• Source : Institut de l'entreprise

Face aux objectifs de maîtrise de la consommation et de réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’importance des gaspillages d’énergie est aujourd’hui pointée du doigt : inefficacité dans le bâtiment et les transports (secteurs les plus énergivores), pertes lors du transport d’énergie, manque de stockage lors de surproductions d’électricité, etc.

Cette publication sur l’efficacité énergétique de l’Observatoire de l’Innovation de l’Institut de l’entreprise fait partie d’une série de notes apportant des recommandations pour « faire entrer la France dans la troisième rénovation industrielle » par le biais de l’innovation.  

Le think tank y rappelle que des solutions d’efficacité énergétique peuvent contribuer à réduire les pertes citées plus haut et in fine la consommation énergétique, à l’image des smart grids. Ces réseaux décentralisés de gestion de l’énergie utilisent des systèmes informatiques pour contrôler et optimiser en temps réel la production et la distribution d’électricité. Des stratégies d’effacement peuvent également être mises en place dans ces systèmes. L’approche « cleantech » (développement de technologies propres et de nouveaux usages en consommant plus intelligemment des ressources) s’inscrit aussi dans le cadre de l’efficacité énergétique.

Selon l’Observatoire, les démarches d’efficacité énergétique active, c'est-à-dire principalement d’optimisation du fonctionnement des équipements et systèmes énergétiques grâce à des systèmes intelligents, ne sont pas assez favorisées par les pouvoirs publics. Il appelle à améliorer la réglementation et à apporter des incitations tant économiques que pédagogiques. On peut qualifier ces dernières de « nudges » : elles visent notamment à apporter aux consommateurs des informations sur les coûts et bénéfices d’appareils économes et de comportements vertueux.

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