L'effet rebond : quand la surconsommation annule les efforts de sobriété

Pierre Veltz

Professeur émérite, École des Ponts ParisTech (ENPC)

Dans le livre de Lewis Carrol De l’autre côté du miroir (la suite des Aventures d’Alice au pays des merveilles), on voit la Reine rouge prendre Alice par la main pour courir. Mais plus elles courent, moins le paysage bouge aux alentours ! Face à l’étonnement d’Alice, la Reine lui explique qu’il faut courir sans cesse pour rester sur place. C’est une excellente image de ce qui se passe dans notre société, où les gains d’efficacité sont sans cesse rattrapés, annulés, dépassés par l’envolée des consommations.

Dans le transport aérien civil, chaque kilomètre de vol par passager consomme environ trois fois moins de carburant qu’il y a quarante ans. Voilà qui est bon pour la planète, direz-vous. Hélas non, car la baisse des coûts a fait que le voyage aérien s’est considérablement développé et démocratisé. Le nombre de kilomètres de vol a explosé. En 2017, on a dépassé 4 milliards de passagers dans les vols de l’aviation civile dans le monde. Alors que le volume de gaz à effet de serre (GES) émis par passager-kilomètre diminuait de moitié, le volume total d’émissions a été multiplié par deux(1) ; l'impact global sur les consommations de matières et d’énergie a crû considérablement.

Prenons un autre exemple, plus banal encore, celui de l’éclairage. Aucune de nos activités courantes n’a connu sur le long terme une telle augmentation d’efficacité et une chute aussi vertigineuse du coût par unité produite (au passage, cela signifie que le fameux retour à la bougie évoqué par les écolo-sceptiques serait une catastrophe écologique !). Mais la consommation, d’abord portée par le gaz de ville, puis par l’électricité, a plus que rattrapé cette augmentation d’efficacité. Elle a été, grosso modo, multipliée par dix tous les cinquante ans.

Depuis les débuts de l’éclairage urbain dans les années 1830 jusqu’en 2000, le nombre de lumens-heure a été multiplié par 100 000(2). Le résultat est que désormais on voit nos villes nocturnes de l’espace, comme sur les belles images envoyées par Thomas Pesquet ! Mais l’aviation et l’éclairage ne sont que des illustrations d’un phénomène universel, que l’on va retrouver pour les mobilités, pour le chauffage, pour l’informatique, pour l’habillement. En réalité, pour la quasi-totalité de nos activités.

Des biens et des services moins coûteux

Ainsi, « le moins alimente le plus », écrit le [chercheur et analyste politique canadien] Václav Smil(3). Le signe de ce rattrapage, ou débordement, par la demande est que les gains d’efficacité constatés au niveau « macro » sont nettement plus faibles que ceux qu’on observe au niveau « micro ». Ils existent néanmoins.

L’efficacité rend les biens et les services moins coûteux, plus accessibles, plus désirables, et la demande, dopée par la publicité et par les multiples formes de l’effort pour vendre, croît en proportion, ou même davantage.

Pour l’ensemble du monde, la quantité de GES par unité de PIB a ainsi diminué d’un tiers depuis 1990. En France, elle a baissé de 50% (si on s’en tient aux émissions sur le territoire national : rappelons que le carbone incorporé dans nos importations représente désormais plus de la moitié de notre empreinte réelle). En Chine, qui partait de loin, la baisse de ce ratio « tonnes de GES par unité de PIB » a été beaucoup plus rapide encore, même si, à ce jour, il reste sensiblement plus élevé que dans les pays occidentaux.

Pourquoi les gains d’efficacité réalisés au niveau « micro » sont-ils ainsi atténués, voire dilapidés ? La réponse est très simple. L’efficacité rend les biens et les services moins coûteux, plus accessibles, plus désirables, et la demande, dopée par la publicité et par les multiples formes de l’effort pour vendre, croît en proportion, ou même davantage. On appelle cela l’effet rebond, ou, si on veut avoir l’air savant, l’effet ou le paradoxe de Jevons(4).

En 1865, les producteurs de charbon britanniques s’inquiétaient de l’efficacité croissante des machines à vapeur, qui utilisaient de moins en moins leur précieux combustible. William Stanley Jevons, homme d’affaires et économiste, un des fondateurs, avec Léon Walras, de l’école marginaliste, leur répondit : « C’est une erreur complète de supposer que l’usage plus économique de l’énergie va faire baisser la consommation. C’est exactement le contraire qui va se passer ». Un siècle et demi plus tard, il est difficile de lui donner tort.

Le numérique, emblématique de l’effet rebond

Il y a beaucoup moins d’aluminium ou d’acier dans chaque canette de 33 centilitres, mais le nombre de canettes a tellement crû que la consommation d’acier ou d’aluminium pour les canettes s’est envolée (un conseil, au passage : l’acier est un meilleur choix écologique, car plus facile à recycler !). Dans le monde numérique, les gains d’efficacité pour les processus de base sont très spectaculaires. Même les mégafermes de serveurs, sur lesquelles repose la croissance du cloud, sont de plus en plus efficaces en énergie et en émissions de carbone.

Les Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) ne mentent pas quand ils soulignent que ces « hyperscalers » (la dernière génération des infrastructures du cloud) sont 30% à 50% plus efficaces que les anciennes fermes(5). Mais, au bout du compte, il s’agit bien de permettre la multiplication des utilisations, notamment du côté du grand public, par le streaming vidéo en particulier.

L’empreinte globale du monde numérique, qui paraît léger et immatériel, a déjà dépassé celle de l’aviation civile(6) et ne cesse de croître. Elle repose sur un effet rebond massif, le cœur du modèle économique des plateformes étant précisément la croissance ultrarapide des volumes que permettent les effets de réseau. L’effet pervers est que ces augmentations sont insensibles pour l’usager qui échange des photos ou regarde des vidéos, et dont la consommation locale est négligeable au regard des coûts globaux.

Un autre domaine très problématique est celui du ciment et de la construction, où les gains d’efficacité (en énergie et en émissions de GES) restent relativement limités, parce que techniquement difficiles à obtenir, alors que la demande explose en Asie et en Afrique.

L’effet Jevons est donc omniprésent. Il peut être indirect – les baisses de prix dans un domaine dégageant du revenu disponible pour d’autres consommations – ou direct, par augmentation de la consommation du bien concerné. Bien entendu, la croissance de la demande n’est pas indépendante des stratégies marketing et commerciales déployées par les entreprises, qui mobilisent des ressources considérables. Le renouvellement plus ou moins frénétique des produits et des catalogues commerciaux reste un moyen classique pour doper la demande.

Pensez aux centaines de variantes des produits les plus simples qui apparaissent lorsque vous consultez Internet pour un achat banal. Les stratégies d’obsolescence programmée et d’accroissement incessant de la diversité se retrouvent même dans les modèles de services. Nous connaissons tous l’imagination avec laquelle les offreurs de logiciels arrivent à nous obliger de changer de version en permanence.

« Profondeur technologique »

Il y a une autre forme de « recyclage » des gains d’efficacité, analogue à l’effet rebond mais beaucoup moins étudiée : c’est la progression incontrôlée de la complexité technique et fonctionnelle de nos objets. En lien avec la globalisation, nos objets sont devenus en quelques décennies considérablement plus compliqués que ceux des générations précédentes, tant par le nombre de composants que par leur complexité technologique. Les microprocesseurs, par exemple, se sont disséminés bien au-delà de nos ordinateurs et de nos portables. L’Internet des objets nous promet une vague encore plus puissante et étendue.

 
 

Or il est certain que cet effet de « profondeur technologique » pèse lourd dans la balance climatique, même si personne, à ma connaissance, ne l’a chiffré. Derrière nos objets et nos services quotidiens, on trouve maintenant des réseaux de plus en plus labyrinthiques d’activités productives, avec des myriades de fournisseurs en cascade – ce qui, soit dit au passage, rend irréaliste l’idée de certains économistes de pister précisément les impacts écologiques de ces chaînes en recensant toutes les activités qui les composent.

L’évolution de nos voitures est un bon exemple. Au lieu de rendre les modèles plus simples (et beaucoup moins coûteux), les gains d’efficacité ont été recyclés principalement dans une formidable augmentation de complexité, avec une part énorme désormais consacrée à l’électronique et, de plus en plus, au logiciel.

Bien sûr, une partie de ces nouveaux équipements et des nouvelles fonctionnalités imaginées par les bureaux d’études est très utile. Qui voudrait se passer de fonctions de sécurité comme l’ABS, ou même de confort comme la caméra arrière ? Mais le processus d’ensemble est à l’évidence piloté davantage par la passion des ingénieurs et la créativité du marketing que par une analyse des véritables besoins des usagers, et encore moins par celle des conséquences écologiques. Il ne s’agit pas de refuser les avancées de la technique, ni de les brider par avance. Il faut cependant bien constater qu’il n’existe aucun forum, ni dans la société, ni dans les entreprises, pour exercer ce que [l’ingénieur] Philippe Bihouix appelle le « techno-discernement ».

« N’importe quelle mesure du progrès dans le niveau de vie de l’individu donne un coefficient de progrès incomparablement plus faible que dans la quantité d’énergie dépensée par habitant », écrivait déjà [l’écrivain] Bertrand de Jouvenel dès la fin des années 1950. Depuis, cette quantité a été multipliée par 7, et nettement plus pour les plus riches d’entre nous. Vivons-nous sept fois mieux ?

L’ingénieur Jean-Marc Jancovici rappelle souvent que nous ne consommons pas d’énergie. Ce qui consomme de l’énergie, ce sont les centaines, les milliers, les dizaines de milliers de machines qui travaillent pour nous, machines dont nous avons oublié l’existence, car la plupart d’entre elles sont très lointaines, devenues « abstraites » à nos yeux.

Reprenant une image proposée par [l’architecte américain] Buckminster Fuller dès 1940, il parle des « équivalents-esclaves » qui sont à notre disposition, en prenant comme unité l’énergie déployée par un humain en une journée de travail. Leur nombre est faramineux. Cette image montre à quel point nos processus se sont auto-emballés depuis un siècle, et même un demi-siècle. Elle est aussi source d’espoir, car elle suggère qu’une réduction substantielle de notre extravagant train de vie est possible en gardant l’essentiel de nos acquis, surtout si on partage mieux nos « esclaves ».

Commentaire

Solal Attias
Je suis en désaccord avec plusieurs points dans cet article. Cependant, je relèverais ici seulement une erreur factuelle grave. Je cite ce paragraphe de l'article: "« N’importe quelle mesure du progrès dans le niveau de vie de l’individu donne un coefficient de progrès incomparablement plus faible que dans la quantité d’énergie dépensée par habitant », écrivait déjà [l’écrivain] Bertrand de Jouvenel dès la fin des années 1950. Depuis, cette quantité a été multipliée par 7, et nettement plus pour les plus riches d’entre nous. Vivons-nous sept fois mieux ?" La consommation d'énergie par habitant n'a absolument pas été multipliée par 7 depuis la fin des années 1950. La consommation d'énergie primaire TOTALE elle est passée en effet d'environ 28 PWh en 1950, à environ 176 PWh aujourd'hui, une multiplication par un peu plus de 6. https://ourworldindata.org/grapher/global-energy-substitution?time=1950..latest Cependant, nous sommes 3,2 fois plus nombreux sur Terre ! La consommation par habitant est donc multipliée par moins de 2 en 70 ans. Je trouve cela très crédible que sur Terre, nous ayant un niveau de vie qui reflète cette augmentation de la consommation d'énergie par habitant. En témoigne les taux de pauvreté beaucoup plus faibles, l'accès à l'eau potable, l'électricité, etc...
BrigitteMB
Plusieurs points discutables dans cet article, même s'il est clair que les gains d'efficacité sont souvent partiellement compensés par une augmentation de l'usage (voire plus en effet, c'est criant dans le numérique). Les gains d'efficacité des voitures par exemple ne me semblent pas tant avoir été mangés par l'électronique (*), mais surtout par une augmentation des exigences des crash tests (**) qui a abouti à une augmentation très conséquente de la masse des véhicules. Quant aux ampoules LED, je doute très fort que la baisse très significative de consommation associée (facteur ou ?) ait été annihilée par une augmentation d e l'éclairage dans la même; proportion. A noter aussi que la comparaison des consommations avec 1950 est probablement défavorable, car les derniers tickets de rationnement ont disparu en décembre 1949, pas sûr qu'en 1950 la consommation avait retrouvé un niveau normal (je n'ai pas trouvé de chiffres avant 1960) (*) qui au passage fait plutôt baisser la consommation : il fut un temps où les voitures automatiques consommaient plus que les autres, c’est l'inverse aujourd’hui. (**) Au passage si cette augmentation de la vitesse pour les crash-test (passée de 40 à 64km/h au moment du choc après freinage, si je ne me trompe) augmente la sécurité du conducteur en excès de vitesse, elle va doublement contre la sécurité des autres usagers, piétons ou deux roues, qui sont percutés par un véhicule à la fois plus lourd et plus rapide.. 50% de vitesse en plus au moment du choc fait plus que doubler l'énergie cinétique du véhicule, sans compter l'effet du surpoids.
Vincent Guardiola
Merci Pierre pour cet article passionnant ! (et pour le rappel du contexte d'origine de la remarque de Jevons!). Mais je tire une conclusion différente de "l'omniprésence de l’effet Jevons". - Oui, "les baisses de prix dans un domaine dégageant du revenu disponible pour d’autres consommations" ("la baisse du prix des réfrigérateurs qui a permis l'achat de TV, puis de smartphones...") avec "augmentation de la consommation du bien concerné" (l'explosion du nombre d'appareils domestiques !). - Mais votre remarque sur "les stratégies marketing" et le "renouvellement frénétique des produits et des catalogues"... ne vise pas un simple effet pervers de notre "société d'hyperconsommation" que l'on pourrait éradiquer avec un peu de sobriété dans nos achats (et avec quelques règlementations bien senties... comme l''interdiction de l'obsolescence programmée ...ou l'interdiction du renouvellement saisonnier de la mode?). J'estime que plus de 80% de mes dépenses "libres" (après coût du logement et autres dépenses obligatoires) est constitué de... vent! C'est à dire de "valeur créé" par le marketing: surcoût des marques, des étiquettes "bio", etc.... S'il s'agissait de satisfaire les besoins de base des Français (pour leurs dépenses libres), des pates, du riz et quelques pommes suffiraient, ainsi qu'un jeans et un ou deux t-shirts, le tout pour quelques centaines d'€ ... par an! Une grande majorité de la consommation (en valeur) de la population d'un pays comme la France, c'est du vent!. Et du vent qui se vend (!) cher ! Et que tout le monde veut : je m'étonne moi aussi des centaines d'articles dans un hypermarché (parce que ça ne m'intéresse pas..) ou des milliers de magasins de vêtements des villes de France, avec ces millions de personnes (le mot "personne" est féminin: "Honni soit qui mal y pense..." !!!):) qui les fréquentent assidûment (parce que ça ne m'intéresse pas non plus!)! Mais quand il s'agit de mes domaines de passion, je m'attriste de voir que le Nième enregistrement de Karajan ou Solti n'est plus disponible en CD (mais on le trouve sur Spotify ou YouTube Music: merci la toile !!). Mon point c'est : - "Pensez aux centaines de variantes des produits les plus simples qui apparaissent lorsque vous consultez Internet pour un achat banal."... oui, c'est étonnant. - Mais cela révèle ce que veulent les hommes et les femmes dans la vraie vie: du choix, de la diversité, des nouveautés. Pas juste "satisfaire leurs besoins" (!!!) évidemment, tout le monde le sait. - "Se différencier, se différencier, se différencier"... par leurs vêtements, par leurs choix, ou par leur culture (c'est mieux!).. Ensuite, je suis 100% d'accord avec vous : - Il faut espérer (et faire en sorte énergiquement avec la transition écologique) que les 5 milliards d'humains ** qui composeront la classe moyenne mondiale en 2030 ne voudront pas acheter les même produits (acier+ plastique !!!) que ceux des quelques centaines de millions qui la composaient en 1990. Ils ne le pourront pas de toutes façons (CO2, pollutions, embouteillage pour l'accès aux matières premières). - Et comme il faudra bien que ce pouvoir d'achat durement gagné par ces 5 milliards de nouveaux consommateurs en 2030 aille quelque part (en épargne et en éducation à 100% ? Ce serait bien! En investissements et en dons?)... il faut effectivement que leur consommation aille dans des produits et services largement décarbonés (sinon, c'est la "fin du monde" ou "Le monde sans fin"...). Je ne vois que le numérique et le luxe (vert) pour répondre à la demande de ces milliards hommes et femmes en : différentiation, différentiation, différentiation.... Et oui, les consommations en numérique ne sont pas si vertes que ça... mais elles sont infiniment plus vertes que des achats de mobylettes, de grille-pains etc...(sans parler de voitures: je parle de la classe moyenne mondiale!). On peut rêver (pour nos objectif de réduction du CO2) que le gros des dépenses libres de ces milliards de nouveaux consommateurs soit en "walks in the park" et en lectures philosophiques (de livres d'occasion ou numériques!), mais ce n'est pas sérieux. Donc il faudra que le numérique se réinvente, offre des "produits" (services) formidables et verts. "La 2eme moitié du 21eme siècle sera numérique ou ne sera pas" ! La question, c'est : est-ce que la France jouera un rôle dans l'invention de ces produits verts de demain ? Mais je me trompe forcément, comme tous ceux qui essaient d'imaginer 2030...! ** Homi Kharas https://www.bing.com/search?q=homi+kharas&cvid=fc009916b27c4a4db4bfd658c959e4f4&aqs=edge.1.69i57j0l4.4100j0j1&pglt=41&FORM=ANNTA1&PC=EDGEDB
Brigitte Bertin
René Girard a avancé le concept puissant de "désir mimétique" pour expliquer les rapports humains et la société moderne de consommation. L'oxymore "individualisme de masse" illustre parfaitement ce désir d'être remarqué, donc détaché des autres, en suivant exactement le désir des autres. La publicité par l'image utilise ce phénomène ou chacun se reconnait dans l'autre, pour être à son tour reconnu et intégré au groupe. C'est le principe de la mode. Ce phénomène pourrait être utilisé à des fins écologiques en créant des modes ad hoc. C'est en cours. Le vélo, le bio, l'éco-tourisme, le végétarisme, etc...il y aura forcément un effet rebond mais globalement ça va dans le bon sens. Sauf que attention à la publicité mensongère sur la mobilité électrique. Là, ce n'est pas un effet rebond mais un effet d'aubaine pour les industriels qui font du "greenwashing".
Guillaume
La consommation globale d'énergie a explosé et nous n'allons pas dans la bonne direction et c'est ce qu"il faut retenir de cette tribune. Ceci, il y a des années que certains scientifiques et les écologistes le disent. Lorsque l'AIE annonce dans les articles publiés ici-même une hausse de la consommation de pétrole jusqu'en 2040 voire au delà, cela ne va pas dans la bonne direction non plus.
Georges Balan
Article très intéressant mais qui, de par son thème, comporte le risque de verser dans le systématisme. Or, l'effet rebond a parfois bon dos, comme le notent d'autres lecteurs. Ainsi, dans le bâtiment, il est mis en avant, parfois sans preuves solides, faute d'avoir mesuré l'efficacité réelle de rénovations thermiques souvent bâclées.

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