L’évolution de l’offre et de la demande de garanties d’origine en France

  • Source : Union française de l'électricité

Dans l’Union européenne, les fournisseurs d’énergie qui commercialisent des offres d’électricité dite « verte » doivent disposer d'un volume de « garanties d’origine » (GO) équivalant au niveau de consommation de leurs clients ayant souscrit à ces offres(1).

Les fournisseurs peuvent acheter de l’électricité et des GO directement auprès de producteurs « EnR » en signant avec eux des contrats d’achat ou – plus fréquemment – acheter de l'électricité sur le marché et des GO de façon indépendante. Concrètement, 1 garantie d’origine (GO) est un certificat électronique correspondant à 1 MWh d’électricité d’origine renouvelable.

Dans la note de synthèse ci-après publiée le 6 mai, l’Union française de l’électricité (UFE)(2) présente différentes trajectoires possibles d'évolution de l’offre et de la demande de GO en France, afin d'identifier notamment « d’éventuelles tensions – situations où la demande de GO excède l’offre de GO – qui pourraient entraîner une hausse du prix des GO et donc contribuer à une valorisation plus élevée de la production EnR »(3).

Le prix des GO est actuellement bas (« généralement estimé à moins de 1 €/MWh ») en raison de l’excès d’offre par rapport à la demande : « en 2018, au niveau européen, les quantités de GO offertes et demandées étaient respectivement de 594 TWh et 326 TWh, soit près de deux GO offertes pour une GO demandée »(4).

Lire l'étude :
Garanties d’origine en France

Sources / Notes

  1. En France, à partir du 1er janvier 2021, les fournisseurs devront assurer l'équilibre entre consommation d’électricité « verte » de leurs clients et volume de GO à un pas mensuel et non plus annuel comme actuellement.
  2. Publication réalisée avec le soutien technique et financier de l’Ademe.
  3. Les auteurs de l’étude soulignent les limites de leur évaluation : « outre la non-prise en compte des imports-exports […] les profils de demande et de production sont supposés stables (géographiquement et temporellement) tout au long de l’horizon d’étude et la filière éolien en mer n’est pas modélisée. De même, le modèle ne distingue pas les différentes catégories de consommateurs ».
  4. « La France ne fait pas exception avec, en 2018, une offre de GO de 53 TWh pour une demande de GO de 33 TWh ».

Sur le même sujet