Parc d'éoliennes dans un champs en Alsace

La région Hauts-de-France est la région française où la capacité éolienne installée est la plus importante.

Répartition du parc

Le parc éolien français est assez inégalement réparti d’un point de vue géographique. Cette inégalité de répartition n’est pas uniquement due aux conditions climatiques, les zones géographiques les plus ventées n’étant pas nécessairement celles qui disposent des plus grandes capacités installées (par exemple, le Languedoc-Roussillon). Elle s’explique également par des facteurs économiques, politiques ou sociaux.

Dans le détail en 2024 par région(1) :

  • Auvergne-Rhône-Alpes : 86 ;
  • Bourgogne-Franche-Comté ; 81 ;
  • Bretagne Centre-Val de Loire : 119 ;
  • Corse : 3 ;
  • Grand Est : 381 ;
  • Hauts-de-France : 459 ;
  • Ile-de-France : 11 ;
  • Normandie : 101 ;
  • Nouvelle-Aquitaine Occitanie : 119 ;
  • Pays de la Loire : 117 ;
  • Provence Alpes Côte d’Azur : 7.

Deux régions produisent à elles seules environ 40% de l'électricité d'origine éolienne en France métropolitaine : Grand-Est et Hauts-de-France.

Puissance éolienne raccordée par région

Puissance éolienne raccordée par région en France métropolitaine à fin 2015. (©Connaissance des Énergies d'après RTE)

Production électrique des éoliennes françaises

Production d'électricité éolienne terrestre en France (en GWh) - source RTE

Les premiers électrons de l'offshore français ont été apportés au réseau en 2023.

Production d'électricité éolienne en mer en France (en GWh) - source RTE

Réglementations encadrant et développant la filière

La France possède le deuxième gisement éolien (ressources en vent) d’Europe derrière le Royaume-Uni. L'énergie éolienne reste toutefois une source intermittente qui nécessite d’être couplée avec d’autres unités de production telles que des centrales à gaz ou avec des unités de stockage. Outre d’éventuelles difficultés techniques (notamment sur les sites offshore), le développement de parcs éoliens est lié aux tarifs d’achat de l’électricité produite et aux démarches plus ou moins lourdes du processus d’implantation.

Grandes lois

En juillet 2010, la loi Grenelle 2 avait introduit des zones de développement de l’éolien terrestre (ZDET) qui visaient à favoriser l’implantation de parcs éoliens dans ces lieux. Les parcs y étaient plus rapidement raccordés au réseau et bénéficiaient d’une majoration des tarifs d’achat de l’électricité produite. Cette législation imposait la mise en place de parcs d’au moins 5 machines, chacune d’entre elles devant être distante de plus de 500 m de toute zone habitée. En 2013, la loi dite « Brottes » a supprimé ce cadre des ZDE. Ce sont désormais les Schémas Régionaux Éoliens (SRE) qui constituent l’outil de planification géographique des implantations éoliennes.

La loi de transition énergétique adoptée à l'été 2015 comporte des mesures de simplification des procédures pour l'implantation de parcs éoliens terrestres (réduction des délais de recours, généralisation de l'expérimentation du permis environnemental unique), notamment dans les communes littorales, .

Puissance éolienne raccordée par trimestre entre 2009 et 2015

Les nouveaux raccordements ont pendant longtemps stagné (par trimestre en MW ©Connaissance des Énergies, d'après données du Commissariat général au Développement durable)

Le Grenelle Environnement avait prévu l’installation d’au moins 500 éoliennes par an afin d’atteindre une capacité installée en France de 25 GW à l’horizon 2020 (dont 6 GW offshore)(7). Cet objectif semble toutefois actuellement hors de portée, compte tenu du rythme de raccordement annuel des dernières années (et en l'absence d'un 3e appel d'offres sur l'éolien offshore).

Un développement lié au tarif d’achat

À partir du début des années 2000 jusqu’en 2015, le développement de la filière éolienne en France reposait principalement sur le dispositif d’obligation d’achat. Ce système permettait à EDF ou aux entreprises locales de distribution (ELD) de conclure des contrats avec les exploitants d’éoliennes pour acheter toute l’électricité produite à un prix fixe pendant 15 ans, avec des tarifs fixés par l’État pour couvrir les coûts de production. Le surcoût résultant de ce mécanisme était répercuté sur les consommateurs finaux via la Contribution au Service Public de l’Électricité (CSPE).

Un tarif d’achat de l’électricité produite par les parcs éoliens a été mis en place dès juin 2001 afin de favoriser le développement de la filière. Revu à plusieurs reprises, ce tarif, dépendant en partie de la localisation du parc éolien, peut constituer un facteur d’arbitrage du développement de certains parcs. Il a également une incidence sur les consommateurs finaux, car il est répercuté sur leurs factures d’électricité, sous la forme de l'accise sur l'électricité.

Pour l’éolien terrestre (arrêté du 1er juillet 2014) :

  • le contrat d'achat, établi sur une durée de 15 ans, fixe les tarifs suivants : 8,2 c€/kWh pendant 10 ans, puis entre 2,8 et 8,2 c€/kWh pendant 5 ans selon la productivité du site considéré.

Pour l’éolien offshore :

  • le tarif d’achat prévu par l’arrêté du 17 novembre 2008 est de 13 c€/kWh pendant 10 ans, puis peut être diminué jusqu’à 3 c€/kWh pendant 10 ans selon la productivité du site. Le tarif d’achat annoncé dans le cadre du premier appel d’offres est toutefois supérieur à ces montants. Il varie entre les différentes zones d’implantation : sur les parcs de Fécamp, Courseulles-sur-Mer, il est fixé entre 11,5 et 17,5 c€/kWh. Pour ceux de Saint-Brieuc et Saint Nazaire, il est compris entre 14 et 20 c€/kWh.

À partir du 1er janvier 2016, le soutien à l’éolien terrestre en France a évolué vers un complément de rémunération, conformément à la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Désormais, les producteurs d’électricité éolienne vendent directement sur le marché et reçoivent de la part d’EDF la différence entre un tarif de référence fixé et le prix moyen du marché, compensée en partie par la CSPE. En 2017, un nouveau système d’appels d’offres pour les projets de plus de six éoliennes a été introduit, visant à réduire les coûts de soutien à l’éolien

Une forte implication territoriale

L’installation de champs éoliens, opérée aux côtés des élus locaux et des autorités administratives, fait l’objet de nombreuses étapes qui ont un impact sur leurs délais de développement :

  • la recherche d’un site éolien adapté ;
  • l’étude d’impact environnemental ;
  • le recueil de données sur le vent, les moyens d’accès et les conditions de raccordement électrique ;
  • des études de rentabilité, etc.

Parallèlement à ces étapes chronophages, il est nécessaire d’écarter les craintes et réactions de type Nimby, des riverains pouvant s’opposer pour de multiples raisons à l’installation d’éoliennes dans leur environnement. D’après une enquête réalisée par Opinion Way en octobre 2014, près de 60% des Français seraient prêts à accepter l'implantation d'un parc de 5 à 10 éoliennes à moins d'un kilomètre chez eux (parmi les sondés se déclarant « concernés » par cette possibilité).

Toute demande de raccordement de nouvelles installations au réseau électrique doit être déposée auprès d’un opérateur : RTE pour les grands champs éoliens, gestionnaire du réseau de distribution (ENEDIS ou entreprises locales de distribution) pour les installations dont la puissance est inférieure à 12 MW. Le délai pour traiter ces différentes étapes, de la prospection d’un site à la mise en service d’un parc, peut durer de 3 à 10 ans. Les délais de raccordement expliquent notamment pourquoi des capacités installées beaucoup plus importantes que celles du parc national raccordé sont parfois évoquées (elles intègrent les projets éoliens en attente de raccordement).

Notons qu’un nombre croissant d’éoliennes domestiques (principalement à axe vertical) sont installées. Celles-ci ne nécessitent pas d’être raccordées au réseau électrique dès lors qu’elles ont vocation à alimenter directement un foyer ou une installation en électricité.

Emplois générés

À fin 2022, 28 266 emplois directs et indirects étaient associés à la filière éolienne, soit 11% de plus qu'à fin 2021 (25 500), 40% de plus qu'à fin 2019 (20 200) et près du triple qu'en 2013 (11 000). Précisons que 6 982 emplois de la filière à fin 2022 concernaient les installations en mer.

France Renouvelables fait état de près de 900 sociétés aux tailles très variées (56% d'emplois dans des PME), présentes sur toute la chaîne de valeur de l'écosystème éolien avec 4 grands segments : études et développement, fabricant de composants, ingénierie et construction, exploitation et maintenance.

Selon l'Observatoire, le nombre d'emplois « éoliens » en France pourrait s'élever à 40 602 à l'horizon 2035 dans un scénario tendanciel « business as usual ».

L'éolien est « le premier employeur des énergies renouvelables électriques dans notre pays et s’impose comme un levier de création d’emplois durables dans les territoires », soulignent France Renouvelables (anciennement France Energie Eolienne) et Capgemini Invent dans l’édition 2023 de leur Observatoire dédié à la filière.

Comparaison européenne

En 2022, les nouvelles capacités éoliennes installées dans l'Union européenne ont atteint près de 16,1 GW (19,1 GW en incluant un périmètre européen élargi), selon les données de Wind Europe. Bien que ce chiffre soit nettement supérieur à celui de 2021, l'association européenne de promotion de l'énergie éolienne considère qu'il est largement insuffisant pour atteindre les objectifs climatiques et énergétiques de l'UE pour 2030.

Repartition des installations eoliennes en Europe en 2022 par pays

Cette croissance de 4% en puissance cumulée, englobant l'UE, le Royaume-Uni, la Norvège et la Turquie, porte la puissance totale du parc éolien européen à 255 GW, dont 225 GW d'installations terrestres et 30 GW offshore.

En 2022, les parcs éoliens ont produit 489 TWh dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, couvrant ainsi près de 17% de la consommation d'électricité de cette région. Le Danemark et l'Irlande se distinguent par les parts les plus élevées d'éolien dans leur mix électrique national, avec respectivement 55% et 34% en 2022

Données en TWh de la production brute d'électricité d'origine éolienne - Source : EurObserv'ER, 2023 et 2024 - Graphique : Selectra

Part de la consommation d'electricite couverte par l'eolien en Europe selon Wind Europe
Répartition du parc éolien de l'Union européenne à fin 2015

Répartition du parc éolien de l'Union européenne à fin 2015 (©Connaissance des Énergies d'après données de l'EWEA)

Chiffres clés sur la production éolienne en France

L'évolution des capacités de production éolienne en France montre une croissance continue. Alors que sa capacité était de 0,04 TW en 2000, elle a atteint 21,12 TW en 2022. Cette augmentation rapide des capacités installées reflète les efforts constants de la France pour développer l'énergie éolienne et diversifier ses sources d'énergie. La croissance est particulièrement notable à partir de 2006, avec une accélération significative chaque année, illustrant une forte volonté politique et des investissements importants dans ce secteur.

La production d'électricité d'origine éolienne en France a également suivi une trajectoire ascendante. En 1990, la production éolienne était quasiment nulle, mais elle a progressivement augmenté pour atteindre 48,61 TWh en 2023. Cette hausse exponentielle met en évidence l'impact des investissements dans les infrastructures éoliennes et les améliorations technologiques qui ont permis une production plus efficace. Les années 2000 ont marqué le début d'une croissance soutenue, avec une augmentation notable après 2006. Les données montrent également des variations annuelles dues à des facteurs tels que les conditions météorologiques et les nouvelles installations.

En termes de part de l'éolien dans le mix électrique français, l'évolution est frappante. De 0 % dans les années 1990, cette part a atteint 9,45 % en 2023. Cette croissance significative témoigne de la transition énergétique en France, visant à réduire la dépendance aux sources d'énergie traditionnelles et à augmenter l'utilisation des énergies renouvelables. La part de l'éolien dans le mix énergétique a connu une augmentation régulière, particulièrement après 2006, correspondant à l'augmentation des capacités installées et de la production.

Cette tendance est en ligne avec les objectifs de la France en matière de développement durable et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Nombre d'éoliennes

À fin 2022, la France comptait sur son territoire près de 9 500 éoliennes, réparties entre 2 262 parcs. Au cours de l'année 2022, 642 nouvelles éoliennes ont été installées en France.

En 2024, 213 éoliennes offshore fonctionnent sur les 3 parcs mis en service à Saint-Nazaire, Fécamp et Saint-Brieuc (le premier fin 2022).

Puissance de la capacité de production

La puissance du parc éolien français est de 22 483 MW au 31 décembre 2023, dont 22 403 MW d'éoliennes terrestres et 480 MW d'éoliennes offshore. Le parc éolien français est le 4e parc éolien en Europe en termes de puissance, derrière ceux de l’Allemagne, de l’Espagne et du Royaume-Uni.

À titre de comparaison, la puissance éolienne raccordée au réseau électrique en fin 2015 était de 10 312 MW.

Les capacités de production de l'éolien offshore en France sont de 1 472 MW en 2024, suite à la mise en service de deux parcs en mai 2024. C'est en novembre 2022 qu'avait eu lieu l'ouverture du premier parc éolien en mer de France, à Saint-Nazaire (480 MW).

La France a donc grandement augmenté sa production issue de l'énergie du vent. Elle est légèrement en retard sur ses objectifs d’atteindre dans le pays une capacité éolienne installée de 25 GW dont 6 GW offshore d’ici à 2020 (objectif fixé par le Paquet Énergie-Climat). 

Évolution des capacités de production éolienne en France - AIE
AnnéeCapacité (en TW)
20000,04
20010,07
20020,14
20030,22
20040,36
20050,69
20061,41
20072,22
20083,40
20094,58
20105,91
20116,76
20127,61
20138,16
20149,20
201510,30
201611,57
201713,50
201814,90
201916,43
202017,51
202118,74
202221,12

Le développement de parcs éoliens est lié aux tarifs d’achat de l’électricité produite et aux démarches plus ou moins lourdes du processus d’implantation.

Production effective d'électricité

D’après les données de RTE, les éoliennes du parc français ont généré 50,8 TWh d'électricité en 2023, dont 49,3 TWh onshore et 1,5 TWh offshore. C'est 12 TWh de plus qu'en 2022 (soit +31%) et 29,7 TWh de plus qu'en 2015.

À jour en mars 2024 - Source : Ministère de la Transition Écologique et RTE - Graphique : Selectra

Evolution de la production électrique d'origine éolienne en France - AIE
AnnéeProduction (en TWh)
19950,00
19960,01
19970,01
19980,02
19990,04
20000,05
20010,13
20020,27
20030,39
20040,59
20050,96
20062,18
20074,07
20085,69
20097,91
20109,94
201112,37
201215,18
201316,13
201417,32
201521,42
201621,38
201724,61
201828,60
201934,72
202039,86
202136,83
202238,56
202348,61

Au niveau européen, la France possède le deuxième potentiel éolien derrière le Royaume-Uni et le quatrième parc éolien en matière de puissance installée.

Part dans la production française d'électricité

L'éolien a couvert 10,27% de la production totale d’électricité en France en 2023 selon RTE, un peu moins selon l'AIE.

Évolution de la part de l'éolien dans le mix électrique français - AIE
AnnéePart de l'éolien (%)
19950 %
19960,001 %
19970,002 %
19980,003 %
19990,007 %
20000,009 %
20010,023 %
20020,048 %
20030,069 %
20040,104 %
20050,168 %
20060,384 %
20070,724 %
20081,003 %
20091,495 %
20101,767 %
20112,180 %
20122,674 %
20132,796 %
20143,058 %
20153,730 %
20163,826 %
20174,422 %
20184,965 %
20196,137 %
20207,560 %
20216,694 %
20228,215 %
20239,455 %

A noter que la production éolienne avait couvert pour la première fois plus de 10% de la consommation électrique française pendant 1h30 le 17 juillet 2011.

En matière de production, l'éolien reste la 2e filière renouvelable dans le mix français derrière l'hydroélectricité, mais reste loin derrière le nucléaire.

Mix électrique de la France en 2022

Parcs en construction

Trois grands parcs éoliens en mer sont actuellement en construction : Courseulles-sur-Mer dans le Calvados avec 64 éoliennes totalisant près de 450 MW, Dieppe Le Tréport en Seine-Maritime avec 62 éoliennes pour 496 MW, et Yeu-Noirmoutier en Vendée également avec 62 éoliennes pour 496 MW, tous prévus pour une mise en service en 2025. Le parc éolien de Dunkerque, dans le Nord, comprenant 46 éoliennes de 10 à 16 MW chacune pour une capacité totale d'environ 600 MW, est en phase d'obtention des autorisations et devrait être opérationnel entre 2028 et 2029.

Au total, 6 parcs offshore sont actuellement en construction, pour une capacité s'élevant à 1 527 MW, et 6 sont autres sont en projet.

Carte du parc éolien en mer français

Carte du ministère de la Transition écologique sur les projets éoliens en mer.

La puissance des projets terrestres en cours d'instruction s'élève à 11,6 GW, soit l'équivalent de la moitié du parc déjà en service en France.

Combien faudrait-il d’éoliennes pour satisfaire la consommation électrique française ?

La France a consommé 445,4 TWh en 2023.

Considérons des éoliennes d'une puissance de 2,5 MW en moyenne, ayant un facteur de charge de 23%. Chaque éolienne produirait annuellement ainsi : 2,5 MW x 24h x (23/100 x 365) ≈  5 050 MWh.

Théoriquement, il faudrait environ 88 200 éoliennes pour couvrir la consommation électrique de la France en 2023. En laissant un espacement minimum entre les éoliennes(2), il faudrait consacrer à ce parc éolien une superficie totale de près de 2 135 000 hectares, soit une surface légèrement plus petite que la Bretagne.

Cette simulation minore toutefois le nombre d’éoliennes nécessaires, car il n’intègre pas, entre autres, deux contraintes majeures. La première d’entre elles est la variabilité du vent soufflant sur l’ensemble du parc à un instant précis. Il serait nécessaire de stocker de l’électricité en quantités importantes lorsque la production éolienne est supérieure à la demande, et de la restituer lorsque la production éolienne est insuffisante pour satisfaire la demande. Or, les solutions de stockage de l’électricité sont actuellement limitées et coûteuses, que ce soit par voie directe ou indirecte (supraconducteurs, STEP, batteries, hydrogène, etc.).

D’autre part, les zones optimales pour implanter des éoliennes sont limitées (littoral, collines, etc.), y compris en mer. Au-delà d’une certaine puissance installée, les éoliennes devraient être installées dans des zones moins ventées et auraient alors un facteur de charge plus faible.

A noter que nous avions réalisé ce même calcul en 2011, avec une consommation plus faible mais une puissance moyenne d'éolienne également plus faible - qui a augmenté depuis grâce à l'amélioration de la technologie. A l'époque, il aurait fallu 118 600 éoliennes pour couvrir la consommation nationale.

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