- Connaissance des Énergies avec AFP
- parue le
L'Elysée a "salué" mardi l'"équilibre" du plan de Bruxelles pour l'automobile, qui prévoit notamment le renoncement à imposer aux constructeurs automobiles de passer au tout-électrique en 2035, mais la ministre de la Transition écologique Monique Barbut a "regretté" les "flexibilités" pour les véhicules thermiques.
"Nous prenons acte et nous saluons les annonces de la Commission européenne sur l'automobile avec à notre sens un équilibre entre les flexibilités qui ont pu être demandées par certains" et les demandes françaises "de contreparties sur la préférence européenne et la production en Europe", a dit un conseiller d'Emmanuel Macron à des journalistes.
Peu auparavant, la ministre française avait elle dit "regretter la flexibilité ouverte aux véhicules thermiques" en 2035 dans le plan automobile de l'Union européenne.
"On fera tout pour faire en sorte que cette flexibilité tombe" lors des négociations entre les Vingt-Sept, a-t-elle assuré à l'AFP à Bruxelles. Pour le reste, "beaucoup de choses sont reprises des propositions françaises. La préférence européenne est une énorme victoire dans un secteur aussi stratégique", a-t-elle nuancé.
Le plan européen présenté mardi propose de renoncer à imposer aux constructeurs automobiles de passer au tout-électrique en 2035, une mesure environnementale phare, face à la crise que traverse le secteur en Europe.
Les constructeurs pourront continuer à vendre après cette échéance une part limitée de voitures neuves équipées de moteurs thermiques ou hybrides, sous réserve de respecter de multiples conditions, et notamment de compenser les émissions de CO2 qui découleront de ces "flexibilités", a précisé la Commission européenne.