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L'unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Golfech "a été arrêtée lundi matin après la constatation d'une fuite vapeur sur une tuyauterie située en salle des machines, dans la partie non nucléaire des installations", a annoncé la direction du site.
"Cet arrêt n'a aucune conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité des personnes, ni sur l'environnement", a précisé la direction dans un communiqué. "La réparation sera menée au plus tôt pour permettre de redémarrer l'unité n°2 en toute sûreté, dans les meilleurs délais", a-t-elle ajouté. Dans l'attente, "l'unité de production n°1 est actuellement en production et à la disposition du réseau électrique national".
Selon la direction, le réacteur venait d'être remis en fonctionnement jeudi dernier, après un arrêt programmé depuis le 5 octobre dernier pour assurer la recharge en combustible. Un incident s'était produit sur la même unité 2 le 12 octobre lors d'"opérations de vidange" d'un réacteur.
Alors que la "dégradation" de l'exploitation a été pointée dans le dernier rapport annuel de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la direction avait admis "un non-respect des règles générales d'exploitation" lors de cette vidange, dû à une erreur humaine. L'incident avait été déclaré à l'ASN qui a mené en octobre une inspection renforcée sur le site mobilisant une vingtaine de ses inspecteurs et prévue de longue date.
La centrale de Golfech compte deux réacteurs d'une puissance de 1 300 mégawatts chacun, produisant en moyenne chaque année 50% de la consommation électrique de la région Occitanie.