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La Communauté urbaine d'Arras a signé jeudi avec l'État son Contrat de transition écologique (CTE), première du genre en France pour ce dispositif qui vise notamment à aider les zones connaissant des difficultés industrielles.
Une quarantaine de projets (réduction des consommations d'énergie, mobilité propre, développement des énergies renouvelables, etc.) ont été retenus et mobiliseront des financements de 48 millions d'euros sur 4 ans de la part des différents partenaires impliqués.
Parmi ces projets, qui impliquent acteurs publics, entreprises et associations, figurent notamment le basculement au gaz naturel pour véhicule des bus et bennes à ordures, le développement de pistes cyclables et de formations en rénovation énergétique, ou encore l'expérimentation de l'éclairage public intelligent.
À l'échelle du contrat, signé en présence du secrétaire d'État à la Transition écologique et solidaire Sébastien Lecornu, la communauté urbaine devrait diminuer de 30 000 tonnes ses émissions annuelles de gaz à effet de serre (équivalent CO2) et 130 emplois verts seront créés.
À l'image d'Arras, huit autres territoires français (en Corrèze, dans le Gard, en Guyane ou en Côte d'Or) sont engagés dans des discussions avec le ministère pour signer des CTE. Quatre autres devraient s'engager dans le processus d'ici la fin du mois, a précisé le ministère dans un communiqué.
Lancés fin 2017, ces CTE sont censés accompagner des territoires qui ont connu des difficultés industrielles, qui nécessitent un accompagnement social de la transition énergétique (par exemple là où doivent fermer les centrales à charbon) mais aussi des territoires en avance sur la transition. L'État doit leur fournir un soutien politique, technique, financier avec des crédits provenant notamment du grand plan d'investissement du gouvernement.