bobo - Egoisto - Ecolo" qui ne laissent que peu de chance à bien des pays d'avoir un peu d'électricité en s'accaparant le PV (comme d'autres occidentaux, dont les Allemands en tête) ? Sachant que ce PV serait bien plus efficace et décarbonant ailleurs !!! Le bouclage complet de l'industrie du PV est à voir dans le temps. Les ressources réelles de sources de silicium suffisamment pure pour être traité sans une gabegie de fossiles ne sont pas infinies. Idem pour avec la Quantité de cuivre pour un système complet, y compris les gadgets d'E/M nécessaires en cas de petites installations et qui ne seront pas forcément recyclables à terme car trop petits (sauf par des petits doigts d'enfants de "je ne sais quelle nationalité" et encore...). De plus qui travaille et prend une grande part de la Valeur ajoutée et surtout le poids géopolitico-économique du PV ? (à plus de 60% la Chine).

Oui, je l'avoue, j'ai une dent contre le coté "écologique" des Allemands en général et je dirais leur cohérence générale sur le sujet des ressources. Parlez moi des Suèdois et j'accepterais d'écouter un peu plus, mais pas des allemands... Ils ont des industries parmi les plus polluantes au monde et certains de leurs produits manufacturés, avec leurs grosses bagnoles en tête de liste ainsi que leur chimie sont des désastres. Le tout avec leur gros Lobby charbonnier qui n'est pas prêt de disparaitre (malgré les annonces). L'arrêt du charbon en Allemagne et du "nucléaire historique" en France vont suivre 2 trajectoires parallèles qui risquent d'être encore longues...
Pour moi, le nucléaire n'est pas la panacée, mais il n'y a pas d'autres choix (à part beaucoup de Gaz et/ou un retour au charbon) pour l'électricité de base... Et mieux vaut préparer le long terme pour nos enfants et petit-enfants avec le potentiel de la IVème génération...

Rochain

Il rêve le jeune Macron qui ne connaît pas l'histoire des réacteurs nucléaire... Si démarrage en 2028 il ne sera pas opérationnel en 2035 mais en 2043 car un réacteur nucleaire de la complexité des palers N4 et EPR ça met 15 ans à naître et pas 7 !

APO

Peut-être est pour cela qu'il annonce la non limitation de prolongation dans le temps du nucléaire existant !?

Est ce que les techniciens et ingénieurs EDF ont-ils pris soin des centrales ?

En parallèle, on peut dire que Cordemais (centrale à charbon française) fume encore après près de 60 ans de "bons"(!?) et loyaux services. Et les syndicats des travailleurs de la Centrale (CGT en tête) auraient voulu la prolonger davantage qu'annoncer... Qu'en pensez vous?

Serge Rochain

Une fuite dans une cuve de centrale à charbon a des conséquence infiniment moins grave que dans une cuve de réacteur nucléaire.
Les contraintes imposées à la cuve de la centrale à charbon ne sont que de température, celle d'un réacteur connait les pression dadiatives des rayons gamma dont vous n'avez manifestement pas très bien conscience de ce qu'ils sont.

APO

Vous, qui semblez moins jeune ! J'aurais quelques questions relative à l'histoire:

Vous souvenez vous des 30 glorieuses et de la baisse quasi continue du cout/prix du pétrole en terme de pouvoir d'achat !? Ou était ce un mirage ? Les progrès de rendement des moteurs thermiques ont été considérables durant cette même époque.
Le tout avant le cout d'arrêt de 73 (1er choc pétrolier) apparemment !

Pensez-vous que le même genre de scénario pourrait être possible pour le prix des panneaux solaires? genre Un Choc sur le prix un Jour ou une tendance s'amplifiant (si la Chine n'est pas contente et/ou a une demande intérieure colossale et propice du fait de leur développement hydro-électrique colossal ainsi que les progrès du transport électrique dans ce pays le tout rendant la capacité d'incorporer du PV de plus en plus facile chez eux et leur voisin immédiat !?, de plus ne vont-ils pas un jour calmer la croissance de la pollution intérieure de leur pays au profit de leur commerce extérieur !??? N'avons nous pas fait la même chose il y a quelques dizaines d'années. Qui pourrait prendre la suite? )
- Fondre du silicium requiert de l'énergie !? Et l'extraction n'est pas toute "rose"...
- Le cuivre, les autres conducteurs et/ou dopant du silicium présents dans les panneaux n'apparaissent pas inépuisables !? Et les teneurs des minerais en moyenne mondiale paraissent décroitre surtout pour le cuivre ! Donc cela risque de couter malgré des progrès d'efficience ! Votre avis m'intéresse sur les projections de prix et de volume de panneaux PV pour les années à venir
Je fus surpris ces derniers mois par les problèmes sur les semi-conducteurs à l'échelle mondiale. Peut-être l'aviez vous prévu et anticipé ?

Pour les estimations de prix du pétrole (et/ou du gaz), les dernières décennies ont montré des fluctuations diverses (et pas forcément attendues)... Pourriez-vous confirmer et/ou infirmer ?

Rochain

1 ce n'est pas moi qui ai choisi de fermer les entreprises de semi conducteur pour les faire en Chine.
2 ce qui est utilisé dans les outils de production d'énergie renouvelables n'est pas transformé en chaleur et donc recyclable contrairement à l'uranium, le métal le plus rare de la planète.

APO

1 Bien sur que ce n'est pas vous, c'est bien évidemment "Le Marché" (donc un peu de pouvoir d'achat en plus pour tous et toutes...) et/ou des contraintes de ressources (matériaux, énergie, ...). Je ne vous accuse pas, je vous demande votre avis si vous en avez à travers quelques questions.

Je le répète je suis pro-ENR de nature, mais je commence à me poser des questions sur les volumes à mettre en place du fait des ordres de grandeur, du manque potentiel de ressources, de déploiement industriel et de géopolitique...

Nota : "Ce" marché des semi-conducteurs pourrait (aurait pu et pourrait) être celui du PV !!! Et dans le cas de 200 GW de solaire installé en France en 2050, il faut un flux continu (installation & remplacement de l'existant) de l'ordre de 7 à 8 GW de panneaux par an en prenant 25-30 ans d'espérance de vie (et sans aléas majeur type tempête de 99 ou ouragan de 87 à la pointe bretonne qui ravagea bien des serres et des batiments agricoles - potentiel "petit" cygne noir à mettre au tableau du PV !). Ce volume conséquent (sans industrie et filière européenne) nous met en dépendance à terme de quasi 1 seul et unique pays !!!

2 Je suis d'accord avec vous pour le recyclage, avec les bémols liés aux diverses pertes : de matières - tout ne sera pas recyclé, d'utilisation comme dans le cas de l'acier qui est souvent réutilisé/recyclé en fer à Béton et donc dégradation de valeur de certains composants mis dans les alliages, et enfin les mélanges de matières où parfois il n'est plus possible de séparer à bas cout et/ou faible énergies les composants (dans le nucléaire français cela est fait mais pas chez les Suèdois...).
Le plastique devrait bien se recycler et pourtant rien de très performant à ce jour du fait des mélanges. Est ce que les panneaux d'origine diverses (fabricants divers) et de technologies diverses et évolutives subiront le même sort !??? Question ouverte pour le futur....

Rochain

Nous vivions dans l'époque du JETAGE il ne suffit pas de comprendre que c'est fini et que nous sommes entré dans l'époque de recyclage, il faut développer cette industrie du recyclage qui n'était qu'un artisana primimitif, et même plutôt primaire. Il y a aujourd'hui plus de métaux dans les décharges que dans les filons miniers. Les nouvelles mines ne sont que sous 50cm de terre recouverte à la va vite pour cacher.
Pour le nucleaire uranium un seul argument suffit : réserve accessible estimée par les géologues 3,3 millions de tonnes, consommation annuelle mondiale 68500 tonnes. Même si les géologues se trompent du simple au double, doit on risquer de ne même pas pouvoir amortir ceux dont on lancerait la construction aujourd'hui ? Les problèmes a résoudre pour se satisfaire de la filière renouvelable pérenne pour l'éternité sont ridicules de simplicité comparé à l'énigme nucléaire qu'il est évident que la question de fe choix ne devrait même pas se poser.
C'est facile de dire que cette énergie est diffuse, variable, voir intermittente et donc insuffisante ! C'est une liste de mots ridicules, rien de plus car il n'est pas beaucoup plus difficile d'être bien plus précis et constater que c'es plus que suffisant! " rien que de couvrir le bâti français de PPV produirait plus du doubble de ce que produit la totalité du parc nucléaire. Même chose pour l'eolien, l'hydro, la géothermie. La bioénergie et les énergies marines...!
Alors cessons les discours stériles même sur d'autres réalités comme la non pilotabilite du nucléaire qui ne l'est que si on ne l'y met pas à l'epreuve.
Le nucléaire est une impasse à brève échéance et nous le payons déjà cher

APO

Je n'ai jamais dit la phrase suivante : "C'est facile de dire que cette énergie est diffuse, variable, voir intermittente et donc insuffisante ! C'est une liste de mots ridicules, rien de plus car il n'est pas beaucoup plus difficile d'être bien plus précis et constater que c'es plus que suffisant! " . Les derniers exemples cités : crise des semi-conducteur + approvisionnement de gaz russe vers l'Europe, me font me poser des questions pour un déploiement de long terme sur et viable...

Dans les faits, l'éolien et le solaire sont tout de même "diffus, variable et intermittent" (et j'en reste là!) donc nécessitent des Back-up, qui eux aussi ont leur "Supply chain" et toute une série de problèmes à résoudre : mise à l'échelle industrielle massive pour les batteries avec la concurrence d'utilisation des voitures (je pense que peu de propriétaires laisseront leur voiture se faire décharger sur le réseau et recharger sans rémunération/compensation car les durées de vie des batteries seront entamées et tout le monde le sait car tout le monde ou presque a un téléphone et un ordinateur portable... avec le soucis de durée de vie des batteries). Combien de capacités de STEP pouvons-nous ajouter en France !? en Europe !?

Pour l'époque que vous qualifiez de "jetage", elle est très récente et avant l'humanité a toujours beaucoup recyclé (voir les chiffonniers de Paris au nombre de 30,000 dans les années 1900). Après le problème de l'entropie et de non-homogénéité de nos déchets rend beaucoup de recyclage compliqué... Je suis d'accord avec vous, beaucoup de nos décharges actuelles et récemment passées seront les mines de nos descendants... Vu les mélanges de genre réalisées dans celles-ci les exploitations seront compliquées, polluantes, impactantes et parfois risquées (poche de gaz/CH4) et autres ... Avant de laisser aux générations futures nos déchets/immondices actuels en cadeau, il faudrait dès à présent arriver à des filières efficaces et généralisées, nous en sommes encore loin (de mon point de vue). Avez-vous déjà travaillé sur une décharge ? Dans bien des pays les départs de feu sont réguliers avec de jolis coktails gazeux... Sans compter les "jus" qui en sortent et que nos descendants vont surement apprécier...

APO

Pour les 3.3 millions d'U, cela fait avec 68.500 de conso près de 48 années de production. Les Chinois vont accélérer la consommation globale...

Quid pour le Cuivre, de ce que j'ai lu sur le sujet, le ratio a régulièrement (voir toujours) été inférieur à cela depuis 50 ans... De même pour le pétrole... Le cuivre ayant l'avantage d'être recyclable mais à quel % sur les masses distribuées réellement ???
La gabegie actuelle sur le Cuivre est déplorable et ce n'est pas un cadeau pour les générations futures...

C'est là qu'il n'est peut-être pas inutile de penser à la génération IV de nucléaire!? En plus cela "recyclerait" une partie des déchets actuels de la filière nucléaire civile mais aussi militaire... D'après des personnes que je dirais non extravagantes, cela pourrait permettre d'avoir plusieurs siècles de consommation énergétique avec tout l'U238 stocké et non utilisé et quelques autres éléments!? Confirmez-vous ?

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